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Sommaire
- Présentation.
- Mettre en route son ordinateur :
- Précautions indispensables ;
- Le lancement ;
- Ready ! ;
- Résumé important ;
- Premiers secours lors d’un lancement défectueux :
- 1. Refaire un essai ;
- 2. Blocage en cours de bott-strapping ;
- Bonnes pratiques de prévention (anti-virus, mises à jour, déconnexion Internet, sauvegardes).
- 2. Arrêter son ordinateur :
- Précautions préalables ;
- Forcer l’arrêt à bon escient ;
- Nettoyer les conséquences d’un arrêt forcé.
- 3. Cas particuliers :
- Mise en veille ;
- Redémarrer sans modération ;
- Reprendre une sauvegarde système ;
- Mettre l’ordinateur au rebut.
Présentation
Quand on prend en main une voiture, il est important de savoir comment démarrer et surtout comment s’arrêter et couper le moteur. Avec un ordinateur, c’est pareil. Les précisions de ce chapitre ne seront sans doute pas superflues…
1. Mettre en route son ordinateur
Précautions indispensables
Nous vivons dans un monde où la qualité allant de soi, on ne se pose plus trop de questions avant de démarrer un système complexe, que ce soit un ordinateur, une voiture ou même une machine à laver. Pourtant, tout aviateur déroule une check-list avant de décoller. Par sécurité.
Pour un ordinateur, la check-list est courte :
- Si l’unité centrale fonctionne sur le secteur, est-elle branchée ? Le disjoncteur n’a-t-il pas sauté ? N’y a-t-il pas une panne secteur ?
- L’écran est-il bien relié à l’unité centrale ? Le câble n’est-il pas débranché, ou mal enfoncé dans des prises non vissées ? L’écran est-il alimenté (normalement un voyant discret est allumé quand il est sous tension) ?
- Le clavier et la souris sont-ils bien connectés. Certains dispositifs sans fil ont un interrupteur qui permet d’économiser les piles. L’interrupteur n’est-il pas sur Off ?
Certaines précautions de sécurité sont indispensables. L’unité centrale doit être posée de telle façon qu’elle soit à l’abri des chocs et stable au moins pendant la phase de lancement. Les tablettes et autres systèmes sans disques durs rotatifs ne sont pas concernés par ces précautions.
Tous les systèmes électroniques sont sensibles aux variations de température, comme aux phénomènes de condensation qui les accompagnent. Quand un matériel a séjourné dans le froid par exemple, il est impératif de le laisser prendre la température ambiante, sorti des cartons, pendant trois ou quatre heures, avant de l’allumer. Ce qui est nuisible, ce sont les variations fortes de température. Un ordinateur stocké dans le froid, mis en route avant d’avoir pris la température ambiante va chauffer trop vite : des incidents de fonctionnement seront inévitables !
Le lancement
Le lancement commence quand on appuie sur le bouton qui met l’ordinateur sous tension. Pour comprendre les anomalies éventuelles, il faut savoir ce qui se passe alors. Quand un moteur électrique démarre, comme un aspirateur par exemple, les premières impulsions lancent le moteur ; il commence à tourner doucement ; puis de plus en plus vite pour atteindre sa vitesse de croisière.
Dans un ordinateur, la mise sous tension démarre un petit système électronique autonome. Ce système déroule un tout petit programme enregistré dans une mémoire figée (non modifiable), permanente (c’est-à-dire gardant les informations même quand le courant est coupé) et soudée sur la carte principale. Ce programme dans cette mémoire fait donc partie du matériel. On l’appelle le programme de boot.
Le boot va lire l’amorce du système d’exploitation (le programme qui fait marcher l’ordinateur en dialogue avec son utilisateur). Ce système d’exploitation est enregistré sur le disque car il évolue ; des mises à jour sont fréquentes ; une mise à jour Windows écrase la partie du système qui est périmée et la remplace par une nouvelle. Pour que l’ordinateur puisse fonctionner normalement, ce système d’exploitation doit être transféré du disque dur vers la mémoire, celle qui ne fonctionne que lorsque l’ordinateur est sous tension. Le boot met le système d’exploitation dans la mémoire principale et lui donne la main.
