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2B-05. Les modèles (templates)*

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Sommaire

  • Présentation
  • 1. Approche théorique
  • 2. Construire un modèle
    • Démarche de base
    • Définir un modèle à partir d’un document existant
    • Modifier un document enregistré comme modèle (.ott)
  • 3. Utiliser un modèle
    • Ouvrir la fenêtre générale des modèles
    • Importer un modèle pour qu’il soit actif
    • Gérer un modèle actif
    • Comment LibreOffice conserve ses modèles actifs ?
  • 4. Mettre à jour un document créé avec un modèle
    • 4.1 Modifier un document créé à partir d’un modèle
    • 4.2 Répercuter la modification d’un modèle
  • 5. Une autre manière d’utiliser un modèle.

Présentation

Le modèle est un document particulier en ce sens qu’il sert de point de départ pour un nouveau document. Quand on exécute la commande Nouveau document, le traitement de texte propose un modèle : c’est le modèle défini comme modèle par défaut. L’utilisateur peut tout aussi bien choisir d’autres modèles qu’il est libre de préparer à sa convenance.

LibreOffice prévoit, dans chacun de ses modules, des modèles. Pour éviter de les confondre avec les documents ordinaires, ils sont enregistrés sur disque avec une extension différente.

Ensuite, vous devez savoir comment créer un nouveau document à partir d’un modèle, et aussi ce qu’il advient d’un document créé avec un modèle quand ce modèle évolue.

Je terminerai l’étude des modèles en proposant une autre solution que j’utilise avec satisfaction.

1. Approche théorique

Un modèle (template en anglais) est un document, créé comme un document ordinaire, mais sauvegardé avec une extension propre (en traitement de texte : ‘.ott’, alors que les documents ordinaires ont une extension ‘.odt’). Le modèle sert de moule pour créer de nouveaux documents. Ce moule contient des styles, des textes, des cadres. Voici quelques comparaisons pour fixer les idées :

  • Papier à en-tête : l’adresse et toutes les informations figées de l’en-tête sont enregistrées dans le modèle ; tout document créé avec ce moule comportera ces informations de la même manière que du papier imprimé par un imprimeur ;
  • Formulaire : l’intitulé des questions est enregistrée dans le moule ; chaque document créé avec le moule servira à construire un questionnaire destiné à recevoir les réponses en regard des questions.

2. Construire un modèle

Démarche de base

Un modèle se construit, au départ, comme un document ordinaire. Donc tout ce que vous savez au sujet de la réalisation d’un document reste valable pour un modèle.

Le modèle doit être enregistré avec une extension ‘.ott’. Pour cela, quand la réalisation du document est terminée, il faut sauvegarder votre travail :

(Le travail en traitement de texte pour construire le document destiné à devenir un modèle, est terminé) ;
Dans : ▼ FichierEnregistrer sous…[Ctrl+ Maj+ S] * (Enregistrer…) ;

Nom du fichier : xxx ; (entrer le nom du modèle sans extension) ;
Type : … ; Modèle de texte ODF (.ott)(*.ott) ; … ;
[X] Extension automatique du nom de fichier ; (pour que l’extension ‘.ott’ soit ajoutée automatiquement) ;
[…] Enregistrer avec mot de passe ; (si on veut que l’ouverture du modèle soit protégée par un mot de passe : Il faut alors le saisir deux fois pour contrôle) ;
▼ ◄OK►.

Définir un modèle à partir d’un document existant

Si après avoir réalisé un document quelconque, vous souhaitez vous en servir comme modèle, c’est tout aussi simple :

  1. Transformez le document pour qu’il ne contienne que le texte et les cadres que vous souhaitez retrouver dans le modèle ; si vous laissez des éléments indésirables, vous devrez les effacer à chaque nouveau document créé avec ce modèle ; autant le faire maintenant une fois pour toutes.
  2. Enregistrez sous… le nouveau document comme ci-dessus avec son nom de modèle et une extension ‘.ott’.

Modifier un document enregistré comme modèle (‘.ott’)

Un document avec une extension ‘.ott’ se modifie comme un document ordinaire. Pour vérifier, en cours d’édition, si on est bien sur un modèle, il suffit de lire le titre de la fenêtre : le nom du document y est présent avec son extension ‘.ott’, au début du titre, à gauche.

3. Utiliser un modèle

Pour utiliser un modèle, c’est-à-dire, créer de nouveaux documents à partir de ce modèle, il faut que le modèle soit actif dans LibreOffice ; je vais donc commencer par expliquer comment rendre un modèle actif. Ensuite je préciserai comment créer un nouveau document à partir d’un modèle actif.

Ouvrir la fenêtre générale des modèles

Pour gérer les modèles actifs, il faut appeler la fenêtre de gestion des modèles :

Dans : ▼ FichierNouveau Modèles * (Gestionnaire de modèles) ;
| Documents | (pour gérer les modèles de textes) ;

La gestion des modèles a été complètement revue dans la dernière version de LibreOffice. La fenêtre Gestionnaire des modèles est la même pour tous les modules de LibreOffice. Les onglets permettent de gérer les modèles spécifiques. Le module dans sa version étudié n’est pas encore bien au point. Il faut par exemple réactualiser la fenêtre pour voir certains effets.

Importer un modèle pour qu’il soit actif

En tête, sous les onglets :

◄IMPORTER► : permet d’importer un modèle.

Vous devez bien comprendre la distinction entre un document de type modèle indiqué par son extension ‘.ott’, que vous pouvez créer comme un document ordinaire en précisant seulement cette extension au moment de l’enregistrement ; et un modèle actif dans LibreOffice comme le sont les modèles présents dans la fenêtre Gestionnaire de modèles. Les premiers sont nécessaires pour ‘fabriquer’ les deuxièmes. Seuls les deuxièmes peuvent servir à créer des nouveaux documents ressemblant aux modèles. C’est un peu compliqué, mais il est difficile de faire autrement dans cette approche.

Le bouton ◄ IMPORTER► permet de récupérer n’importe quel document ‘.ott’ présent n’importe où sur le disque dur, pour le déclarer ‘actif’ dans LibreOffice.

