2B-01. Affichages et repères*

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Sommaire

  • Présentation
  • 1. Affichage plein écran
  • 2. La barre d’état
    • 1. Page
    • 2. Mots
    • 3. Style de type page de la page en cours
    • 4. Langue du passage en cours
    • 5. Mode de frappe en vigueur
    • 6. Mode de sélection en vigueur
    • 7. Indicateur de modification
    • 8. Signature numérique
    • 9. Indicateur de niveau
    • 10. Disposition des pages affichées
    • 11. Zoom de la page.
  • 3. Les règles
    • La règle horizontale
    • La règle verticale
  • 4. Délimitations et affichages particuliers
    • Délimitations des zone
    • Trame des fonds de champs (trl+ F8]
    • Afficher les noms des champs [Ctrl+ F9]
    • Les caractères non imprimables [Ctrl+ F10]
    • Les caractères masqués…
    • … et les paragraphes masqués
    • Les erreurs orthographiques.

Présentation

Dans le chapitre 2A-01. Prise en mains, j’ai décrit la fenêtre affichée par LibreOffice pour le traitement de texte. Je reviens ici sur cette fenêtre et les diverses modalités d’affichage qui s’offrent à l’utilisateur, et en particulier les repères bien confortables.

Ces repères nous servent aussi à modifier notre environnement, en direct. C’est très pratique.

 

1. Affichage Plein écran

Le mode Plein écran permet de disposer de tout l’écran comme zone de saisie. Il s’active ainsi :

Dans -> : Affichage -> Plein écran [Ctrl+ Maj+ J].

ou directement avec la combinaison indiquée : [Ctrl+ Maj+ J]. Ce mode fonctionne en bascule.

L’affichage plein écran ne laisse que le texte à l’écran avec ses règles, horizontale et verticale. Indispensable quand on utilise des petits écrans. La bascule permet de passer rapidement de l’affichage classique (avec les fenêtres accessoires comme celle des styles ou celle du sommaire) à un affichage de lecture confortable.

 

2. La barre d’état

La barre d’état du traitement de texte est une barre en pied de fenêtre, faisant office de limite inférieure. Elle peut être affichée ou masquée. Méthode :

Dans -> : Affichage -> Barre d’état ;
(Cette ligne de menu fonctionne comme une bascule ; quand la barre d’état est affichée, cette ligne est cochée).

 

Cette barre comprend plusieurs zones avec des fonctionnalités attachées. Dès qu’on commence à maîtriser un tant soit peu le traitement de texte, on a du mal à s’en passer.

La plupart des fonctionnalités s’appliquent au ‘texte en cours’. Il s’agit soit du texte (page, paragraphe) qui héberge le point d’insertion ; soit du texte sélectionné avec une des méthodes habituelle et dont le résultat apparaît avec une trame spécifique.

Voici les différentes zones en détails, présentées en partant de la gauche :

 

1. Page

[numéro de la page courante dans le style de page en cours], éventuellement : [numéro de page globalement dans le document] / [nombre global de pages dans le document tous styles de page confondus] ; Cette fonction s’applique à tout le document.

  • ▼▼ est équivalent à [F5] : bascule pour afficher / masquer la fenêtre du navigateur. Je présente le navigateur au chapitre 2B-03. Le sommaire automatique.
  • vous pouvez noter que [numéro de page globalement dans le document] est le numéro de page à indiquer pour les impressions partielles ; l’imprimante ne connaît pas les numéros de pages propres aux styles de pages, mais uniquement les numéros globaux.

 

2. Mots (caractères)

Statistiques immédiates sur tout le document, et éventuellement le texte sélectionné.

  • ▼▼ affiche une fenêtre plus complète.

 

3. Style de type page de la page en cours 

  • Concerne le texte en cours.
  • ▼ affiche un menu contextuel pour choisir un autre style de page.
  • ▼▼ affiche la fenêtre de gestion du style de type page de la page en cours, équivalent à [F11]. Voir le chapitre 2A-03b. Les styles ou l’harmonie visible (2/3).
  • Notez que le style de type Paragraphe du texte en cours est affiché dans la barre d’outils, en haut à gauche de l’écran, devant le combo de la police.

