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Sommaire
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(Première section)
- Présentation
- 1. Les formats : théorie,
- Le format Page,
- Le format Paragraphe,
- Le format Caractère.
- 2. Gestion des styles,
- Les styles : gestion et application,
- Trois façons d’appliquer les styles,
- Le concept de Style dans LibreOffice.
- 2. Gérer les styles (suite)
- 2.1 Les procédures de base,
- > Ouvrir la fenêtre de gestion des styles,
- > Afficher la liste des styles d’un type TTT,
- > Sélectionner un style SSS de type TTT,
- > Ouvrir la fenêtre de gestion d’un style SSS de type TTT.
- 2.2 Fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe ;
- 2.3 Fenêtre de gestion des styles de type Page ;
- 2.4 Fenêtre de gestion des styles de type Caractère ;
- 2.5 Fenêtre de gestion des styles de type Cadre ;
- 2.6 Fenêtre de gestion des styles de type Listes et numérotations.
- 2.1 Les procédures de base,
- 3. Appliquer le styles au texte,
- 3.1 Créer un nouveau style,
- à partir d’un style existant SSS de type TTT,
- à partir du document en cours,
- en important les styles d’un autre document.
- 3.2 Modifier un style,
- 3.2.1 Modifier ponctuellement, localement, le style d’un passage,
- 3.2.2 Modifier un style SSS enregistré,
- 3.2.3 Actualiser un style,
- 3.2.4 Mettre au point un style avec l’actualisation automatique.
- 3.3 Appliquer un style à un passage,
- 3.3.1 Saisissez votre texte dans un style choisi au départ,
- 3.3.2 Modifiez le style d’un passage,
- 3.3.3 Utilisez les raccourcis-clavier,
- 3.3.4 Solutionnez les styles récalcitrants,
- 3.3.5 Utilisez les modèles.
- 3.4 Changer le style d’une page,
- Poser un saut de page avec changement de style,
- Modifier le style d’une page logique,
- Changer le style de page d’un passage.
- 3.1 Créer un nouveau style,
- 4. Exemple : rédiger un rapport en utilisant les styles.
Présentation
Nous abordons avec ce chapitre, la technique centrale du traitement de texte. Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose de ce manuel, c’est ce chapitre. Comme le titre l’indique, nous allons apprendre à mettre une harmonie dans les documents, une harmonie visible. J’aurai pu mettre en sous-titre : ‘Comment produire une excellente présentation’.
Prenez un document légèrement conséquent : il se présente sur deux niveaux : le contenu du texte et sa structure visible avec ses Titres et Sous-titres. Chacun de ces niveaux a son importance pour la compréhension globale. Des plats bien présentés nous mettent en appétit, n’est-ce pas ? Eh bien, une bonne présentation des textes nous donne envie de comprendre ce qu’ils veulent dire.
Soigner la présentation lors de la création du document est une chose ; préserver l’harmonie en cas de modification en est une autre. La souplesse est le gros avantage de la bureautique. Encore faut-il que cette souplesse ne s’exerce pas au détriment de l’harmonie qui veut que tous les sous-titres de niveau 2, par exemple, se présentent de la même façon. Et que si l’envie vous prenait de modifier cette présentation pour un sous-titre précis, il serait judicieux que les autres sous-titres de même niveau soient modifiés de la même façon.
Dans LibreOffice, les Styles jouent ce rôle de formatage harmonisé des titres en particulier, et des textes en général. Ce serait déjà une raison suffisante pour les adopter.
Il existe une deuxième raison. Dans cette alchimie subtile entre le fond et la forme, les styles nous donnent à apprivoiser les tours de mains qui rentrent dans une œuvre écrite, du caractère jusqu’au niveau du document tout entier ; approche longtemps réservée aux compétences et à l’art des imprimeurs ; approche désormais accessible à tout utilisateur de traitement de texte. Profitons-en, donc, pour notre plaisir de graphomane et pour celui de nos lecteurs.
Je vous propose d’étudier les styles en trois étapes : théorie, gestion et application. La théorie est indispensable pour bien poser ce dont nous parlons. La gestion est l’ensemble des opérations concernant les styles : leur définition, l’enregistrement de leur caractéristiques, leurs modifications, leurs tests, etc. Enfin l’application est l’ensemble des opérations associant les styles et le texte pour sa mise en forme.
