1A-01. Conventions d’écriture*

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Sommaire

  • Présentation
  • Quelques mots à connaître : Document, Passage, Texte.
  • Passages présentés en italique.
  • Passages présentés en gras.
  • Les labels et ce qui leur ressemble :
    • règle générale ;
    • variables-système ;
    • affectations de valeurs ;
    • labels génériques (roue et bascule).
  • Présenter une touche ou une combinaison de touches :
    • les touches ordinaires ;
    • les touches particulières  ;
    • les enchaînements de touches ;
    • les combinaisons de touches ;
    • avec les claviers de note-books sans clavier numérique.

     

Présentation

Dans un manuel technique, et en particulier dans les manuels d’apprentissage, la présentation – la forme – est très importante. Le lecteur doit pouvoir se repérer facilement. C’est le rôle de la structure matérialisée par les titres et les sous-titres. Le lecteur doit savoir aussi ce qu’il lit : est-ce du texte, des explications ? Est-ce des codes dont il faut retenir la signification pour comprendre la suite ? Mais alors, comment les reconnaître ? Est-ce une procédure, c’est-à-dire une suite d’opérations pour arriver à un résultat annoncé, et qu’il va falloir suivre pas à pas ?

Un texte comporte donc deux niveaux : le discours proprement dit (les phrases, le vocabulaire et la syntaxe) qu’on appelle aussi le fond, et la forme, la présentation, qui apporte des précisions facilitant la compréhension du discours.

Cette page Conventions d’écriture décrit une partie de cette forme. Le chapitre suivant, Les procédures, précise comment j’exprime une marche à suivre pour arriver à un résultat. Ces deux chapitres précisent donc l’essentiel de la forme que j’utilise. Mon lecteur doit intégrer ces conventions pour bien les reconnaître et les interpréter. Leur connaissance lui permettra une compréhension plus facile du fond. Elles lui serviront aussi de repères. Ce langage pourra être déroutant au départ. À l’expérience, il se révèle simple et cohérent. Sa logique favorise son apprentissage.

Quelques mots à connaître :

  • Document : synonyme ici d’un manuel complet ou d’un chapitre (une page du blog).
  • Passage : un extrait du document, comme une citation.
  • Texte : nom générique utilisé pour indiquer un élément du document. Un texte peut être réduit à un seul caractère,  correspondre à tout le document ou à quelques mots.

 

Passages présentés en italique

Suivant un usage bien établi en français, je présente des passages en italique pour signifier :

  • Des noms de marque, des titres. Exemple : LibreOffice.
  • Des mots ou expressions étrangères. Exemple : supra.
  • L’importance d’une expression, son originalité, les néologismes (mots inventés).
  • Le texte lisible dans les fenêtres affichées par le système ou les applications : les titres du menu (choix possibles), le nom de la fenêtre, le nom d’un onglet, le nom d’un panneau, le nom d’un champ ou d’une zone à saisir.
  • Des citations de ce guide (références internes).

Dans les procédures opératoires (1A-02. Procédures), le texte à saisir par l’opérateur est présenté aussi en italique.

Passages présentés en gras

Un passage mis en gras à l’intérieur d’un paragraphe joue le rôle de sous-titre pour ce paragraphe. Un mot en gras peut aussi être considéré comme un mot-clé pour le paragraphe dans lequel il apparaît.

Les labels et ce qui leur ressemble

Règle générale

J’appelle ‘label’ le nom donné à quelque chose pour en parler. Par exemple, quand on parle de la variable ‘x’, ‘x’ est son label.

Un label peut être lu à deux niveaux : celui de son nom (dans mon exemple : ‘x’) et celui de son contenu. Dans l’exemple : « ‘x’ = 12 », 12 est le contenu de ‘x’.

Je nomme un label en le mettant tout simplement entre guillemets, ‘comme cela’. C’est la règle générale. Si je dois mentionner le même label plusieurs fois à la suite, je le mets entre guillemets la première fois, et ensuite je me contente de le mettre en italique pour souligner son originalité de label.