 

4. Langue du passage en cours

Il s’agit de la langue du texte en cours.

  • ▼ ou ▲ affiche le menu contextuel des langues du mot ou du paragraphe dans lequel est posé le point d’insertion, ou sélectionnés ; si la sélection comporte plusieurs langues, la zone est vide ; pour plus de détails sur le paramétrage des langues, voir le chapitre 1C-05. Paramétrer quelques convenances personnelles, (1. À propos des informations, Région et langues habituelles).
  • Cette zone est pratique pour changer ponctuellement la langue du mot ou du paragraphe sélectionné.

 

5. Mode de frappe en vigueur

Il y a deux façons de taper un texte : en insertion ou par écrasement. En insertion, (mode classique), tout caractère tapé dans un texte existant, s’insère dans le texte, le texte suivant le caractère inséré étant poussé pour lui laisser de la place. En mode écrasement, un caractère tapé remplace le caractère pointé par le curseur.

En mode insertion, le point d’insertion est un trait vertical entre deux caractères (ou à la suite du dernier caractère du document) ; en mode écrasement, le point d’insertion est un rectangle en surbrillance sur un caractère (qui sera le premier caractère écrasé par la frappe).

  • Quand le mode ‘insérer’ est actif, cette zone est vide. Au survol de la souris, on obtient : [Mode insérer.].
  • Quand le mode ‘écraser’ est actif, la zone comprend ‘Écraser’.
  • On peut passer du mode insérer au mode écraser avec ▼▼.
  • On peut passer du mode écraser au mode insérer avec ▼.

Notez que ce choix se fait traditionnellement avec la touche [Ins] (dans le pavé directionnel) qui agit comme une bascule. Il n’y a pas, à ma connaissance, de commande-menu associée à cette fonction.

 

6. Mode de sélection en vigueur

La sélection standard consiste à cliquer pour poser le point d’insertion en début de zone sélectionnée, et sans lâcher le bouton de faire glisser la souris jusqu’à la fin de la zone à sélectionner. La définition de la zone peut se faire aussi à partir du point d’insertion avec [Maj+] et les touches directionnelles. L’association avec [Ctrl+] accélère cette sélection en prenant des ensembles (mots, paragraphes, etc.).

Il existe d’autres modes de sélection. Cette zone les présente dans un menu contextuel qui s’affiche avec ▼ ou ▲ :

  • Sélection standard : celle que je viens de présenter.
  • Sélection étendue : un peu curieuse, ou boguée ? Une sélection doit exister avant de faire ce choix. Il suffit de cliquer ensuite où on veut, et la sélection initiale est étendue jusqu’à l’endroit du clic. Mais c’est une option one shot !
  • Sélection avec ajout : très intéressante. Elle permet d’étendre une sélection initiale  par clics successifs : la zone sélectionnée est alors étendue jusqu’au nouveau clic.
  • sélection par bloc : le curseur fonctionne comme sur le bureau pour sélectionner les icônes. Tout ce qui est à l’intérieur d’un rectangle défini par la diagonale du déplacement de la souris est sélectionné. À éviter pour le texte, mais bien pratique pour des objets.

 

Notez qu’un choix spécifique n’a pas d’icône particulière dans la zone ; la même icône reste affichée quel que soit le mode de sélection. Au survol, le mode apparaît en bulle.

Ce choix peut aussi être fait à partir du menu comme ceci :

Dans : ▼ ÉditionMode de sélection ;
(Standard ; Zone de blocs [Alt+ Maj+ F8]) ;

Les sélections ‘étendue’ et ‘par ajout’ ont disparu.

Il apparaît que la combinaison [Alt+ Maj+ F8] fonctionne en bascule.

Le choix dans ces fonctionnalités sera apprécié des correcteurs et de tous ceux qui font de la composition fouillée.

 

7. Indicateur de modification

Cette zone indique si le document a été modifié ou pas depuis son dernier enregistrement..