Notez que vous pouvez, dans cette procédure d’importation, essayer d’importer un document ordinaire (‘.odt’). Le système fera semblant de le faire, mais vous ne retrouverez pas votre document dans la fenêtre, sans qu’aucune alerte ne vous prévienne de cette anomalie.

Gérer un modèle actif

Pour gérer un modèle actif, il faut le sélectionner d’un simple clic dans la fenêtre Gestionnaire des modèles. Le modèle sélectionné apparaît dans un cadre bleu. Sous les onglets, plusieurs outils sont alors affichés :

OUVRIR► : pour créer un nouveau document ordinaire à partir du modèle sélectionné. (Un ▼▼ sur le modèle actif a le même effet).

ÉDITER► : pour modifier le modèle comme on modifie un document ordinaire. N’oubliez pas d’enregistrer normalement votre travail avant de fermer le document.

PROPRIÉTÉS► : donne dans une sous-fenêtre quelques informations sur le modèle (auteur, dates, etc.)

DÉFINIR PAR DÉFAUT► : le modèle défini par défaut est le modèle utilisé quand on crée un nouveau document avec : ▼ FichierNouveauDocument texte  ou [Ctrl+ N].

DÉPLACER VERS LE DOSSIER ▼ ► : les modèles actifs peuvent être classés dans des dossiers hiérarchisés. Le menu proposé en cliquant ce bouton permet aussi de créer un nouveau dossier de modèles actifs.

EXPORTER► : permet de copier le modèle actif sélectionné quelque part sur le disque.

SUPPRIMER► : permet d’enlever le modèle actif de la fenêtre Gestionnaire de modèles.

Comment LibreOffice conserve ses modèles actifs ?

Les modèles visibles dans la fenêtre Gestionnaire des modèles existent concrètement sur le disque dur de l’utilisateur. Ils sont accessibles dans : C:/Utilisateurs (ou Users) /xxx (utilisateur en cours du système) /AppData (dossier généralement caché) /Roaming / LibreOffice /4 /user /Template.

Si vous voulez les récupérer ou les sauvegarder, vous pouvez le faire à partir de ce dossier.

4. Mettre à jour un document créé avec un modèle

Cette section traite deux sujets bien distincts :

  1. Modifier un document créé à partir d’un modèle
  2. Répercuter la modification d’un modèle sur les documents créés à partir de lui avant cette modification.

4.1 Modifier un document créé à partir d’un modèle

Les documents créés à partir d’un modèle sont gérés comme des documents ordinaires. Le fait qu’ils aient été créés à partir d’un modèle n’y change rien. Donc toute modification d’un document ordinaire, créé initialement à partir d’un modèle MMM, ne change rien, ni à la méthode de modification de ce document, ni au modèle MMM.

4.2 Répercuter la modification d’un modèle

Cette question n’a d’intérêt que si au moins un document DDD a été créé à partir d’un modèle MMM modifié après la création de DDD. En d’autres termes, modifier un modèle tant qu’aucun document n’a été créé avec lui, n’entraîne aucune conséquence en dehors de ce modèle modifié.

Quand vous validez la modification d’un modèle déjà utilisé pour créer des documents (comme DDD), rien ne se passe, à ce moment, pour ces documents comme DDD. Un document DDD créé à partir d’un modèle MMM n’est pas modifié automatiquement quand ce modèle MMM est lui-même modifié. C’est un premier point.

Mais quand vous ouvrez un document DDD, créé avec un modèle MMM modifié depuis la création de DDD, le programme propose avant d’afficher le document DDD, une fenêtre qui indique :

« Le modèle MMM sur lequel ce document (DDD) est basé, a été modifié. Voulez-vous actualiser les formatages basés sur les styles selon le modèle modifié ?
actualiser les styles►, ◄Conserver les anciens styles► ;

Vous pouvez :

  • Fermer cette fenêtre : cette action est identique à ▼ ◄Conserver les anciens styles► ;
  • ▼ ◄Actualiser les styles► : les modifications du modèle MMM sont appliquées au document DDD qui s’affiche en ayant intégré les modifications de MMM ;
  • ▼ ◄Conserver les anciens styles► : le document DDD est ouvert sans être modifié par les récentes modifications du modèle MMM.
Quelques précisions importantes :

1. Le choix ◄Actualiser les styles► transforme le document DDD et l’affiche transformé. Vous pouvez donc constater les changements avant toute autre saisie pour accepter ou refuser l’actualisation en conséquence.

  • Si la transformation du document vous convient, vous pouvez continuer votre travail et le terminer en l’enregistrant ; votre choix (actualiser les styles) sera enregistré à cette occasion.
  • Si la transformation du document ne vous convient pas, vous pouvez fermer le document sans l’enregistrer ; ensuite, vous pouvez ouvrir le document de nouveau en faisant le choix ◄Conserver les anciens styles►.

2. Le choix exprimé dans cette fenêtre, quel qu’il soit, ne sera définitif qu’au moment où vous enregistrerez ce document DDD ([Ctrl+ S] ou Dans : ▼ FichierEnregistrer). Tant que vous n’aurez pas validé le choix proposé dans la fenêtre de départ, en enregistrant votre document, cette fenêtre s’affichera à chaque appel du document.

3. L’actualisation des styles et des textes à partir d’un modèle MMM modifié, se fait d’une manière sélective dans le document DDD actualisé. En fait, il s’agit d’une actualisation qui dépasse les simples styles :

  • tous les styles (de tous les types : page, paragraphe, caractère, cadre et liste) modifiés dans le modèle MMM sont reportés dans le document DDD, entraînant les modifications correspondantes des formats. Ce sont ces modifications que vous pouvez constater, accepter ou refuser comme nous l’avons vu plus haut ;
  • les modifications du texte ou du cadre dans les en-têtes et les pieds-de-page du modèle MMM écrasent ceux existants dans le document DDD ;
  • en revanche, le texte courant du document DDD (dans la zone principale de la page) est conservé, et ce, même si un nouveau texte avait été posé dans le modèle MMM sur cette zone (le texte dans la zone centrale de la page du modèle n’est porté que sur les nouveaux documents ; jamais en modification).

Ces réactions sont logiques ; encore faut-il bien les intégrer pour éviter des surprises désagréables.