Pratiquement, la première section, Théorie, présentera les différents formats, et ce qui les distinguent, en insistant sur les détails pour donner une consistance certaine à ces notions de formats et de styles. Dans la deuxième section, nous aurons deux temps : le premier nous permettra de parler de l’accès aux fenêtres de gestion dans LibreOffice, entre l’appel de la gestion des styles et la fenêtre pour gérer un style particulier ; le deuxième temps sera une présentation détaillée des fenêtres de gestion de tous les types de styles. Comme un mode d’emploi de ces fenêtres. Enfin, la dernière section sera essentiellement opérationnelle.
Au fil du texte…
Le format dans lequel la frappe donne naissance au document, comprend en fait plusieurs niveaux :
- la page (dimension, orientation, marges, fond, bordures).
- le paragraphe : dans la page, des blocs de lignes : les paragraphes. Un paragraphe commence sur une nouvelle ligne ; il se termine par un retour à la ligne.
- dernier niveau : à l’intérieur des paragraphes, des mots composés de caractères.
Il est impératif de bien comprendre cette structure à trois niveaux qui est toujours présente, dans tous les documents. La plupart des utilisateurs connaissent le format caractère et savent par exemple mettre un mot en gras ou en italique ; d’autres moins nombreux connaissent le format paragraphe et utilisent son paramétrage pour des citations ou une mise en exergue particulière ; moins nombreux encore sont ceux qui utilisent ce format pour la mise en forme hiérarchisée des titres, qui du fait qu’ils tiennent généralement sur une ligne ne sont pas considérés comme des paragraphes. Ils en ont pourtant le caractère essentiel : une ligne entre deux retours à la ligne. Enfin, très peu connaissent le format page jouant sur ses possibilités pour enchaîner, par exemple, des pages avec des colonnes ou des pages en mode paysage pour des tableaux, au milieu de textes en mode portrait.
1. Les formats : théorie
Cette section détaille sur le plan conceptuel ce que sont les différents formats, ces ensembles de caractéristiques conditionnant la mise en forme du texte.
Le format Page
Une page est le cadre dans lequel le texte se coule ; le résultat est visible sur la feuille affichée ou imprimée.
Le format Page précise, entre autres :
- La dimension de la page : A4, A5 ou autre.
- Son orientation : portrait (le grand côté est vertical) ou paysage (le grand côté est horizontal).
- La marge en haut, distance entre le haut de la feuille et le début de la zone du texte de la page ; à cette occasion, l’unité de mesure est à préciser, par exemple : le cm. Ne pas confondre marge haute avec l’en-tête de page, un paragraphe particulier qui se répète sur toutes les pages.
- Semblablement, la marge en bas, entre la fin de la zone du texte de la page et le bord inférieur de la feuille. Ne pas la confondre, elle aussi, avec le pied-de-page.
- Une marge gauche et une marge droite. Comme pour les marges haut et bas, c’est la distance entre le bord de la feuille et la bordure verticale de la zone du du texte.
Accessoirement, il est utile de préciser :
- Si les pages se présentent en recto seul, ou en recto-verso (en vis-à-vis, et les marges latérales seront qualifiées alors d’intérieures et d’extérieures).
- Si à l’impression, cette page doit sortir sur un papier particulier, dans quel bac de l’imprimante il est logé (feuille cartonnée pour la couverture), ceci ne concernant que les heureux propriétaires d’imprimantes sophistiquées.
- Si les pages doivent avoir un fond de couleur (laquelle) ou avec une image (quel fichier et quelle disposition dans la page).
- Si une bordure doit encadrer le texte de la page, et avec quelles caractéristiques (forme, épaisseur et couleur du trait, distance par rapport au texte, etc.).
- Si le texte doit être disposé sur une ou plusieurs colonnes (comme dans un journal), et comment les matérialiser (largeur de chacune, espace entre elles, séparation éventuelle par un trait vertical).
Une page peut contenir des notes en bas de la page. Dans ce cas, cette zone sera précisée par :
- L’espacement vertical la séparant de la fin du texte.