  • Une icône (♥ coche dans une case [le document n’a pas été modifié depuis le dernier enregistrement] ♥) indique comme la bulle le précise que le document peut être fermé sans avoir besoin d’être enregistré.
  • Une icône (♥ astérisque rouge sur la bordure d’un cadre symbolisant le document [Le document a été modifié. Faites un double-clic pour enregistrer le document] ♥) indique que ce document doit être sauvegardé pour que le travail soit conservé.

 

Notez que cet état du document est visible aussi sur le bouton [Enregistrer] de la barre d’outils, sous le menu général. Quand le document a été modifié, ce bouton est actif ; sinon, il en grisé, signifiant qu’il ne peut pas (il n’a pas besoin de) être utilisé.

 

Comme la bulle l’indique, un ▼▼ sur la zone est l’équivalent de [Ctrl+ S] ou du menu correspondant :

Dans : ▼ FichierEnregistrer.

 

8. Signature numérique

Permet de voir les certificats associés au document.

 

9. Indicateur de niveau

Cette zone affiche en clair le système de niveau et le niveau du paragraphe en cours. Le système de niveau peut être La numérotation des chapitres, fonctionnalité particulièrement riche que nous étudierons dans 2B-03. Le sommaire automatique. Ce peut être aussi n’importe quel style de type Liste, comme par exemple Puce 1. La zone affiche le système suivi du numéro de niveau. Exemple : ‘Puce 1 : niveau 1’.

Cette indication est un repérage intéressant.

 

10. Disposition des pages affichées

  • Trois icônes permettent de choisir une présentation de l’affichage du texte dans la fenêtre du traitement de texte :
    • une page seule ;
    • deux pages successives, côte-à-côte (en mode recto) ;
    • deux pages en vis-à-vis, gauche – droite, comme un livre.
  • Un clic (▼ ou ▲) sur une de ces icônes applique le mode qu’elle représente à la présentation de l’affichage.

 

11. Zoom de la page

Cette zone comprend deux parties :

  • un curseur pour régler le zoom, avec des boutons ‘-’ (pour diminuer) et ‘+’ (pour agrandir) ou en déplaçant le curseur situé entre eux ; ces boutons et le curseur modifient instantanément le zoom.
  • le taux du zoom. En double-cliquant sur cette zone, la fenêtre Zoom et disposition des pages est affichée.

Le zoom réduit ou agrandit la zone de texte, diminuant ou grossissant d’autant la taille des caractères. Si la taille de la zone de texte dépasse les limites de la fenêtre, des ascenseurs sont proposés pour la déplacer.

Le paramétrage du zoom, accessible dans la barre d’état, peut se faire aussi à partir du menu :

Dans : ▼ AffichageZoom… (Plusieurs choix sont offerts, dont Zoom… * (Zoom et disposition des pages) ;
Facteur de zoom █ ;
{ Optimal – Adapter la largeur et la hauteur – Adapter la largeur – 100 % – Variable : PPP % } ;

Quelques précisions sur ces choix :

  • Optimal : la zone principale du texte prendra la dimension maximum de l’écran. Les marges seront visibles en partie.
  • Adapter le hauteur et la largeur : dans la plupart des cas, le résultat sera une page complète à l’écran. Idéal pour voir une composition, mais pas pour saisir du texte.
  • Adapter la largeur : la page occupe toute la largeur. Solution idéale pour la saisie.
  • 100 % : pour voir le document à l’échelle de la page imprimée.

Disposition des pages █ ;
{Automatique – Une page – Colonnes : # ; [ ] Mode livre } ;
▼ ◄OK►.

Précisions :

  • Je rappelle que cette fenêtre paramètre l’affichage ; il ne s’agit pas de définir un format de page.
  • Automatique : le texte défile à la demande, sans rupture particulière.
  • Une page : le texte défile page par page ; la nuance avec le choix précédent est très subtile…
  • Colonnes : il est possible d’afficher les pages sur 2 colonnes ou plus, nombre précisé à la suite. Et dans ce cas, il est possible de présenter les pages en recto seul, ou en vis-à-vis, sens de la case à cocher ‘comme un livre’. Je me répète : il s’agit ici de paramétrer un affichage, et non le format des pages.

