1A-03. Configuration matérielle et logicielle*

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Sommaire

  • Présentation
  • La configuration informatique
  • Ma configuration personnelle
    • Quelques critères
    • Matériel et système d’exploitation ;
    • Applications système ;
    • Applications Internet ;
    • Autres applications.
  • Quelques précisions matérielles
    • Prises USB
    • Prises Ethernet
    • Prises Écran
    • Prises de mémoires externes
    • Prises et périphériques
  • Quelques précisions système (Bureau, barre des tâches, raccourcis).
  • Votre configuration d’apprentissage.

Présentation

Cette fiche a deux objectifs :

  • Vous donner un exemple de configuration pour vous permettre de découvrir ce sujet, et en acquérir un minimum de connaissance.
  • Présenter ma propre configuration pour que la connaissant, vous puissiez suivre mes exemples facilement. Si la vôtre lui ressemble, ce sera facile pour vous. Sinon, vous aurez les éléments pour faire les transpositions qui s’imposent.

 

La configuration informatique

On appelle configuration un ensemble informatique comprenant des composants matériels et logiciels. On disait, autrefois, le hard et le soft, qui ont donné les anglicismes hardware et software. Pour la petite histoire, après les tout premiers ordinateurs qui étaient des monstres, sont apparus dans les années 1960 des matériels destinés aux entreprises plus modestes que les grosses administrations ; ils étaient composés de modules bien différents, comparables en taille à des petits buffets bas, reliés entre eux par un câblage important sous un faux plancher. Une installation devait donc être configurée sur mesure, un peu comme nos cuisines modernes. Le mot configuration informatique vient de là. Depuis l’apparition des micro-processeurs, nous sommes dans un autre monde ; les configurations actuelles sont très souples, et de ce fait très variées. Les standards de raccordement (USB, en particulier) et de réseaux (Ethernet, WIFI ou Bluetooth) y sont pour beaucoup.

En clair, aujourd’hui, le matériel est constitué essentiellement d’un micro-ordinateur, bien souvent relié à un réseau (câblé ou sans fil), et auquel est attachée, au moins, une imprimante. D’autres dispositifs, reliés ponctuellement, peuvent compléter ce hardware : disque dur externe, smartphone, etc.

Le système d’exploitation anime ce micro-ordinateur. Le résultat conjoint de la concurrence et de l’évolution du marché nous en laisse aujourd’hui trois principaux : Windows, MacOs et Linux. Depuis leur apparition, ils se déclinent tous en de multiples versions successives. Ils assurent non seulement un fonctionnement de base des micro-ordinateurs, mais aussi des fonctionnalités étrangères comme les Navigateurs Internet ou les suites bureautiques (ensemble de logiciels regroupant traitement de texte, tableur, outil de présentation, etc.). Le marché, à l’instar de Linux, est de plus en plus envahi par des produits logiciels dits d’open source, libres de droits, gratuits, et maintenus par une armée des ombres sur toute la planète grâce au réseau Internet. Il n’y a pas de logiciel sans bogue, comme il n’y a pas de livre sans coquille. Ces logiciels ont l’avantage d’être plus fiables parce que mieux suivis. Mais les avis sont partagés.

Ma configuration personnelle

Quelques critères

Le choix d’un matériel, d’un système d’exploitation et des applications bureautiques traduit un positionnement personnel, une réponse à des besoins philosophiques que j’ai évoqués dans la présentation de mon projet. J’ai utilisé longtemps un système d’exploitation ouvert (Linux) qui m’a toujours donné pleine satisfaction. Ma configuration générale est aujourd’hui un compromis. J’invite chacun, à propos des questions abordées dans ce chapitre, à s’interroger sur ses motivations et sur sa manière d’y répondre.

J’utilise l’informatique pour être relié à Internet. Je travaille avec mon ordinateur pour écrire mes livres et mes papiers. J’utilise aussi l’ordinateur pour stocker tous mes papiers personnels et pour les retrouver facilement. J’ai une petite photothèque et j’aime, à l’occasion, améliorer mes photos. J’écoute parfois une émission de radio en podcast. Je ne regarde pas les films sur mon ordinateur et pour ainsi dire jamais de vidéos dont le téléchargement est le dernier de mes soucis.

Matériel et système d’exploitation

J’utilise un PC avec une unité centrale fixe que j’ai posée par terre sous mon bureau (Pentium Dual Core, 2,8 GHz). J’ai un écran plat confortable (diagonale de 48cm,  1440×900), un clavier et une souris sans fil. Mon unité centrale est en service depuis quatre ans, et fonctionne tous les jours sauf exception du matin au soir. L’écran a flashé au bout d’un an, et j’ai bénéficié de la garantie pour retrouver le même modèle gratuitement en moins de quinze jours qui fonctionne depuis parfaitement. Je change mon clavier que je sollicite beaucoup, tous les deux ans.