- La marque éventuelle de sa séparation avec le texte (tiret – longueur, forme, position et espacement avant et après).
- Sa hauteur maximale dans la page.
- Éventuellement, ses propres caractéristiques de mise en forme : marges gauche et droite, bordure et couleur de fond.
Les en-têtes et pieds-de-page sont des zones qu’on peut trouver en début ou fin de toutes les pages. Pour chacune de ces zones, il est alors utile de préciser :
- Si le contenu est identique pour les pages de gauche et les pages de droite (quand les pages sont disposées en vis à vis).
- Leurs caractéristiques de mise en forme : marges, droite et gauche, bordure et couleur ou image de fond.
- Leur hauteur, en cm, et leur élasticité (figée ou adaptée au volume variable de leur texte).
- L’espacement vertical fixe ou proportionnel les séparant du texte.
Le format Paragraphe
Le paragraphe, en traitement de texte, est une suite de lignes terminée par le caractère habituellement invisible (¶). Ce caractère et d’autres habituellement invisibles peuvent être visualisés avec [Ctrl+ F10], jouant en bascule. Ce caractère ¶ est posé en tapant [Entrée] à l’endroit où est le point d’insertion. Le texte affiché se poursuit alors au début de la ligne suivante. Cet effet du passage à la ligne sera toujours effectif à cet endroit du texte, même si la largeur des lignes diminue ou augment, suite à la modification de la mise en forme de la page ou du paragraphe.
En règle générale, comme un paragraphe commence toujours au début d’une nouvelle ligne, nous pouvons donc considérer que le paragraphe est un paquet de lignes.
Mais éventuellement, le paragraphe peut ne contenir qu’une seule ligne, quand la touche [Entrée] est actionnée sur la même ligne que le premier caractère de cette ligne. C’est le cas pour les titres qui habituellement, tiennent sur une seule ligne.
Observez le paragraphe précédent intitulé Le format Page : il montre deux types de paquets de lignes :
- du texte courant, occupant toute la largeur de la page, justifié (aligné à droite et à gauche) : « Une page est le cadre dans lequel… »
- des paragraphes de détail : le bord gauche du texte est en retrait vers la droite ; la première ligne commence par une puce en retrait à gauche par rapport à la bordure du paragraphe ; le texte est cependant toujours justifié comme dans les paragraphes ordinaires : « • La dimension de la page… ».
Dans un paragraphe, les mots sont caractérisés par un format de type Caractère, dont je présenterai les caractéristiques au paragraphe suivant. Les caractéristiques d’un style de type Caractère sont toujours associées à la définition d’un format Paragraphe.
Ses autres caractéristiques précisent le positionnement du paragraphe dans la page au fil du texte :
- L’alignement vertical des lignes : à gauche (habituel quand on écrit de gauche à droite), à droite (original), centrée (effet de pyramide), justifiée (alignées à droite et à gauche) ;
- L’espacement vertical entre les lignes (interligne) ;
- L’espacement vertical avant et après le paragraphe, ajoutés à l’interligne habituel : ils permettent de faire mieux ressortir le paragraphe (surtout pour les titres) ;
- Le cadrage horizontal des lignes du paragraphe par rapport aux marges latérales de la page ; avec un retrait supplémentaire éventuel pour la première ligne (éventuellement négatif pour un retrait en marge).
Cette richesse permet d’imaginer des paramétrages de paragraphes bien différents entre des titres et des paquets de lignes.
Par exemple, pour un paragraphe titre, les caractéristiques Caractère (taille, épaisseur de la fonte, police), et les espacements verticaux, avant et après (pour mettre le titre en valeur) seront déterminants pour l’aspect visuel du texte dans la page.
Inversement, pour un paragraphe paquet de lignes, les caractéristiques Caractères seront facilement standard, mais l’interligne, la justification et le cadrage horizontal des lignes seront très importants pour l’allure du texte.