Ces choix peuvent aussi être exprimés en cliquant sur les ♥ icônes ♥ correspondantes de la barre d’état, à droite, avant la zone du zoom.

 

3. Les règles

Les règles sont deux barres crantées, une horizontale, en haut, une verticale, à gauche. Elles portent l’indication des distances en cm (mais d’autres unités de mesure peuvent être choisies) à partir d’une origine variable suivant la position du point d’insertion.

L’affichage des règles est commandé dans :

Dans ▼ AffichageRègle.

Quand l’affichage est actif, la case au début de la ligne de ce menu est cochée ; cliquer sur ce menu agit comme une bascule. Petite précision : seules les règles de la page en cours sont affichées (c’est aussi un indice pour repérer le point d’insertion quand on fait défiler le texte sur plusieurs pages).

Les règles sont affichées avec les unités déclarées ici :

Dans : ▼ OutilsOptions… *
LibreOffice Writer Afficher *
Affichage █
[X] Règle ;
[X] Horizontale : (centimètres ; … );
[X] Verticale : (centimètres ; …) ;
▼ ◄OK►.

 

Le comportement des règles dépend de la position du point d’insertion dans le texte.

Quand le point d’insertion est dans la zone du texte principal, les marges sont en grisé ; l’origine de la règle horizontale est la limite entre la marge gauche et la zone de texte ; l’origine de la règle verticale est la limite entre la marge haute et la zone principale du texte (qui peut commencer par la zone d’en-tête).

Quand le point d’insertion est dans une zone particulière (en-tête, pied-de-page, notes de bas de page), cette zone apparaît en blanc dans la règle verticale et les zones extérieures, en grisé.

 

La règle horizontale

Sur la règle horizontale, l’abscisse (point 0) correspond à la bordure gauche du texte. La portion qui précède, en grisé, mesure la marge gauche ; à l’extrémité droite de la règle, la zone grisée indique la marge droite. Ces marges sont celles de la page en cours.

 

Modifier les marges de la page

Vous pouvez modifier les marges de la page dans les styles ou dans le Menu Format. Vous pouvez aussi le faire à la souris dans la règle horizontale : il faut pointer la limite entre la zone centrale (sur fond blanc) et une zone de marge (sur fond grisé dans les règles) : le curseur se transforme en ‘↔’ ; en le glissant, on modifie la position de la marge.

Ces modifications affectent les pages consécutives définies avec le style de page en cours.

 

Modifier les retraits de paragraphe

Il est possible aussi, directement à partir de la règle horizontale, de modifier les retraits du paragraphe en cours. Il s’agit du retrait avant le texte (à gauche), du retrait après le texte (à droite), et du retrait éventuel de la première ligne du paragraphe. Ces paramètres sont accessibles dans la gestion des styles de type Paragraphe, à l’onglet Retraits et espacement. Nous l’avons vu au chapitre 2A-03b. Les styles ou l’harmonie visible (2/3).

Sur la règle horizontale, ces retraits sont matérialisés par des petits triangles :

  • le retrait avant le texte (décalage à gauche) et le retrait après le texte (à droite) sont matérialisés par un triangle reposant sur sa base (▲)
  • le retrait supplémentaire de la première ligne est matérialisé par un triangle reposant sur sa pointe (▼) ; quand ce retrait supplémentaire est nul, ce triangle est aligné exactement au-dessus du triangle du retrait à gauche.

 

Il suffit de déplacer les triangles, sur la règle pour modifier les retraits du paragraphe en cours.

 

Le triangle du retrait supplémentaire pour la première ligne peut être actionné seul ; il est indépendant des autres.

En revanche, le déplacement du triangle du retrait avant le texte (à gauche) entraîne un déplacement synchronisé du triangle du retrait supplémentaire pour la première ligne (car celui-ci est relatif à celui-là). Le retrait supplémentaire pour la première ligne devra donc être calé en dernier.

 

Il est intéressant de pouvoir formater un paragraphe en live de cette façon, surtout pour les paragraphes ponctuels d’une présentation particulière. Pour les paragraphes courants, il me semble incontournable de confirmer ces réglages avec précision dans la gestion des styles.