En résumé :

  • Un modèle convient parfaitement pour remplacer des documents pré-imprimés : tout ce qui est pré-imprimé (comme dans un papier à en-tête) doit être mis dans le modèle.
  • Un modèle convient aussi, et surtout, pour proposer un document avec toutes une batterie de styles pour la mise en forme du document. Sur ce plan, styles et modèles sont intimement liés.

5. Une autre manière d’utiliser un modèle

La méthode que nous venons de présenter présente deux avantages :

  • Les modèles actifs disponibles sont propres à chaque utilisateur, ce qui peut être important quand l’ordinateur est partagé par plusieurs personnes ;
  • elle s’insère parfaitement dans les menus, et en particulier Dans : ▼ FichierNouveauModèles *.

Mais, personnellement, je trouve la méthode des Modèles un peu lourde, bien que la nouvelle version de LibreOffice ait apporté sur ce plan des améliorations bienvenues. Pour présenter ma méthode, je vais prendre un modèle de démonstration que j’appelle : M2.

1. J’isole un document existant ou j’en crée un nouveau ne laissant que le texte qui convient au modèle.

2. J’enregistre ce document avec le nom M2.odt (c’est un document ordinaire). Je crée un raccourci (M2_raccourci) sur mon Bureau (ou ailleurs, c’est un exemple).

3. Sous explorateur Windows, je termine la préparation de ce modèle en affichant les propriétés de M2_raccourci (présent sur le Bureau) pour le déclarer en lecture seule :

Sur le Bureau : ▲ M2_raccourciPropriétés ;
[ X ] Lecture seule ;
▼ ◄OK►.

Mon modèle est prêt. Le raccourci est protégé des modifications intempestives : au début, c’est très confortable ; ensuite, c’est une sécurité pour conserver l’intégrité du modèle. Mais l’original, classé dans mon dossier personnel de modèles est accessible directement en modification si nécessaire.

Pour créer un document à partir de ce modèle, ma procédure est la suivante :

Sur le Bureau : ▲ M2_raccourciNouveau ;

Je me retrouve dans la même situation que si j’avais voulu ouvrir un nouveau document à partir d’un modèle actif. Le chemin est plus rapide !

Si d’aventure, il m’arrivait d’ouvrir directement le raccourci au lieu de passer par le menu contextuel ci-dessus pour ouvrir un nouveau document, je serais sur un document en lecture seule : aucune saisie ne serait possible. L’astuce, à ce stade, est alors d’enregistrer ce document ([Ctrl+ Maj+ S ou Dans : ▼FichierEnregistrer sous…) dans son dossier de destination et avec son propre nom. La saisie devient alors possible sans avoir besoin de le recharger.

Ma solution, comparée aux modèles, est plus rapide avec les mêmes avantages, sauf un : dans la gestion des modèles, il est possible de récupérer les modifications de modèles sur les documents créés à partir d’eux avant ces modifications. Dans ma solution, ce n’est pas possible.

2A-06. Les impressions ordinaires*

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Sommaire

  • Présentation
  • 1. Connaître son imprimante
  • 2. Lancer une impression ordinaire
  • Conclusion.

Présentation

On entend généralement par impression, une sortie papier obtenue avec une imprimante. C’est effectivement le cas général. LibreOffice dispose d’un module d’impression qui permet, plus largement, de choisir tout type de sortie : fax, imprimante sur réseau, modules externes comme pour générer du PDF, etc.

Toute imprimante dispose d’un driver, interface entre le système et l’imprimante. L’utilisateur connaît ce driver par une fenêtre à plusieurs onglets, disponible dans LibreOffice au moment où on lance l’impression pour la paramétrer.

Si la variété des imprimantes ne nous permet pas ici de rentrer dans tous les détails, je voudrais cependant vous inviter à des attitudes simples qui pourront vous éviter des hésitations ou des incompréhensions. Je suis toujours surpris de la résignation des utilisateurs devant ce qu’ils appellent des caprices de leurs périphériques, alors qu’un minimum d’observations leur permettrait d’être beaucoup plus satisfaits.

1. Connaître son imprimante

Pour tirer le meilleur parti de son imprimante, il faut la connaître. Et pour la connaître, il faut pouvoir lire ses caractéristiques et le retrouver quand le besoin s’en fait sentir.

Dans la barre des tâches : ▼ ♥ Windows [Démarrer] ♥ * (Menu Démarrer) ;
(Sur la droite, si la ligne existe 🙂 ▼ Périphériques et Imprimantes * ;
(sinon 🙂 ▼ Panneau de configurationMatériel et audio Périphériques et Imprimantes *
(Repérez dans la fenêtre, l’imprimante que vous voulez explorer ; l’imprimante par défaut est signalée par une coche sur un cercle vert)
▲ [votre imprimante] ;
Le menu contextuel qui s’affiche comporte plusieurs lignes qui peuvent prêter à confusion : ( … ; Options d’impression (1) ; Propriétés de l’imprimante (2) ; … ; Propriétés (3)  );

Précisions

(1) Options d’impression

La fenêtre Options d’impression de l’imprimante xxx qui s’affiche avec ce choix, est identique à la fenêtre Propriétés de l’imprimante : xxx qui s’affiche quand :

Dans LibreOffice : ▼ FichierImprimer…* (Imprimer) ;
▼ | Général | ;
Imprimante █ ;
▼ ◄PROPRIETES► * (Propriétés de l’imprimante).

On peut regretter que deux fenêtres identiques portent des noms différents.

Pourtant à la réflexion, le chemin suivi pour arriver à cette fenêtre n’est pas anodin.

En arrivant par le panneau de configuration sur la fenêtre ‘Options d’impression…’, il nous est proposé d’enregistrer pour cette imprimante, des options par défaut. Ces options par défaut jouent sur deux tableaux :

  • quand cette imprimant est choisie pour une impression à partir de LibreOffice, elle est disponible avec ses options par défaut, modifiables en actionnant le bouton ◄PROPRIETES► ;
  • si cette imprimante est l’imprimante par défaut, pour toutes les impressions qui sont lancées directement avec elles, les options prises seront celles enregistrées à partir du panneau de configuration.

Voilà un mystère résolu pour de nombreux utilisateurs !

N’hésitez donc pas, en partant du panneau de configuration, à donner à vos imprimantes les valeurs par défaut que vous souhaitez pour leurs paramètres.