Donc, s’il y a un défaut dans le fonctionnement du disque, de la mémoire ou tout simplement dans l’alimentation de l’ordinateur, celui-ci ne peut pas démarrer correctement.
Cette première phase s’appelle le boot-strapping, littéralement : « se soulever en tirant sur ses lacets », allusion à une célèbre légende allemande dans laquelle le baron du Münchhausen se sauve avec son cheval en se tirant par les cheveux (un film a été tiré, il y a quelques années). L’ordinateur prend vie en soulevant à partir de ses mémoires inertes.
Ready !
Dans les anciens ordinateurs, quand le système d’exploitation était chargé, il restait en attente de commande. Sur l’écran, un mot : Ready signifiait que l’ordinateur était prêt et que c’était à l’utilisateur d’intervenir. On appelait ce mot « L’invite » sous-entendu « à taper une commande au clavier ». Aujourd’hui, l’écran est rempli d’icônes dans tous les coins qui sont autant d’invites à cliquer pour lancer des opérations. On peut même en lancer plusieurs en même temps (multi-tâche).
Si vous avez prévu plusieurs utilisateurs, la première invite attend le nom d’un utilisateur. Si l’utilisateur reconnu est doté d’un mot de passe, la deuxième invite attend ce mot de passe dans une zone masquée (les caractères tapés ne sont pas visibles, simplement matérialisés par un symbole).
Résumé important
Il faut bien comprendre les deux temps, les deux périodes dans le lancement de l’ordinateur :
1. Le démarrage proprement dit dont je viens de parler : chargement du système d’exploitation, ouverture de tout un tas de fichiers de paramètres, lancement de sous-marins de surveillance… Ce chargement se termine par l’affichage du bureau et l’attente d’une opération de la part de l’utilisateur
2. Le fonctionnement ensuite : l’utilisateur lance une opération en cliquant sur une icône du bureau ou sur un programme dans un dossier de l’explorateur (fonctionnalités système, application, programme…) et l’ordinateur l’exécute. Désormais, il est possible de lancer plusieurs tâches simultanément.
Une anomalie dans le premier temps nécessite l’intervention d’un spécialiste qui évaluera l’étendue des dégâts (alimentation électrique, disque dur ou mémoire). Une anomalie dans le deuxième temps est souvent du domaine de l’application lancée.
Premiers secours lors d’un lancement défectueux
Si le démarrage ne se passe pas bien, et avant d’aller porter la machine chez le revendeur, vous devez essayer quelques premiers secours.
1. Refaire un essai
Refaire un essai de démarrage est la première solution à mettre en œuvre.
Vous devez arrêter l’ordinateur en force (voir plus bas). L’idéal, pour mettre toutes les chances de votre côté, est de débrancher l’alimentation électrique pendant cinq minutes. (Il y a dans le système électrique des condensateurs qui accumulent l’électricité ; en attendant quelques minutes, vous permettez aux condensateurs de se vider, évitant ainsi de polluer un nouveau démarrage).
Ensuite, vous relancez l’ordinateur. Si ça marche, la prudence voudrait qu’on arrête tout de suite normalement le système et qu’on aille voir le revendeur avec la machine en lui expliquant ce qui s’est passé. Il comprendra. C’est peut-être le câble qui n’est plus en bon état et fait des courts-circuits. C’est peut-être le bloc alimentation qui est en défaut avec des pannes fuyantes. Sur un fixe, on peut le changer (c’est moins cher que de changer d’ordinateur) ; sur un portable, c’est difficile pour ne pas dire impossible. Si ça vient du disque, c’est le moment de vérifier la disponibilité des sauvegardes…
2. Blocage en cours de boot-strapping
L’écran reste vide ; le disque ne tourne plus (le voyant est éteint). Il y a quelque chose qui bloque au moment où le système d’exploitation est chargé sur le disque dur. Ce chargement se fait par strates. Le blocage se fait sur une strate. Que faire ?