 

Régler les tabulations

La règle horizontale est très pratique pour poser, déplacer et supprimer des tabulateurs. Mais attention : ces réglages, comme pour les retraits étudiés ci-dessus, ne concernent que le paragraphe en cours. (Mais je termine ce sujet par une astuce intéressante)

 

Tabulations par défaut

La règle horizontale d’un style de type paragraphe dans lequel aucune tabulation n’a été posée, comprend des tabulateurs par défaut espacés d’une distance définie dans les options :

Dans : ▼ OutilsOptions * (Options…)
LibreOffice.org. WriterGénéral ;
Paramètres █
Espace entre tabulations : NNN cm (par défaut : 1,5 cm) ;
▼ ◄OK►.

Ces tabulateurs par défaut sont opérationnels. Seulement, quand vous posez un tabulateur, les tabulateurs par défaut qui le précèdent, sont effacés.

 

Types de tabulateurs

Il y a quatre types de tabulateurs. Vous pouvez les découvrir dans n’importe quelle fenêtre de paramétrage d’un style de type Paragraphe :

(La fenêtre d’un style de type paragraphe est ouverte) ;
| Tabulations |
Types █
  • Gauche (└) : le texte qui suit est calé sur sa gauche contre le tabulateur ;
  • À droite (┘) : le texte qui suit est calé sur sa droite contre le tabulateur ;
  • Centré (┴) : le texte qui suit est centré sur la position du tabulateur (plusieurs lignes centrées de cette façon créent un effet pyramide) ;
  • Décimal (┴·): le texte qui suit est sensé être un nombre, et la virgule (séparateur décimal) est alignée sous le tabulateur.

Dans la règle vous pouvez choisir le type de tabulateur en cliquant (▼) sur le carré à gauche de la règle horizontale ; chaque clic sur cette icône modifie le type à poser (la liste des types de tabulateurs est une roue…) ; le type affiché sera celui posé.

 

Pour poser un tabulateur :
  • Vous vérifiez que le type de tabulateur affiché dans le petit carré en début de règle horizontale, est bien le type que vous voulez poser ; sinon, vous cliquez ce carré (▼) autant de fois que nécessaire pour faire apparaître le type de tabulateur désiré ;
  • Puis vous cliquez dans la règle à l’endroit où vous voulez poser le tabulateur : une marque de tabulation identique au dessin du carré apparaît. Vous pouvez répéter cette opération si vous voulez poser d’autres tabulateurs (en changeant éventuellement le type en cliquant sur le carré).

 

Pour déplacer un tabulateur :
  • Il suffit de faire un glisser / déposer sur le tabulateur concerné ;
  • En faisant cette opération, une ligne verticale permet de visualiser, à travers la page, la position du tabulateur en cours de déplacement ; et si un texte de la page est calé sur ce tabulateur, il suit le déplacement.

 

Pour supprimer un tabulateur

Il suffit de faire un glisser / déposer du tabulateur à supprimer, en dehors de la règle.

 

Mettre à jour le style du paragraphe en cours avec les tabulateurs posés

La pose des tabulateurs directement dans la règle comme nous venons de le voir est simple et pratique. Il serait intéressant de récupérer ces paramétrages dans la définition d’un style. C’est possible.

Pour cela, vous utilisez la méthode de mise au point d’un style avec l’actualisation automatique que nous avons vue ici : 2A-03c. Les styles ou l’harmonie visibles (3/3), au paragraphe 3.2.4 Mettre au point un style avec l’actualisation automatique.Trois étapes :

  • Vous modifiez le style en le mettant en actualisation automatique ;
  • Vous modifiez vos tabulateurs comme ci-dessus ;
  • Vous ‘débranchez’ l’actualisation automatique et ajuster éventuellement vos réglages enregistrés.

 

Prolongements

L’utilisation de la règle horizontale pour ces réglages se justifie dans deux cas :

  • quand vous voulez sur un paragraphe ponctuel ou un titre, réduire les marges pour mettre par exemple une bordure autour du titre qui n’occupe pas toute la ligne. Sinon, le manque de précision de cette manœuvre lui fait préférer la modification avec le paramétrage du style [F11].
  • quand vous voulez voir l’effet sur le texte, des tabulateurs posés, avant de modifier le style en conséquence.