Variables-système

Les variablessystème sont des labels particuliers. Ces variables sont définies et valorisées par le système. Les champs en traitement de texte comme le numéro de page par exemple, sont des variables-système ; le numéro de page change automatiquement à chaque page sans que l’utilisateur n’ait à s’en soucier ; et quand l’utilisateur veut l’afficher, il lui suffit d’insérer le champ [numéro de page] là où il veut voir apparaître le numéro de la page.

Ces variables sont bien pratiques et elles peuvent être très puissantes. Nous en étudierons plusieurs en détail.

Pour bien les repérer, je les indique entre crochets, comme dans mon exemple de numéro de page.

Affectation de valeur

J’utilise parfois ces variables pour leur assigner une valeur comme on le fait en algèbre avec le signe ‘=’ :

  • Quand il s’agit d’une valeur numérique, j’indique : « [page en cours] = 12 » ; la valeur numérique (ici 12) est mise telle quelle.
  • Quand il s’agit d’une valeur alphabétique, j’indique : « [variable quelconque] = ‘xxx’ » ; la valeur alphabétique (ici xxx) est mise entre guillemets simples.

 

Labels génériques

Certains labels indique une fonctionnalité précise :

la roue

C’est une suite de valeurs proposées en saisie, qui apparaissent en liste quand on clique sur la zone à saisir. Une zone à saisir de ce type s’appelle un combo. Saisir cette zone consiste à cliquer sur la valeur voulue. La sélection dans la liste peut aussi être déroulée en appuyant sur [Espace] : les différentes valeurs apparaissent successivement ; après la dernière valeur de la liste, la première est proposée à la sélection, comme dans une roue ; la saisie consiste ici à valider la ligne sélectionnée.

Dans une série de boutons-radio, un seul parmi tous peut être choisi ; c’est le principe de la roue avec une seule saisie.

Dans certaines listes déroulantes programmées dans ce but, on peut faire plusieurs choix en appuyant sur la touche [Ctrl+] à partir du 2e et pour les suivants. Les choix faits apparaissent avec un effet particulier qui indique leur sélection, et l’ensemble est pris comme une réponse multiple quand la saisie est validée. Certains combos acceptent aussi une saisie au clavier en plus des valeurs proposées dans la roue.

La bascule

C’est une roue limitée à deux valeurs qui s’excluent. C’est le principe de la case à cocher qui est soit cochée, soit non-cochée.

Présenter une touche du clavier ou une combinaison de touches

Les touches ordinaires

Sur un clavier, il existe des touches pour les lettres, pour les chiffres, pour les signes de ponctuation : ces touches correspondent à des caractères qui apparaissent tels quels à l’écran dans la zone où on les tape. Ce sont des touches ordinaires. Quand je veux parler de ces touches, je les présente entre guillemets simples. Exemple, la lettre ‘x’ ; ou en majuscule : ‘X’.

Les touches particulières

Il existe aussi des touches particulières en ce sens qu’elles ne correspondent pas à un caractère imprimable ordinaire ou visible à l’écran. Je les indique entre crochets ; exemple [Tab]. Ceci concerne :

  • les touches spéciales : Echap (ou Esc), Tab, Maj, Ctrl, Alt, Alt Gr, Entrée (ou Return), Retour arrière (ou Del), Suppr, Début, Fin, Page précéd, Page suiv :
    • Je mets l’initiale de l’intitulé en majuscule.
    • Ces touches permettent de jouer sur la présentation du texte (saut à la ligne, par exemple, avec [Entrée]) ou de se déplacer dans le document.
  • les touches de fonctions de F1 à F12, avec le ‘F’ en majuscule ; ces touches sont sur une rangée en haut du clavier alphabétique :
    • Comme leur nom l’indique, elles servent à faire quelque chose (par exemple, F1 appelle l’aide, F4 affiche une liste déroulante) ;

     

Enchaînements de touches

Il est important que mon lecteur puisse distinguer des touches à taper successivement (en relâchant la précédente avant de taper la suivante) et des touches à taper simultanément.

Dans la description d’une combinaison de touches (que nous allons voir ci-après), une touche (ou une combinaison de touches) suivie de ‘+’ signifie que cette touche (ou la combinaison en cours) doit rester enfoncée pour la frappe de la touche suivante.