Mon système d’exploitation est Windows 7, édition familiale premium. Je fais les mises à jour régulièrement.

J’utilise aussi pour mes cours, mes conférences et mes voyages, un PC portable ASUS, beaucoup plus lent, mais qui m’offre 10 heures d’autonomie, avec WIFI intégré. J’ai développé des procédures de synchronisation avec le fixe qui me permettent d’avoir en permanence deux systèmes avec les mêmes informations.

Pour mes sauvegardes, j’utilise un disque dur externe Western Digital auto-alimenté par son branchement USB.

J’ai aussi une imprimante laser (qui m’a coûté, neuve, le prix d’une cartouche de toner) et un combiné jet d’encre pour mes impressions couleurs qui me sert occasionnellement de fax et surtout de scanner (à plat et avec introducteur) car je scanne tous mes documents.

J’ai équipé mon appartement d’un réseau Ethernet 100 Gb, à partir de ma Box Orange. Chaque pièce dispose au moins d’une prise Ethernet. Ma box est reliée à un vieux hub (sorte de prise multiple pour les câbles réseaux). On peut de cette façon se connecter à Internet et utiliser mes imprimantes à partir de n’importe quel pièce, avec un ordinateur muni d’une sortie Ethernet comme tous les ordinateurs en ont aujourd’hui. On peut aussi, pour certains, partager nos disques durs.

Applications système

Sur tous mes systèmes, j’utilise l’antivirus Avast ! en version gratuite. La liste des virus est mise à jour automatiquement presque tous les jours. Il existe une version payante dont je considère ne pas avoir l’utilité. J’apprécie beaucoup ce produit, très complet, pratique et fiable.

J’utilise aussi Ccleaner pour nettoyer mes registres de temps en temps, et faire le vide dans mes fichiers temporaires. Nous en reparlerons plus tard.

Winmerge me permet de comparer très facilement des répertoires et des fichiers, et de faire les opérations qui s’imposent en toute simplicité (synchronisation, déplacement, copie, destruction). Il m’est très utile pour mes opérations d’archivage.

SyncBack me permet de synchroniser mes deux ordinateurs, soit par sauvegarde (copie de l’un vers l’autre) soit par synchronisation (mise à jour réciproque). Ce produit est bien suivi ; il est vraiment très pratique. Avec lui, les synchronisations sont une formalité. La version de base, en utilisation gratuite, me convient bien.

Environnement Java (JRE) : pour utiliser LibreOffice, il faut activer l’environnement d’exécution Java. J’explique cette question en détail au chapitre 2A-01. Prise en mains du traitement de texte.

Applications Internet

J’utilise Firefox de Mozilla comme navigateur, version 27.0. Il est complété des modules dictionnaire, Zotero et Firebug.

Le dictionnaire permet le contrôle orthographique en cours de saisie, la recherche de synonymes. Je l’apprécie dans les forums et dans l’éditeur de mes blogs.

Zotero est un pluggin (une extension logicielle) qui a été conçu initialement pour gérer des bibliographies (avec injections automatiques de références dans le traitement de texte) ; mais il permet surtout de créer des bibliothèques dynamiques de pages Internet (un page intéressante peut d’un simple clic être mémorisée avec son lien et une fiche descriptive, dans un dossier ou un sous-dossier de ces bibliothèques). On peut y associer aussi des liens vers des documents mémorisés ailleurs sur le disque dur. L’application bénéficie aussi d’un cloud gratuit qui permet une totale synchronisation entre plusieurs ordinateurs, ce que j’apprécie avec mon portable. En clair, Internet permet d’avoir sa bibliothèque Zotero sauvegardée sur le Net, et accessible par plusieurs ordinateurs (très pratique pour des équipes de chercheurs dispersés). Et chacun peut récupérer cette bibliothèque sur son ordinateur pour travailler en local.

Enfin, Firebug est un outil d’aide au développement bien pratique par exemple pour les personnalisations de blogs quand on connaît les feuilles de style (CSS). Je n’aurai pas pu développer mes blogs sans cet outil.

Pour la messagerie, j’utilise Thunderbird, de Mozilla comme Firefox, avec l’agenda que je synchronise via Google+ avec mon I-Phone. Mon extension Dictionnaire de Firefox est active aussi sous Thunderbird.

Comme outil FTP, j’utilise Filezilla de Mozilla. L’outil FTP permet de transporter chez l’hébergeur d’un site ou d’un blog, les dossiers, fichiers et bases de données réalisés en local. Je n’ai aucun souci pour la maintenance de mon site et de mes blogs avec cet outil qui est une référence.