 

La règle verticale

La règle verticale sert à se repérer en hauteur dans la page.

Les zones grisées en haut et en bas, matérialisent les marges hautes et basses. Vous pouvez les modifier comme on l’a vu pour les marges latérales. Assurez-vous seulement que votre point d’insertion est bien dans la zone de texte principal.

 

4. Délimitations et affichages particuliers

Délimitations des zones

Le texte principal et les zones particulières (en-tête, pied-de-page, notes de bas de page) sont des zones bien dessinées dans le paramétrage de page. Chaque cadre peut être matérialisé par un encadrement très discret en grisé affichée à volonté :

Dans : ▼ AffichageDélimitations du texte ;

Ce menu fonctionne comme une bascule ; quand il est actif, une case est cochée en début de ligne. L’effet est tellement discret qu’on aurait tort de s’en passer.

Cet affichage est indépendant d’une autre délimitation ponctuelle qui se présente quand on pose le point d’insertion dans une zone particulière (en-tête, pied-de-page, notes de bas de page). Une ligne en pointillé, bien visible, montre la limite de la zone. Sur cette ligne, un onglet précise sa nature avec un petit menu qui permet de gérer la zone (et la supprimer éventuellement), et de rentrer en paramétrage du style de la page.

 

La trame de fond des champs [Ctrl+ F8]

La combinaison indiquée, qui fonctionne en bascule, permet d’afficher une trame de fond pour les champs sous forme d’un fond grisé. Je rappelle qu’un champ, dans le traitement de texte, est l’équivalent d’une variable en algèbre : un contenu pour une valeur, variable en fonction du contexte. Afficher la trame de fond pour les champs consiste à indiquer, dans le texte, où sont ces variables qu’on appelle champs.

Physiquement, dans le texte, un champ est un code que le traitement de texte considère comme un caractère unique. Il suffit par exemple d’une seule frappe de [Ret Arr] à la suite du champ (ou de [Suppr] devant le champ) pour supprimer un champ même si la valeur qui apparaît normalement au fil du texte comprend plusieurs caractères.

La bascule permet d’activer la fonctionnalité le temps du contrôle.

La mise en œuvre de cette fonction est indépendante de la suivante (affichage du nom des champs).

Petite précision : cette fonction active aussi l’affichage du caractère ‘espace insécable’ obtenu avec la combinaison [Ctrl+ Maj+ Espace]. L’espace insécable ‘cole’ au mot qui le précède. On l’utilise pour ne pas dissocier une ponctuation double (‘ ;’, ‘ :’, ‘ ?’, ‘ !’, etc.) du mot qui la précède, en particulier lors d’un passage à la ligne au fil du texte. En activant la trame de fond des champs, ces espaces apparaissent avec la trame ; on les repère facilement devant les ponctuations doubles.

 

Afficher le nom des champs [Ctrl+ F9]

La combinaison indiquée fonctionne comme une bascule.

Dans le couple ‘X = 12’, ‘X’ est la variable, et ‘12’ sa valeur. L’affichage normal du texte montre la valeur des champs (‘12’ dans notre exemple). Cette bascule permet de remplacer l’affichage des valeurs par l’affichage des noms de variables (‘X’ dans notre exemple).

L’intérêt de cette fonction est évident, en particulier pour vérifier certains champs présentant des similitudes (page en cours ou total de pages, date fixe ou date du jour, figée ou mobile).

Cet affichage est totalement indépendant du choix proposé dans les impressions ordinaires, appelé Substituants de texte, le mal nommé, qui se trouve ici :

Dans : ▼ Imprimer…* ;
| LibreOffice Writer | ;
[…] Substituants de texte ;

En clair, vous pouvez très bien avoir les noms des champs affichés dans votre texte, et ne pas les avoir à l’impression. Toutes les combinaisons sont possibles. La première disposition est réglée par la bascule [Ctrl+ F9] ; la seconde est réglée par le paramétrage de l’impression lancée.