Une touche (ou une combinaison de touches) suivie de ‘-’ signifie que cette touche (ou cette combinaison) doit être relâchée pour voir le résultat ou avant de taper la suivante.

Quand des chiffres sont indiqués dans une combinaison, il faut les taper au clavier numérique (et non avec [Maj+] au clavier alphabétique). Ce qui pose un problème particulier quand on utilise un note-book. La solution est expliquée ci-après.

Quand la combinaison comprend les signes ‘+’ ou ‘-‘, pour éviter les confusions, je les indique entre guillemets comme ici.

 

Les combinaisons de touches

On les appelle aussi des raccourcisclavier quand on leur affecte une fonction précise. Une combinaison associe au moins deux touches, et parfois plusieurs ; surtout les touches [Maj], [Ctrl] et [Alt] ou [Alt Gr].

Quand je veux indiquer une combinaison de touches, je mets la combinaison entre crochets (et non chaque touche individuellement). Exemples : [Alt+ Maj], [Alt+ Ctrl+ Maj] ou [Alt+ F2].

 

Avec les claviers de note-books sans clavier numérique

Un grand clavier d’ordinateur comprend

  • un pavé alphabétique dont la rangée supérieure est composée des chiffres (qu’on obtient sur les claviers français avec [Maj+], entourée de quelques touches particulières ;
  • surmontée d’une rangée de touches de fonctions [F1] à [F12] et de quelques autres ;
  • un pavé numérique à droite, avec les chiffres, les symboles des quatre opérations, le caractère décimal et la touche [Entrée] ;
  • et entre les deux, un pavé ‘directionnel’ : flèches ‘curseur’ et de positionnement ([Début], [Fin], etc.)

Sur les petits claviers, il n’y a que le pavé alphabétique. Les touches des autres pavés s’obtiennent en double effet à partir de certaines touches sur lesquelles ce double-effet est symbolisé par un graphisme en bas à droite de la touche, dans une autre couleur, généralement le bleu ou le marron. Cet effet supplémentaire est obtenu avec [Fn+] et la touche désirée (‘Fn’ est l’abréviation de ‘Fonction’). La touche [Fn] est généralement à proximité de la barre d’espace. Et elle est symbolisée avec la même couleur que le double-effet marqué sur les touches.

Donc, pour obtenir avec un clavier réduit de note-book, un chiffre comme on en obtient avec le pavé numérique d’un grand clavier, il faut utiliser [Fn+] et les chiffres indiqués en double effet dans la partie droite du clavier alphabétique, et non les chiffres de la rangée du haut (obtenus sur les claviers français avec [Maj+]).

Parfois, pour l’équivalent des chiffres du clavier numérique, le verrouillage de ce clavier [verr.Num] doit être activé ou au contraire désactivé pour ne pas être mis en concurrence avec l’effet [Fn]. À tester pour chaque ordinateur.

Il est extrêmement important que vous preniez le temps de bien apprivoiser votre clavier, surtout sur un note-book sans clavier numérique. Ça demande un quart d’heure, mais par la suite, ça vous fera gagner des heures.

Prolongements

Les ALT – Codes

Des caractères ordinaires inhabituels (voyelles doubles, voyelles majuscules accentuées, par exemple) s’obtiennent avec des combinaisons appelées Alt Codes. Ces codes sont présentés au chapitre 1A-06 Raccourcis-clavier et autres astuces. Ils s’obtiennent (sous Windows et dans toutes les applications) avec une combinaison de la forme [Alt+ ### -], où ‘###’ est un code de 1 à 4 chiffres tapés au clavier numérique. Notez aussi qu’il faut laisser la touche [Alt] enfoncée(+) pendant la frappe du code ‘###’ et la relâcher (-) pour voir le résultat. La table des valeurs possible pour ‘###’ est en annexe ici.

Exemple: É s’obtient avec [Alt+ 0201 -].

 

Liens

Cette page a une suite : 1A-02. Les procédures qui précise comment je décris les opérations à réaliser pour arriver à un résultat.