(2) Propriétés de l’imprimante

Les propriétés dont il est question ici sont des paramètres système, c’est-à-dire tout ce qui permet à l’imprimante reliée au système piloté par Windows 7, de fonctionner.

La plupart du temps, sauf compétence particulière, ces informations sont préparées au moment de l’installation automatique du périphérique, et l’utilisateur ordinaire n’a pas à s’en préoccuper.

Toutefois, il est bon d’aller consulter ces paramètres et de noter ceux qui pourraient, à l’occasion être modifiés pour une meilleure utilisation. En fait, la fenêtre qui s’affiche ici avec tous ses onglets, dépend de chaque imprimante, et de son constructeur. Il n’est donc pas possible de rentrer dans les détails. À titre indicatif, ces paramètres peuvent concerner :

  • impression noir et blanc ou niveaux de gris, gestion des couleurs,
  • partage avec d’autres utilisateurs,
  • connexion (type : USB, WIFI, Bluetooth), locale ou sur le réseau,
  • sécurité système (autorisations diverses),
  • fonctionnements spécifiques : arrêt automatique, récupération après bourrage, densité d’impression, autorisation du mode recto-verso, economode (impression en gris pour économiser les cartouches)
  • etc.

Ici encore, certains paramètres seront en valeurs par défaut pour le lancement d’une impression, et parfois même, non accessibles en modification à ce moment. Voilà pourquoi il faut connaître leur existence pour intervenir à ce niveau si nécessaire.

(3) Propriétés

Ce menu, en fin de liste, appelle la fenêtre classique de tout périphérique système. Les informations accessibles ici n’intéressent absolument pas un utilisateur ordinaire.

2. Lancer une impression ordinaire

Il s’agit d’imprimer le document affiché.

Dans : ▼ FichierImprimer… [Ctrl+ P] ;

La combinaison [Ctrl+ P] donne le même résultat.

Notez qu’il est possible d’imprimer un document sans le charger au préalable, à partir de l’explorateur :

Dans l’explorateur Windows  : ▲ [Document à imprimer] Imprimer.
(Attention : l’impression du document complet démarre immédiatement, sans paramétrage ni aucune autre confirmation. À éviter).

Onglet général

La fenêtre Imprimer qui s’affiche à l’appel de la fonctionnalité d’impression dans le traitement de texte, comprend plusieurs onglets :

▼ | Général |
Imprimante
♪ ▼ ( xxx ; yyy ; zzz ) (La liste de toutes les imprimantes disponibles est affichée ; il suffit de sélectionner l’imprimante voulue ; l’imprimante par défaut est sélectionnée d’avance) ;
+ Détails (: en cliquant sur cette entrée, vous obtenez quelques détails sur l’imprimante sélectionnée, dont le port utilisé, ce qui peut permettre de vérifier un câblage défaillant) ;
▼ ◄Propriétés► : à utiliser plus loin ;█ Plage et exemplaires 
♪ ▼ : { Toutes les pages – pages : sélection (1) – sélection (2) } ;
[…] Imprimer dans l’ordre inverse (3) ;
Nombre d’exemplaires : nnn ;
[…] Assembler (4) ;█ Imprimer
♪ Commentaires : … ;
(Quand le document comprend des commentaires et autres hors-textes, il est possible ici de préciser ce qui doit être imprimé : le texte seul, ou les compléments seuls, etc.) ;(Quand ces zones sont servies, il est impératif de continuer avec le bouton ◄Propriétés► : ce bouton permet d’avoir accès aux fonctionnalités spécifiques de l’imprimante, et en particulier sur les mises en page, le recto-verso, etc.) ;

Précisions

(1) Pages : sélection

Ce choix permet de saisir

  • le numéro d’une seule page,
  • une suite de page consécutives, en indiquant le numéro de la première, ‘-’ et le numéro de la dernière,
  • plusieurs pages non consécutives, en indiquant leurs numéros séparés par une virgule,
  • ou encore une combinaison des cas précédents.

L’aperçu, sur la gauche, est construit en conséquence. Il est consultable en faisant tourner les pages avec les boutons ◄ et ►.

Important : quand le document est constitué de plusieurs parties avec des styles de type page différents, utilisant des numérotations de page propres à chaque style, les numéros de page à indiquer ici sont relatifs à l’intégralité du document. Il faudra donc, éventuellement, procéder à un calcul préliminaire. Exemple : supposons que notre document comprend une introduction de 6 pages, et un texte à la suite dont la première page a le numéro 1. Si on veut imprimer les pages 2 et 3 de l’introduction, on indiquera ‘2-3’ ; en revanche, si on veut imprimer les pages 4 et 5 du texte, il faudra indiquer ‘10-11’, car pour l’imprimante, la page 1 du texte est en fait la septième page (6+1).

(2) Sélection

Ce terme sélection est utilisé ici dans son sens restrictif : il indique la partie du document sélectionnée avec la souris. En cochant ce choix, ouvert seulement si effectivement une partie du texte est sélectionnée, seul le texte sélectionné sera imprimé ; la mise en page peut être aléatoire.

(3) Imprimer dans l’ordre inverse

Avec les imprimantes modernes, le texte imprimé sort sur des pages de telle sorte que la première est en tête du paquet, quel que soit l’ordre dans lequel les pages sont imprimées. Pour du recto-verso manuel, ou pour toute autre raison, vous pouvez vouloir une sortie dans un ordre différent ; cette case à cocher le permet.

(4) Assemblage

Ce choix n’est ouvert que si plusieurs exemplaires sont demandés.

En cochant cette case, vous demandez que le résultat de l’impression soit une suite de paquets, chaque paquet correspondant au document ; il suffira d’isoler les paquets et de les agrafer pour avoir un document par destinataire ; dans ce cas, l’impression est recommencée automatiquement autant de fois que d’exemplaires demandés.

Dans le choix contraire, non assemblé, chaque page est imprimée le nombre de fois correspondant au nombre d’exemplaires demandés, avant que l’impression se poursuive sur la page suivante (c’est le choix utilisé pour préparer des documents remis feuille par feuille aux participants d’une réunion).