Cette distinction entre Titres et paquets de lignes me permet de préciser que le format d’un texte n’est, normalement, jamais identique à celui du titre qui le précède et dont il dépend. Mais par ailleurs, Titres et Paquets de lignes étant, formellement, tous les deux des paragraphes, ils seront paramétrés avec le même outil. Nous verrons que LibreOffice n’a pas d’états d’âme à proposer un seul cadre de paramétrage pour les titres et les paquets de lignes. En revanche, l’expérience nous prouve que les utilisateurs sont souvent déroutés par ce paradoxe…
Les caractéristiques d’un format Paragraphe peuvent aussi concerner d’autres détails. Exemples :
- Le paragraphe doit-il commencer par une lettrine ? Une lettrine est la première lettre (ou le premier mot) du paragraphe, agrandie sur plusieurs lignes. Quelles caractéristiques donner à la lettrine ?
- Les mots peuvent-ils être coupés (opération dite de césure pour éviter des espacements allongés au milieu d’une ligne justifiée), et dans quelles conditions (nombre de lettres minimum en fin et en début de ligne, nombre de lignes maximum successives faisant apparaître une coupure avec le tiret en fin de ligne) ?
- Combien de lignes minimum doivent apparaître en fin de page (pour un début de paragraphe – on parle de lignes orphelines, sous-entendu de la fin du paragraphe) ou en tête de page (pour une fin de paragraphe – on parle de lignes veuves sous-entendu du début du paragraphe) ?
- Le paragraphe (titre) doit-il être sur la même page que le paragraphe paquet de lignes qu’il annonce ? Dans l’affirmative, et si la place est insuffisante en fin de page pour poser le titre et le nombre de lignes de lignes orphelines du texte, le paragraphe (titre) doit-il être décalé en page suivante pour apparaître au-dessus de son (paragraphe) texte ?
- Quelles tabulations utiliser dans ce paragraphe, comme si on écrivait dans des colonnes ?
- etc.
Il est très important de bien comprendre cette notion de paragraphe, et ses deux formes : titre et paquet de lignes.
Il existe aussi une autre forme de paquet de ligne, qu’on appelle alinéa, provoqué avec [Maj+ Entrée]. Je l’évoque, car on la trouve assez souvent. Mais je la déconseille car elle prête à confusion, et on peut remplacer son utilisation par un style particulier de paragraphe. La caractéristique principale de l’alinéa se remarque dans la succession de deux alinéas : le passage à la ligne se fait dans le même paragraphe ; l’espacement vertical prévu au début et à la fin du paragraphe n’apparaît donc pas.
Le confort donné par le formatage des paragraphes commence à être perceptible, n’est-ce pas ? Formater une page est exceptionnel (une ou deux formats, trois au maximum par document) ; formater un paragraphe devrait être un réflexe, que ce soit pour les titres et leur arborescence, ou pour les paquets de lignes : texte courant, citations, remarques, etc.
Le format Caractère
Tout caractère tapé dans un traitement de texte est affiché avec des caractéristiques qui constituent son format.
Caractéristiques d’un caractère :
- La police, c’est-à-dire la forme des caractères [1] ; on distingue les polices ‘sérif’ qui se caractérise avec des rebords perpendiculaires en fin de jambages (Times New Roman) ; et les polices ‘sans sérif’ comme la police ordinaire de ce texte (Verdana).
- La taille des caractères, car chaque police permet, généralement, de faire des caractères de toutes les tailles.
- L’effet sur ce caractère ou le positionnement : gras, italique, souligné, barré, indice, exposant ; couleur du caractère ou de de son fond (effet stabylo), etc.
Dans les mots, qui sont des suites de caractères, l’espacement entre les lettres est une caractéristique supplémentaire : classique, condensé ou étendu.
2. Gestion des styles
Les styles, gestion et application
Les traitements de texte, dès les premiers programmes, proposaient une gestion des formats de type caractère avec le gras, l’italique et le souligné. Il était normal que l’évolution envahisse tous les types (Page et Paragraphe), en proposant des caractéristiques de plus en plus nombreuses. Aujourd’hui, LibreOffice propose une gestion de ces formats en les appelant des Styles, qu’il regroupe en cinq types : Page, Paragraphe, Caractère correspondant parfaitement aux formats que nous venons d’analyser, mais en plus, les styles Cadre et Listes et numérotations.