Il est possible sous Windows de « démarrer sans échec ». Windows peut le proposer spontanément après un incident (arrêt intempestif, par exemple). Il ne faut pas hésiter à choisir cette solution. L’écran est un peu curieux. Le démarrage peut aussi être un peu plus lent. Mais ce n’est pas grave Quand l’ordinateur a terminé sa première phase, le plus simple est de lancer un redémarrage (normal, cette fois) : tout redevient en ordre. Cette manière de faire est écologique ; elle est sûre ; elle nettoie parfaitement l’incident passé, supprimant toutes ses conséquences.
Sinon, vous pouvez demander ponctuellement un démarrage sans échec. Quand l’ordinateur démarre, il affiche un message qui s’efface rapidement. Ce message précise qu’en appuyant sur telle touche de fonction, le système démarrera en mode sans échec, ou un message équivalent. Soyez attentif pour lire ce message et noter quelle touche il faut taper ([F1], [F4], [F8], parfois [Esc]). Il serait judicieux de ne pas attendre un incident pour chercher à noter cette touche, variable suivant les constructeurs. Il vous suffit alors, dès que vous avez appuyé sur l’interrupteur de mise en route, de taper cette touche plusieurs fois à la suite, sans précipitation, jusqu’à ce que le système pose ses questions, dont celles du démarrage sans échec. Vous continuez alors comme indiqué au paragraphe précédent.
Bonnes pratiques de prévention
Nous aborderons les détails de ces bonnes pratiques plus loin. Je n’en donne ici qu’un aperçu.
C’est souvent au démarrage qu’une infestation du système par un virus se manifeste. La meilleure prévention est donc d’avoir un anti-virus, à jour, et en service.
Il se peut aussi que, pour de multiples raisons, le système d’exploitation, ou une de ses strates, soit corrompu. Pour éviter ces corruptions, je ne saurais trop vous conseiller de tenir votre système à jour en étant abonné aux mises à jour automatiques avec Windows Update.
La pratique d’Internet, même intensif, ne justifie pas d’être connecté en permanence à la Toile. Il faut avoir le réflexe de se déconnecter pour éviter des intrusions qui sans viser nécessairement le vol de données, peuvent se solder par une infestation et la perte de son système.
Et comme on n’est jamais à l’abri d’un accident, il est impératif de disposer de sauvegardes.
2. Arrêter son ordinateur
Il faut arrêter son ordinateur en respectant la procédure du constructeur et du système d’exploitation. C’est le seul moyen de préserver le système d’une corruption qui pourrait aller jusqu’à la paralysie totale. Arrêter un ordinateur consiste à lancer un programme particulier ; de même qu’on lance le programme traitement de texte pour faire du traitement de texte, de même on lance le programme Arrêter pour arrêter l’ordinateur. Cette procédure d’arrêt s’appelle le shutdown (fermeture, baisser le rideau d’une boutique).
Pratiquement sous Windows, il faut appeler cette fonctionnalité en cliquant sur l’icône Windows en début de la barre des tâches, et dans la fenêtre qui s’affiche, cliquer sur Arrêter. La procédure se termine par la mise hors tension automatique.
Précautions préalables
Il est fortement conseillé de fermer toutes les applications ouvertes avant de lancer le shutdown. Car, ce faisant, on est sûr que tous les travaux en cours seront sauvegardés. Normalement le shutdown vérifie et propose de fermer les applications ouvertes. Mais ça peut ne pas marcher à tous les coups, surtout pour des applications un peu exotiques.
Forcer l’arrêt à bon escient
Si le shutdown ne marche pas, il faut forcer l’arrêt.
Sur un poste fixe, sans batterie, il suffit de couper l’alimentation électrique. C’est ce qui se passe en cas de coupure de courant sur le secteur. Sur un portable, il faut le débrancher du chargeur et retirer la batterie.
En général, il est possible de forcer l’arrêt en tenant l’interrupteur de marche/arrêt enfoncé pendant une dizaine de secondes (sur les fixes ou les portables).