Autres modalités d’impression


▼ | LibreOffice Writer | ;
(cet onglet permet de préciser quelques modalités 🙂 ;█ Contenu █
♪ […] Arrière-plan de page (quand le style de type page utilisé dans le document comprend un arrière-plan, on peut ne pas l’imprimer – non coché ; ou l’imprimer – coché) ;
♪ […] Images et autres objets graphiques (en ne cochant pas ce choix, ces objets seront simplement matérialisés par le cadre dans lequel ils s’insèrent ; sinon, ils seront imprimés) ;
♪ […] Texte masqué (certain styles de type caractère peuvent avoir la particularité ‘texte caché’ ; certains styles de type paragraphe peuvent s’appliquer aussi à des paragraphes masqués. Vous précisez ici si vous voulez que ces passages masqués soient imprimés) ;
♪ […] Substituants de texte (il s’agit des noms de champs. Normalement, c’est la valeur du champ qui est affiché et imprimée ; vous pouvez cependant demander que ce soit le nom des champs : il suffit alors de cocher cette case) ;
♪ […] Contrôles de formulaire (il s’agit des noms de zones dans les formulaires ; normalement pas imprimés, ils peuvent l’être si cette case est cochée) ;█ Couleur █
♪ […] Imprimer le texte en noir (concerne les imprimantes ‘couleur’ ; en cochant la case, le texte sera imprimé franchement en noir, sans nuances de gris – option plus économique pour les essais) ;

Pages █
♪ […] Insérer automatiquement les pages blanches insérées (souvent indispensable dans l’impression de recto-verso, pour éviter des décalages) ;

▼ | Mise en page |
(Cet onglet permet d’économiser le nombre de feuilles dans des impressions de contrôle ou des impressions recto-verso manuelles) ;

Mise en page 
♪ : { Page par feuille – Brochure } (voir précision 5) ;- Si Page par feuille est sélectionné, alors :
Nombre de pages par feuille : nnn ; (- normalement 1 ; en déclarant ‘2’, les pages seront présentées 2 par feuille, dans l’autre sens, en demi format ; le nombre de feuilles imprimées sera égal au nombre de pages divisé par 2 ; la mise en page du document sera paramétrée comme si on sortait normalement une page par feuille ; on peut déclarer ‘2’ ou plus) ;
♪ Ordre : … (si plus d’une page par feuille, dans quel ordre) ;
♪ […] Dessiner une bordure autour de chaque page (pour mieux la repérer) ;

Précision (5) :Feuilles à pages multiples ou brochure

LibreOffice nous donne ici une fonctionnalité particulièrement puissante.

– Feuilles à pages multiples permet de poser plusieurs pages sur la même feuille imprimée, en transformant la mise en page automatiquement. Ce choix s’applique après tous les autres paramétrages. Il n’influe pas donc, et n’a pas à influer, sur l’orientation ou les dimensions du papier. Vous déterminez ici si vous voulez par exemple, deux pages sur une feuille (leur taille sera réduite alors de moitié), ou une planche par feuille comportant quatre, huit ou seize pages présentées comme des vignettes. On retrouve là, des fonctionnalités fréquentes en impression de présentations.

– Brochure permet, à partir d’un document composé en pages A4, d’obtenir un paquet de feuilles imprimées, qu’il suffira, après impression, de prendre telles quelles et de les plier en deux pour avoir toutes les pages dans l’ordre, et le bon sens, en format A5 : comme une brochure !

Pour obtenir ce résultat, l’utilisateur prépare son texte avec des pages en vis-à-vis, dans un format A4 ordinaire. Sans plus. Ici, au moment de l’impression, il demande une impression recto-verso, et il coche ce bouton ‘Brochure’. Il lui reste à plier le paquet après l’impression. C’est assez fantastique ! Même les petites imprimantes laser aujourd’hui proposent une solution recto-verso semi-automatique : il faut simplement recharger manuellement le paquet imprimé d’un côté pour que l’impression de l’autre côté se fasse sans autres réglages [1].


Côtés des pages █
♪ inclure : Toutes les pages ; verso/pages gauches ; recto/pages droites ;
(voir précision 6) ;

Précisions (6) Inclure…

  • Toutes les pages : on fera ce choix pour des impressions globales en recto seul, ou en recto-verso si les options spécifiques de l’imprimante permettent de programmer un recto-verso automatique ou semi-automatique. Dans ce deuxième cas, c’est le logiciel qui sélectionne les pages nécessaires pour le recto, puis les pages nécessaires au moment de l’impression du verso.
  • Verso – pages de gauche / Recto – pages de droite : uniquement pour des impressions recto-verso, quand ce mode est complètement manuel. Dans une première passe, on choisit le recto, et dans la deuxième passe, après avoir positionné le paquet imprimé on choisit le verso. Il faut la plupart du temps paramétrer l’impression en sens inverse comme cela :
| Général |
█ Plage et exemplaires 
♪ [X] Imprimer dans l’ordre inverse.

À tester sur quelques pages éventuellement.


▼ | Options |
♪ […] Imprimer dans un fichier (cette option obsolète envoie le résultat de l’impression dans un fichier .prn que Windows ne reconnaît plus… ) ;
♪ […] Créer des tâches d’impression uniques pour des sorties assemblées : pour spécialistes.
♪ […] Utiliser le bac papier suivant les préférences de l’imprimante (7) ;▼ ◄Imprimer► (lance l’impression vers la sortie indiquée).
▼ ◄Annuler► (permet de renoncer à l’impression).

(7) Bac papier de l’imprimante

La gestion des bacs papier lors du lancement d’une impression n’est pertinente que si l’imprimante dispose de plusieurs bacs. Donc, si vous utilisez une imprimante simple, tous les paramètres autour de ces bacs papier peuvent être ignorés.

Sinon, avec LibreOffice, la gestion des bacs papier se fait en plusieurs endroits :

  • Dans la gestion des styles de type page : | Page | █ Format de papier Bac à papier : # ; vous pouvez associer à chaque style un bac spécifique de l’imprimante ; c’est très utile pour la page couverture sur une feuille épaisse ou de couleur, stockée dans le bac 2, par exemple. Sinon, la réponse par défaut est d’après les préférences de l’imprimante.
  • Dans les options spécifiques de l’imprimante, vous pouvez, en fonction des modèles, préciser quel bac est le bac par défaut (bac 1, par exemple). La donnée correspondante est souvent appelée source ou source de papier.
  • En cochant cette case, Utiliser le bac papier suivant les préférences de l’imprimante , vous indiquez au système que les options de l’imprimante sont prioritaires par rapport aux indications des styles de page.