Dans ce chapitre, 2A-03. Les styles ou l’harmonie visible, nous allons étudier essentiellement les styles de type Page, Paragraphe et Caractère. Nous étudierons le style de type Cadre au chapitre 2A-04. Insérer une image et les listes au chapitre 2A-05. Les listes.
Un style met en jeu deux dynamiques : sa gestion qui consiste à enregistrer toutes ses caractéristiques, à les modifier, à les mettre au point, à créer des variantes, etc. C’est l’objet de cette section. Son application comme le mot l’indique est l’opération qui plaque un style sur un texte ; ce sera l’objet de la section suivante.
Trois façons d’appliquer un style.
- En ne faisant rien : le traitement de texte adopte alors les formats standards ; c’est le comportement des utilisateurs non avertis. Ils utilisent les styles sans le savoir, comme M. Jourdain faisait de la prose.
- En modifiant le cadre a posteriori, quand la frappe est faite.
- Cette méthode est idéale pour apporter une modification ponctuelle (sans modifier le style prédéfini éventuellement utilisé). Elle s’impose dans l’utilisation des formats standards.
- Mais elle va à l’encontre d’une harmonisation élémentaire commune à tout le document. Car une mise à jour ultérieure (du style utilisé pour cette modification ponctuelle, par exemple dans une volonté d’harmonisation) est toujours aléatoire dans sa globalité.
- Ou enfin, en utilisant des styles prédéfinis et en choisissant celui qui convient avant de commencer la frappe. Ce devrait être la méthode de base : quand on veut écrire en rouge on choisit d’abord un crayon rouge, et ensuite on écrit !
La deuxième méthode (modification a posteriori) s’applique en deux temps : sélectionner le caractère, le mot ou le paragraphe à affecter, puis appeler la gestion ponctuelle :
Dans : ▼ Format ▼ Caractère… *ou dans : ▼ Format ▼ Paragraphe… * ;
ou dans : ▼ Format ▼ Page… *
Retenez bien cette procédure. Je l’appelle la méthode ‘Menu Format’ car elle utilise les fonctionnalités Format du menu général. J’y reviendrai de temps à autres, car elle est incontournable.
La troisième méthode, ma préférée, (utilisation de cadres prédéfinis) est accessible :
Directement par la touche [F11] *(ou) dans : ▼ Format ▼ Styles et formatages *
(L’effet est identique : la fenêtre des styles s’affiche).
Le concept de style dans LibreOffice
Tout ensemble de caractéristiques constituant un style parmi les cinq types évoqués (paragraphe, caractère, cadre, page, liste) est désigné par un intitulé de style qui le désigne avec précision (c’est un nom en clair, pas un code). Les listes de styles sont classées dans l’ordre alphabétique de ces intitulés.
Un style appartient nécessairement à un des cinq types que j’ai évoqués. Ce qui autorise des désignations identiques dans des types différents.
Le cadre de gestion des styles va être commun à tous les types, seuls certains onglets pour la gestion d’un type de style seront particuliers.
Je code un type quelconque de style : TTT, et un style quelconque : SSS. Exemple de procédure mentionnant les types et les styles :
(dans la fenêtre des styles, sur une liste d’un type TTT choisi) ;Avec clic droit sur SSS (le style voulu) : ▼ Nouveau… ; Modifier… ;
LibreOffice fournit un style Standard pour les trois types de base : Page, Paragraphe et Caractère. Tous les trois sont appelés Style par défaut car ils sont appliqués par défaut quand l’utilisateur n’en précise aucun. Ces styles sont modifiables dans la fenêtre de gestion des styles, sauf le style Standard de type Caractère qui est défini et modifiable dans les options générales du programme :
Dans : ▼ Outils ▼ Options * (Options LibreOffice …) ;▼ LibreOffice/ Polices standard (occidentales) *.
LibreOffice fournit aussi un grand nombre de styles dont certains ayant des prolongements fonctionnels ne sont pas totalement modifiables, ni supprimables. Je les présenterai en temps utile.
[1] Ce mot ‘police’ a comme origine une attestation qu’on montrait pour prouver, avec sa forme originale (sans doute d’écriture) d’où on venait, en garantie de bonne foi.