Je gère depuis plus de dix ans le nom de domaine geneses.fr où j’ai un site marchand (sous Prestashop) et mes blogs (sous WordPress). Je suis actuellement hébergé par Infomaniak qui me donne satisfaction.

J’utilise un serveur virtuel pour développer mon site et mes blogs en local, (Wampserver d’Anaska) avec les bases de données MySql administrées par PhpMyAdmin.

Pour écrire mes logiciels en PHP, HTLM et Javascript, j’utilise HAP Edit (3.1, 2004) depuis très longtemps. Cet éditeur est aujourd’hui figé (il n’évolue plus) mais il est bien suffisant dans mon contexte d’utilisation, et me convient parfaitement. Je le garde car j’y suis habitué.

Tous ces logiciels sont en open source. Cela signifie que le texte de leur programme est accessible à tout le monde. Ils sont créés par des communautés dont les membres sont répartis sur toute la planète. Ces gens croient aux valeurs de partage et de gratuité. De fait, ces logiciels sont gratuits et accessibles par Internet. L’expérience me montre qu’ils sont mieux entretenus que des logiciels vendus, et en tout cas, plus stables.

Autres applications

J’en viens maintenant aux logiciels que j’utilise pour faire des choses concrètes.

Comme outil bureautique, j’utilise la suite LibreOffice.Org, version 4.1.5. J’ai utilisé longtemps OpenOffice. Et j’ai opté récemment pour des dissidents libres de tout constructeur (positionnement essentiellement philosophique ; l’expérience nous dira si la technique suit…). Je pense avoir poussé assez loin la maîtrise du traitement de texte que j’utilise comme tel, c’est-à-dire sans aucun prolongement vers Internet. J’ai d’autres outils, plus professionnels, pour réaliser mes sites et mes blogs. J’apprécie aussi la disponibilité du générateur PDF.

Je complète agréablement mes travaux finalisés en traitement de texte, avec Freemind (version 0.9), un outil de mind-mapping que je maîtrise bien et qui me rend de très grands services dans la conception de mes papiers et ouvrages. Le mind-mapping est une technique de visualisation de la pensée, des liens entre les idées, et de la progression d’un raisonnement. Version gratuite.

Pour les images, j’utilise Gimp (2.6) mais je ne suis ni artiste, ni graphiste. Version en open source et gratuite.

Pour ma trésorerie personnelle, j’utilise Money de Microsoft. Je n’ai pas encore trouvé l’équivalent en logiciel libre, et c’est pour cette raison que je reste fidèle à Microsoft pour le système d’exploitation. Version payante !

Accessoirement, j’utilise Readiris Pro 12, acquis avec un scanner à main (bien pratique pour mes consultations en bibliothèque). C’est certainement un des meilleurs OCR actuellement sur le marché grand public (un logiciel OCR transforme la photo d’un texte, généralement scanné, en un texte de traitement de texte). Je m’en sers désormais très peu…

J’ai utilisé pendant un temps pour faire mes rapports de visite, un logiciel de dictée : on parle dans un micro relié à l’ordinateur, et le texte est composé automatiquement en traitement de texte. C’était très pratique pour ce genre d’exercice, mais je n’ai pas pu m’y faire pour écrire mes articles ou mes livres. Aujourd’hui, je ne m’en sers plus.

Quelques précisions matérielles

Faut-il préciser quelques prises disponibles sur tous les ordinateurs ? L’expérience me dit que ce n’est sans doute pas superflu.

Prises USB

Un ordinateur (ou une tablette) dispose d’au moins une prise USB, et bien souvent plusieurs. La prise USB est le standard actuel de raccordement. Elle existe en plusieurs format. Le plus courant est une prise plate de 11mm de large. Mais il en existe des carrées (sorties imprimantes, en particulier) et des plus petites pour des dispositifs externes. Un raccordement USB associe un câblage pour le transfert des données et un câblage d’alimentation électrique qui permet d’utiliser les dispositifs reliés sans qu’ils soient branchés sur le secteur. Plusieurs protocoles de transmission des informations existent, désignés par un numéro (USB 2, USB 3), les prises USB 3 pouvant s’adapter sans problème aux prises USB 2 auxquelles elles s’adaptent en vitesse et sécurité. Les distances de raccordement ne sont pas critiques ; par exemple, une imprimante peut avoir un câble de 10 m sans problème. La vitesse de transmission est alors inversement proportionnelle à la longueur du câble.