 

Les caractères non imprimables [Ctrl+ F10]

J’appelle ‘caractère non imprimable’, un caractère, souvent saisi au clavier avec une touche spécifique (ou une combinaison de touches), qui au lieu d’afficher un caractère, déclenche une action dans le flux du texte : tabulation, passage à la ligne, espace insécable, etc. (les anglo-saxons appellent cette fonction un control, et nous avons traduit par ‘caractère de contrôle’ !). Plus généralement, il s’agit de caractères tapés mais non visibles normalement.

Cette bascule permet de les afficher ou de les masquer ; la plupart de ces caractères ont un symbole associé ; par exemple, l’espace ordinaire est représentée par un petit point à mi-hauteur de ligne, le retour à la ligne par ‘¶’, etc.

Ici encore, la bascule permet de contrôler facilement la présence ou l’absence d’un caractère précis. Jamais ces caractères comme tels n’apparaissent à l’impression sauf quand ils sont mis volontairement dans le texte avec leur symbole, comme le ‘¶’ ci-dessus.

 

Les caractères masqués…

Il ne faut pas confondre les caractères non imprimables avec les caractères masqués. D’autant plus que LibreOffice entretient une confusion regrettable entre caractères masqués et paragraphes masqués qui sont aussi des fonctionnalités bien différentes.

 

Il est possible de saisir des caractères masqués ; le plus simple est de saisir le texte normalement, puis de le sélectionner, et :

Dans : ▼ FormatCaractère … *
| Effets de caractères |
[X] Masqué ;
▼ ◄OK►.

Comme vous le voyez, il s’agit d’une modification en Menu format d’un style de type Caractère.

On peut se demander pourquoi masquer des caractères. Mais le vrai problème, c’est de savoir comment afficher des caractères masqués. En fait, il s’agit d’une double détente. Voici :

  • Premièrement, il faut que vos options générales prévoient d’afficher les caractères masqués. C’est ici :
Dans : ▼ OutilsOptions… * (Options …) ;
LibreOffice Writer Aide au formatage ;
Affichage █ ;
[ X ] Texte masqué ;
▼ ◄OK►.
  • Deuxièmement, il faut que vos caractères non imprimables soient affichés avec [Ctrl+ F10]. Vos caractères masqués apparaissent alors avec une trame particulière.

 

Je réponds maintenant à la première question : les caractères masqués permettent d’imprimer des documents dans lesquels ils n’apparaissent pas. Bien qu’il soit toujours possible de le faire en cochant la case prévue ici :

Dans : ▼ Imprimer… * (Imprimer) ;
| LibreOffice Writer | ;
contenu █ ;
[ X ] Texte masqué (les caractères masqués du document seront imprimés normalement) ;

 

 

et les paragraphes masqués

Dans le même ordre d’idée, il est possible d’activer au niveau des options générales du traitement de texte, le masquage des paragraphes, et de soumettre l’affichage des paragraphes déclarés masqués à une condition entrée dans la procédure de masquage. On est là dans un domaine totalement différent : il s’agit de l’affichage conditionnel d’un passage. Sont en jeu, des variables documents, des instructions (conditionnelles et de branchement). C’est effectivement très pratique dans des mailings très personnalisés. Mais la mise en œuvre de cette fonctionnalité dépasse mon ambition pour ce manuel. Je la réserve aux experts.

 

Les erreurs orthographiques

Le contrôle orthographique est déclaré en actionnant l’icône : (♥ ‘ABC’ soulignée d’un liséré rouge [vérification automatique] ♥), dans la barre d’outils générale. C’est une bascule. Quand la fonctionnalité est active, l’icône apparaît en relief.

Toutes les anomalies du texte sont signalées par le même liseré rouge quand la fonctionnalité est active. Il s’agit d’erreurs dans l’orthographe des mots, mais pas dans les accords (en nombre ou genre, pour les noms, adjectifs ou verbes).

Ce contrôle orthographique se fait dans la langue déclarée pour le passage.

Toutes les précisions sur ce contrôle et la manière d’y faire suite sont décrites dans le chapitre 2B-06. Le confort en saisie.