Dans tous les cas, un arrêt forcé laisse le système dans un état instable, source de problèmes. Au redémarrage, le système signale que l’arrêt précédent a été forcé et propose de récupérer l’environnement : il faut accepter. Mieux, une fois ce démarrage de sauvetage terminé, je préconise de redémarrer l’ordinateur. En effet, il peut rester des fichiers temporaires en attente de nettoyage lors du prochain redémarrage. Cela n’est pas grave ; sauf si un nouvel arrêt forcé intervient. Dans ce cas, il pourrait y avoir un réel problème. En redémarrant immédiatement l’ordinateur, on se met à l’abri de ce souci.
Nettoyer les conséquences d’un arrêt forcé
Certaines applications gèrent les mises à jour de fichiers ou de documents de telle façon que le document reste verrouillé s’il n’est pas sauvegardé ou fermé correctement. Il est alors impossible de l’ouvrir à nouveau, ou de le modifier. C’est ce qui se passe dans le cas d’un arrêt forcé : les fichiers ouverts sur lesquels vous travailliez, restent verrouillés, et ils peuvent ne plus être disponibles pour une reprise du travail.
Par exemple, LibreOffice crée temporairement pour chaque fichier (document, tableau, etc.) en cours de modification, un marqueur dans le même dossier que ce fichier, dont le nom commence par « .~lock. » suivi du nom du fichier. Ce marqueur est effacé quand le fichier est sauvegardé ou fermé sans sauvegarde. En cas d’arrêt forcé, ce marqueur reste présent sur le disque, indiquant par là que le fichier correspondant est verrouillé. Suivant les cas, quand le système cherche à ouvrir ce fichier verrouillé, soit il y a refus, soit le fichier n’est ouvert qu’en lecture, rendant sa modification impossible.
La solution consiste alors à effacer manuellement ces marqueurs pour que les fichiers correspondants soient déverrouillés et redeviennent exploitables normalement. Ils se suppriment comme n’importe quel autre fichier.
De toutes façons, après un arrêt forcé il est judicieux de faire un nettoyage des registres avec un utilitaire comme Ccleaner. Dans le même temps, on pourra aussi nettoyer tous les fichiers temporaires. Mais Ccleaner ne fait pas le nettoyage des marqueurs évoqués ci-dessus, qui doivent être supprimés individuellement et manuellement.
3. Cas particuliers
Mise en veille
Indispensable sur les portables pour des soucis d’économie de batterie, la mise en veille est une fonctionnalité intéressante, mais qu’il faut savoir gérer astucieusement. Pendant longtemps, la mise en veille provoquait des problèmes délicats avec certaines applications quand des documents étaient ouverts au moment de la mise en veille.
De quoi s’agit-il ? Initialement, la mise en veille simulait l’arrêt de certains composants (l’écran, le disque dur) en organisant le réveil à la demande de l’utilisateur. De ce fait, la mise en veille est associée de très près aux procédures d’économie d’énergie. Elle se paramètre dans les mêmes endroits.
Il est bon de programmer l’extinction de l’écran au bout d’une certain période d’inutilisation. C’est bon pour les économies d’énergie et pour la longévité de l’écran. Cette durée de latence avant extinction dépend de votre manière d’utiliser l’ordinateur. Il faut savoir aussi que le réveil de l’écran est immédiat à la moindre sollicitation de la souris ou à la frappe de n’importe quelle touche au clavier.
La mise en veille peut concerner aussi le disque dur. C’est un organe qui s’use à l’usage, moins que l’écran cependant, et qui consomme aussi un peu d’énergie électrique. Il faut savoir que plusieurs travaux se font automatiquement quand l’ordinateur n’est pas utilisé (indexation, défragmentation programmée, etc.) ; il n’est donc pas judicieux de programmer la mise en veille du disque dur avec les mêmes paramètres que pour l’écran. Le réveil prend une seconde de plus que l’écran.
Que ce soit au réveil de l’écran ou du disque dur, il est possible d’associer à la procédure de réveil, la saisie du mot de passe pour éviter qu’un visiteur ait accès à votre système à cette occasion.
Enfin, il existe une veille prolongée : le système est arrêté, mais toutes les applications ouvertes au moment de cette mise en veille seront actives, avec leur environnement, au moment du réveil. Le réveil est l’équivalent ici à un redémarrage. C’est avec ce système de veille que les incidents sont les plus fréquents.