Conseil :

Si votre document comprend plusieurs styles de page prévoyant l’utilisation de deux bacs différents, dont un avec du papier épais pour la couverture, en cochant la case, vous vous donnez la possibilité d’imprimer votre page de garde (prévue dans les styles de page pour être imprimée à partir d’un bac particulier) sur du papier ordinaire. Une manière d’économiser du papier plus cher. Pour l’impression définitive, il ne faudra pas oublier de la décocher.

Conclusion

On peut avoir deux attitudes vis à vis de son imprimante : l’utiliser d’une manière basique, refusant de comprendre ce qu’on considère comme des caprices, ou l’apprivoiser en découvrant ses mystères et ses potentialités à l’occasion de travaux spécifiques.

L’évolution des matériels ne s’est pas faite en favorisant leur longévité ; les prix ont baissé dans des proportions importantes. Les premières laser coûtaient 7 à 8 fois celles d’aujourd’hui pour des performances comparables. Elles duraient 20 ans et plus, alors qu’aujourd’hui une imprimante normalement sollicitée ne vivra pas cinq ans.

Les drivers sont désormais très sophistiqués. Le problème est qu’on ne fait pas des travaux sophistiqués tous les jours. On oublie facilement, d’une fois à l’autre, les astuces trouvées. Je vous invite avec insistance, dans ce travail d’apprivoisement de vos imprimantes, à bien noter vos paramétrages lors de travaux un peu particuliers. Vous apprécierez, quand des travaux analogues se présenteront bien plus tard, de retrouver vos notes pour ne pas avoir à réinventer l’eau chaude à chaque fois.

1Par exemple si le document fait 8 pages, la première feuille comprendra à gauche, la page 8, et à droite, la page 1 ; la deuxième feuille, à gauche la page 6 et à droite la page 3 ; en impression du verso, de 8-1, on aura 2-7, et de 6-3, on aura 4-5. (En impression verso manuelle, il faut imprimer dans l’ordre inverse).

2A-05. Les listes*

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Sommaire

  • Présentation
  • 1. Les listes à puces
    • 1.1 Listes à puces et styles
    • 1.2 Associer un style type Listes à un style type Paragraphe
    • 1.3 Paramétrer un style de liste à puces
    • 1.4 Construire une liste à puces avec le style de type Listes
    • 1.5 Trois conseils
  • 2. Les listes numérotées
    • 2.1 Un peu de théorie
    • 2.2 Paramétrer un style pour des listes numérotées
    • 2.3 Construire une liste numérotée
    • 2.4 Interrompre et reprendre une liste numérotée
    • 2.5 Modifier l’ordre d’une liste numérotée
  • Prolongements
  • Conclusion.

 

Présentation

Les listes à puces et les listes numérotées présentent suffisamment de similitudes pour être étudiées ensemble. Leur caractéristique essentielle est de gérer une hiérarchie de niveaux. Les paramètres précisent quelle forme donner aux puces ou aux numéros, comment les positionner et comment positionner le texte à leur suite.

Par chacun des deux types de listes, je ferai un rapide exposé théorique pour situer la problématique de leur paramétrage et de leur utilisation, puis nous verrons comment paramétrer ces styles, et enfin, comment construire ces listes concrètement.

 

1. Les listes à puces

Exemple de liste à puces :

  • Une liste à puces est une suite de paragraphes, identifiés généralement par un retrait à droite, une puce étant posée avec un retrait moins important devant la première ligne du paragraphe.
    • Première subdivision (niveau 2)
  • Deuxième paragraphe (retour niveau 1)
  • Troisième (suite niveau 1).

 

1.1 Listes à puces et styles

1. Chaque ligne de la liste à puces est un paragraphe. Rappelez-vous ce que nous avons vu dans l’étude des styles et le format Paragraphe : un ensemble de lignes terminé par la caractère entré avec la touche [Entrée].

2. Les paragraphes composant la liste sont formatés, normalement, avec le style de type Paragraphe habituel du document (sauf recherche d’effets spéciaux). Ce qui signifie que, si le style de type Paragraphe fait suite à lui-même (comme c’est souvent le cas pour le style de base), il n’y a rien à faire pour choisir ce style de paragraphe.

3. Pourtant, ce style de type Paragraphe se présente différemment avec des puces en début de ligne. Car il est associé à un style de type Numération.

4. Un style de type Numération permet de gérer des niveaux hiérarchiques (une arborescence) ; il détermine, pour chaque niveau de la liste, un groupe numérotation (symbole de la puce ou type de numéro), et une présentation du niveau.

 

1.2 Associer un style type Listes à un style type Paragraphe

L’association d’un style type Listes à un style de type Paragraphe se déclare dans le paramétrage du style de type Paragraphe. J’appelle le style de type Paragraphe à associer : PPL (pour Paragraphe avec liste) ; j’appelle, par similitude, le style de type Numération associé : NNL. Celui-ci doit exister. Voici la méthode pour déclarer cette association :

>Ouvrir la fenêtre de gestion du style PPL de type Paragraphe ;
| Gérer | ;
Styles █ ;
Lié à : Liste ;
| Plan et numérotation |
Numérotation █ ;
Style de numérotation : NNL ; (NNL est présent dans la liste)
▼ ◄OK►.

En déclarant l’association de NNL avec PPL, il suffit de choisir le style PPL pour bénéficier des fonctionnalités de listes (à puces ou numérotées). C’est très pratique.

 

Petite précision qui a son importance pour la suite :

Le ‘Style par défaut’ de type Paragraphe, est associé aux styles de type Listes, ‘Numérotation 1’ et ‘Puce 1’ qui sont, eux aussi, des styles par défaut. Cette association n’est pas déclarée dans ‘Style par défaut’ de type Paragraphe, mais elle est bien réelle. Des raccourcis-clavier y sont même attachés : [F12] pour appeler les listes numérotées, et [Maj+ F12] pour appeler les listes à puces.

 

1.3 Paramétrer un style de liste à puces

> Afficher la liste des styles SSS de type TTT = Numérotation ;
SSS (exemple : Puce 1) ▼ Nouveau (pour créer un nouveau style)

La modification de ce style se ferait en choisissant le menu ‘Modifier…’.