Le protocole USB permet tous les branchements : périphériques classiques comme les imprimantes, réseau restreint (pour synchroniser un smartphone avec le micro-ordinateur), dongle pour des liaisons BlueTooth (clavier ou souris sans fil), émetteur-récepteur WIFI, réplicateurs de ports pour les micro-ordinateurs portables, etc.

Prises Ethernet

La prise Ethernet permet de se brancher sur un réseau du même nom. Elle ressemble aux nouvelles prises téléphoniques du standard RJ11, le standard Ethernet étant RJ45. Un ergot sur la partie mâle permet à la prise d’être bloquée dans la partie femelle. Les ordinateurs en réseaux, Internet, utilisent de plus en plus le standard Ethernet.

Prises Écran

Les anciens protocoles VGA et associés disparaissent peu à peu au profit d’un nouveau standard le HDMI. La prise est caractéristique. Elle existe aussi en plusieurs formats. On les retrouve sur tous les matériels audio-vidéo.

Prises mémoires externes

Les appareils photos, les smartphones utilisent des mémoires dite SD ou autres. Les ordinateurs proposent désormais des emplacements pour ces dispositifs.

Prises et périphériques

Chaque prise disponible sur un ordinateur est un périphérique qui se gère avec le système d’exploitation. En particulier, ce système permet d’activer ou de désactiver ce périphérique : autrement dit, la prise peut être déclarée ‘débranchée’ par le système. C’est bien pratique, car c’est une manière élégante, et très efficace d’en restreindre les effets.

Quelques précisions système

Sous Windows, quand le système est en ordre de marche, l’écran affiché s’appelle le Bureau. Sur ce bureau, vous devez repérer trois types d’objets :

  • la barre des tâches ;
  • les icônes d’applications ou de fichiers (raccourcis) dans la zone principale de la fenêtre ;
  • les gadgets ou widgets (calendrier, horloge, etc.).

Je vais présenter la barre des tâches car nous l’utiliserons par la suite, et pour ceux qui n’ont pas encore pris le temps de l’examiner en détail, ce ne sera pas superflu. La barre peut être positionnée où on veut : en haut, sur un côté ou en bas. Son affichage est paramétrable : fixe, visible au survol de la souris, etc.

Elle commence par une icône Windows (un cercle contenant les quatre fenêtres stylisées de couleur). En cliquant sur cette icône, une fenêtre que Windows appelle de démarrage permet de voir certains programmes fréquemment utilisés, certains dossiers spécifiques, et le bouton Arrêter associé à une liste de tâches voisines (Redémarrer, etc.).

Ensuite, des icônes dites de démarrage rapide permettent d’avoir sous la main des raccourcis pour lancer les programmes les plus fréquemment utilisés.

Vers la fin sur la droite de cette barre des tâches, un bloc d’icônes spécifiques permet d’accéder facilement à certains paramétrages : antivirus, réseau, son, clavier et souris, mises à jour, langues et clavier associé, horloge, etc.

Et enfin, tout à droite, un rectangle stylisé (bien discret) est l’icône du bureau. Quand l’écran est encombré de fenêtres, un clic sur cette icône affiche le bureau. C’est très pratique.

Les raccourcis dans la zone principale permettent de lancer une application, une fonctionnalité ou d’ouvrir un dossier. C’est plus pratique que de les chercher avec l’explorateur (utilitaire permettant de voir la liste des dossiers et des fichiers pour en choisir un). J’ai séparé, symboliquement, ma zone principale en deux parties : à gauche, les programmes d’utilisation moins fréquente que ceux que j’ai mis en barre des tâches ; à droite, mes dossiers sur lesquels je travaille régulièrement, des sites Internet, etc.

Votre configuration d’apprentissage

Pour tirer profit de ce manuel, il vous faut un ordinateur avec un connexion Internet et une imprimante. Vous serez plus à l’aise avec un grand clavier ; mais un clavier réduit fera l’affaire ; il vous faudra simplement intégrer les manipulations des touches en double effet comme nous en avons déjà parler en page 1A-01. Conventions d’écriture.

Si vous avez Windows 7 comme système d’exploitation, mes exemples vous seront immédiatement accessibles. Sinon, désolé, il vous faudra faire des transpositions.

Pour les utilitaires système que je présente dans ce manuel, je vous invite à les installer. Après votre apprentissage, et s’ils ne vous conviennent pas, vous pourrez toujours les désinstaller.

Pour le traitement de texte, je vous invite avec insistance à installer LibreOffice. Si vous utilisez une autre suite, cela n’a pas d’importance. Mais il vous sera beaucoup plus simple de faire mes exercices directement dans LibreOffice. Après votre apprentissage, vous choisirez de conserver cette suite ou pas. Mais sachez que quel que soit le produit adopté, celui-ci est capable de traiter les documents créés ou modifiés avec une autre suite.