Sur un portable, sont associés aussi le choix des performances, la luminosité de l’écran, et toutes ces fonctions qui consomment de l’énergie. Pour cette raison, le système d’exploitation propose deux paramétrages : une quand l’ordinateur est sous tension, et une autre quand l’ordinateur fonctionne sur piles.
Redémarrer sans modération
La fonction Redémarrer est accessible dans un menu qui s’ouvre en cliquant la flèche à côté du bouton ◄ARRETER► (dans la fenêtre de démarrage ouverte en cliquant sur l’icône Windows en début de barre des tâches). Cette fonction cumule l’arrêt normal de l’ordinateur et son démarrage. Avec une nuance, importante dans certains cas, que l’alimentation électrique n’est pas coupée.
La pièce la plus fragile d’un ordinateur est son bouton de marche/arrêt. L’opération la plus exigeante pour un ordinateur, celle qui le fait vieillir et le fragilise, est la mise sous tension ou la mise hors tension. La fonction Redémarrer est donc écologique, économe, et salutaire ; elle doit être privilégiée.
Reprendre une sauvegarde système
Rentabilité oblige, les constructeurs ne fournissent plus de système d’exploitation sur support externe. Et sauf dans des filières exotiques, quand vous achetez un ordinateur, le système d’exploitation est déjà installé, « prêt à l’emploi ».
Au mieux, une copie de ce système est enregistré dans une partition du disque dur dédiée. Au pire, il vous revient de créer vous même une sauvegarde de ce système sur un jeu de plusieurs DVD (en prévoir une dizaine). On y pense rarement dans l’euphorie des premiers moments. C’est pourtant une opération indispensable.
Car il peut arriver qu’à la suite d’un virus ou d’un défaut partiel du disque dur, le système d’exploitation doive être réinstallé. Et ce n’est possible qu’à partir d’une sauvegarde de ce système.
Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’informatique, surtout dans ces frontières un peu floues entre matériel et logiciel, je vous conseille vivement de confier la réinstallation de votre système d’exploitation à un professionnel. Le coût de cette intervention sera largement compensé par l’absence de risques inutiles, par votre confort et par la fiabilité du résultat. Ce qui ne vous dispense pas de faire la sauvegarde initiale dont j’ai parlé plus haut. De plus, depuis cette sauvegarde, il y a certainement eu de nombreuses mises à jour de ce système d’exploitation ; un professionnel saura gérer ces mises à jour astucieusement.
Mettre l’ordinateur au rebut
Quand vous déciderez de vous séparer de votre ordinateur devenu obsolète, voici quelques conseils.
Les ordinateurs se jettent dans des déchetteries, et dans des conteneurs spécialisés pour le matériel électronique. Certains composants sont toxiques, d’autres ont une grande valeur de récupération. Pour l’avenir de la planète, c’est un geste élémentaire. Vous pouvez aussi le laisser au fournisseur auquel vous achetez votre nouvel ordinateur ; mais renseignez-vous avant…
Vous pouvez vous interroger aussi sur le devenir de vos données. Pour les tablettes et autres smart-phones, la solution radicale pour supprimer vos données consiste à faire tremper votre matériel : l’eau rendra la mémoire totalement inaccessible. (Inversement, pour récupérer un smartphone tombé dans l’eau : ouvrez-le immédiatement, épongez le maximum d’eau, et trempez-le au moins deux jours dans un paquet de riz bien fermé ; le riz absorbera l’humidité restante, et vous avez des chances de récupérer un outil qui marche).
Pour les disques durs, il ne suffit pas d’effacer les fichiers et de vider la Corbeille. N’importe quel outil de récupération vous permettra de retrouver vos données. Car effacer un fichier ne supprime pas le fichier, mais seulement sa présence dans le répertoire des fichiers, liste que le système utilise pour le retrouver. Donc, si vous avez des secrets d’état à faire disparaître, il vous faudra utiliser un programme pour cela : les fichiers que vous indiquerez vouloir supprimer seront purement et simplement réécrits avec autre chose d’aléatoire. Les informations initiales seront alors inaccessibles.