Dans les onglets proposés, seuls quelques-uns sont vraiment nécessaires. L’ordre que je suis n’est pas celui proposé à la saisie. Il suit la composition du texte en commençant par la puce.

 

Trois onglets nous intéressent :

  • Gérer
  • Position
  • Options.

Les autres ne servent pas à grand-chose.

 

Onglet | Gérer |


| Gérer | ;
Style █ ;
Nom : xxx (pour donner un nom au nouveau style) ;
Catégorie : {Styles personnalisés ; … } ;

Cet onglet Gérer est à servir pour un nouveau style. En modification, sauf à vouloir changer le nom, il n’y a normalement rien à saisir.

 

Onglet | Position |


| Position | ;
Niveau █ :

Sélectionnez la ligne ‘1-10’, et enregistrez :


Numérotation suivie par : Tabulation ;
Alignement de la numérotation : à gauche ;

 

De la sorte, vous aurez ces réponses proposées par défaut pour tous les niveaux.

Ensuite, tout en restant sur le même onglet, sélectionnez la ligne ‘1’. Vous allez saisir toutes les zones du panneau █ Position et espacement █ ; puis toujours en restant sur le même onglet, vous passerez au niveau 2, et ainsi de suite pour tous les niveaux que vous pensez devoir utiliser.

 

Pour chaque niveau :


(un niveau a été sélectionné : son réglage se fait maintenant) ;
Position et espacement
Aligné à : NNN cm ;

Vous précisez ici la distance qui sépare la puce de la bordure gauche de la zone principale du texte. Je vous conseille de préparer cette réponse (et les suivantes) sur une feuille en prenant une colonne par niveau, pour mettre des distances progressives.

 


Alignement de la numérotation : { à gauche ; centrée ; à droite } ;

Par ‘numérotation’, il faut entendre ‘groupe de numérotation’. Ce groupe comprend la puce et dans les listes numérotées, tout ce qui est ajouté pour mettre le numéro en valeur, avant et après.

Pour comprendre la raison de ce réglage, il faut voir que le groupe de numérotation occupe une zone plus large que lui. Ce réglage précise comment il se cale dans cette zone : à gauche, à droite ou centré. Pour les puces, c’est normalement à gauche.

 


Numérotation suivie par : {Tabulation ; Espace ; Rien} ;
à : NNN cm ;

Par ‘Numérotation suivie par’, il faut entendre, ‘Puce suivie par’.

  • Tabulation permet de caler le texte du paragraphe à la suite de la puce sur un tabulateur. La zone suivante : ‘à :’ précise le positionnement du tabulateur.
  • Espace met à la suite de la puce une espace avant de commencer le paragraphe. Je déconseille ce paramétrage. Car si le texte est justifié et le paragraphe étendu sur plus d’une ligne, cette espace pourrait alors avoir une largeur variable, et l’alignement du paragraphe à gauche ne serait pas assuré.
  • Rien : le paragraphe sera collé à la puce.

Ces trois choix se retrouveront pour les numéros des listes numérotées. Pratiquement, pour les puces, c’est Tabulation qui s’impose.

 


Retrait à : NNN cm ;

Vous saisissez ici la distance entre le début de la deuxième ligne du paragraphe et la bordure gauche de la zone principale de texte. Pratiquement, ce sera la même que celle du tabulateur indiquée à ‘à :’ : vous aurez alors toutes les lignes de votre paragraphe alignées à gauche.

 

Quand vous avez réglés les positionnements des niveaux que vous souhaitez utilisés, il vous faut préciser quelles puces utiliser par niveau. Vous passez à l’onglet suivant :


| Options | ;
Niveau █ ;
Numérotation █ ;
Nombre : Puces ;
Style de caractère : Puces ; (vous pouvez choisir une image éventuellement) ;
Caractère : ◄…► * (Caractères spéciaux) ;

Je vous conseille de commencer par la ligne 1-10 pour saisir les réponses communes à tous les niveaux. Ensuite, vous saisirez chaque niveau en commençant par le premier. Les puces choisies sont indiquées dans le schéma de droite ; en ouvrant la fenêtre des caractères spéciaux, le caractère choisi est affiché en gros dans la marge droite (avec son code universel dessous), et dans la grille, sa case est en relief.

 

N’oubliez pas de sauvegarder votre travail :


▼ ◄OK►.

 

Faites ensuite un essai en utilisant le style pour vérifier que les caractères choisis vous conviennent bien.

 

1.4 Construire une liste à puces avec le style de type Listes

Votre style de liste à puce est paramétré. Comment construire une liste avec ?

 

Commencez par choisir le style avant la frappe. [Maj+ F12] est un raccourci système qui sélectionne le style de numérotation Puce 1. Cette combinaison agit presque en bascule : pour annuler le style Liste, il faut utiliser [F12] (sans [Maj+]). Étant donné que nous sommes avec un style de type paragraphe, l’effet de cette commande est valable dans tout le paragraphe.

 

Le premier paragraphe que vous saisissez est posé en niveau 1.

 

Quand vous voulez amorcer un paragraphe d’un niveau inférieur, il suffit, en début de ce paragraphe, de taper [Tab]. Inversement, pour revenir au niveau supérieur, il suffit de taper [Maj+ Tab]. Notez bien que ces commandes de changement de niveau doivent être tapées en début de nouveau paragraphe.

 

Vous pouvez obtenir ces deux effets avec un menu contextuel :

n’importe où dans le paragraphe dont vous voulez changer le niveau ;
Abaisser d’un niveau ou Remonter d’un niveau (l’effet est immédiat).

 

Pour terminer une liste, et poursuivre votre texte avec un paragraphe normal, il vous suffit, en début d’un nouvel item, de taper [entrée] : votre item est annulé et vous êtes au début d’un nouveau paragraphe ordinaire.

1.5 Trois conseils :

  1. Sauf besoins très spécifiques, contentez-vous d’une seule liste à puces, et utilisez le style Puce 1 en le modifiant à votre goût ; il a l’avantage de répondre aux raccourci-clavier [Maj+ F12].
  2. Suggestion : le style de liste à puces que j’utilise est paramétré sur 6 niveaux : les niveaux impairs ont une puce noire, et le niveau pair suivant a une puce de même forme, mais blanche. Dans l’ordre : un rond, un carré, et une flèche à gauche.
  3. N’oubliez jamais, surtout pour les listes à puces, que vous présentez des listes. Une liste est normalement composées d’items d’une ligne, voire deux. Si vos items sont plus fournis, évitez alors les niveaux : vos lecteurs ne s’y retrouveront pas.

 

2. Les listes numérotées

2.1 Un peu de théorie

Les listes numérotées sont des listes à puces que la présence d’un numéro à la place de la puce, rend un peu plus compliquées.

 

Dans les listes numérotées, la problématique du calcul du numéro (indépendant de la forme sous laquelle ce numéro est présenté) nécessite des réponses spécifiques. Un numéro est égal, normalement, au précédent de même niveau plus un. Sauf quand un paragraphe hors liste s’intercale : faut-il alors continuer la séquence, malgré l’intrus non numéroté, ou reprendre la séquence à 1 ?

 

Par ailleurs, un numéro peut être présenté de plusieurs manières, avec quelque chose devant (‘§’ par exemple) ou derrière (un point après le dernier chiffre). Ce que nous avons appelé ‘le groupe de numérotation’ peut comprendre non seulement le numéro du niveau, mais une composition plus complexe intégrant les numéros des niveaux parents.

 

Voyons cela en détail.

 

2.2 Paramétrer un style pour des listes numérotées

Le paramétrage se fait d’une manière analogue à celui que nous avons vu pour les listes à puces. Je vais simplement présenter ici les particularités concernant les listes numérotées.

Je vous conseille d’utiliser un seul style de listes numérotées, le style Numérotation 1 que vous adapterez à vos goûts.

Nous utilisons la même fenêtre de gestion des styles de type Numérotation. Et dans cette fenêtre, les mêmes trois onglets nous intéressent : | Gérer |, | Position | et | Options |. Pour les deux premiers onglets, Gérer et Position, rien de particulier à signaler. Ce que nous avons vu pour les listes à puces reste valable pour les listes numérotées.

 

Pour les Options :

Il n’y a aucun intérêt à saisir quelque chose sur la ligne 1-10 qui serait valable pour tous les niveaux. Attaquez directement avec le niveau 1, puis quand la saisie sera terminée, passez au niveau 2, etc.


| Options | ;

Niveaux █ (vous paramétrez chaque niveau, en commençant par le niveau 1) ;
Numérotation █ ;
Nombre : {1, 2, 3… ; a, b, c… ; xxx } ;

Vous indiquez ici la forme que doit prendre le numéro du niveau : chiffres arabes, lettres minuscules, etc.

 


Style de caractère : {Aucun ; Caractère de numérotation ; xxx} ;
  • Aucun : le style de type Caractère appliqué au groupe de numérotation sera celui du paragraphe ; toute la ligne sera présentée dans le même style ;
  • Caractère de numérotation : ce pourrait être n’importe quel style de type Caractère disponible. Dans ce cas, le groupe de numérotation sera dans ce style. C’est intéressant quand on veut faire ressortir le groupe de numérotation.

 


Afficher les sous-niveaux : {1 ; 2 ; # } ;

Cette zone est accessible à partir du niveau 2. Vous indiquez ici quels niveaux vont composer le groupe de numérotation. Le cadre à droite des zones de saisie montre l’effet produit. Vous n’êtes pas obligé d’adopter la même attitude sur tous les niveaux. Bien que la valeur saisie permette de limiter le nombre de niveaux composant le groupe de numérotation, il paraît difficile de ne pas mettre tous les niveaux (4, au 4ème, par exemple).

 


Séparateur avant : … ;
Séparateur après : … ;

Séparateur est impropre. Il faut comprendre : ‘Texte posé’. Exemples pour ‘avant’ : ‘Chapitre’, ou ‘§’ ; exemple pour ‘après : ‘.’. N’oubliez pas de mettre aussi les espaces.

 


Commencer avec : 1 ;

Normalement, la numérotation d’un niveau commence à 1. Dans des situations un peu compliquées, avec des styles originaux, on pourrait indiquer ici vouloir commencer avec un autre numéro.

 

Quand vous aurez passé tous vos niveaux :

[  ] Tous les niveaux, numérotation continue ;

Cette numérotation continue proposée dans la dernière zone consiste à numéroter les lignes de la liste de 1 en 1, sans tenir compte des niveaux. Curieux, mais pourquoi pas ?

 

N’oubliez pas de sauvegarder votre travail :

▼ ◄OK►.

 

2.3 Construire une liste numérotée

Comme pour une liste à puces, vous allez commencer par choisir le style Numérotation 1 avec le raccourci [F12], puis vous tapez votre liste.

Vous passez d’un item à l’autre avec [Entrée].

Vous descendez d’un niveau en commençant ce niveau avec [Tab] ; et vous remontez d’un niveau avec [Maj+ Tab]. Si vous voulez faire descendre d’un niveau un paragraphe déjà tapé, il suffit d’insérer [Tab] au début de ce paragraphe, devant le premier caractère ou devant le groupe de numérotation ; pareillement, pour le faire remonter, vous insérez [Maj+ Tab]. Vous pouvez actionner ces fonctionnalités avec le menu contextuel comme pour les listes à puces.

 

2.4 Interrompre et reprendre une liste numérotée

Tant que votre liste se déroule en séquence, vos numéros sont calculés au fur et à mesure sans problème, y compris en changeant de niveau ou en modifiant les niveaux.

Il n’est pas possible de faire apparaître plusieurs paragraphes sous le même numéro. Il n’est pas possible non plus de faire apparaître un nouveau paragraphe sans numéro avec le même décalage que le paragraphe précédent numéroté (sauf à utiliser une variante du style paragraphe).

 

En revanche, il peut arriver qu’une liste soit interrompue par un ou plusieurs paragraphes qui peuvent être des commentaires ou des précisions du dernier item. Sachez qu’il est toujours possible de continuer la numérotation d’une liste interrompue après un ou plusieurs paragraphes non numérotés. Pour qu’un nouveau paragraphe reçoive le numéro du dernier paragraphe numéroté plus 1, il suffit, n’importe où dans ce paragraphe :

dans le paragraphe à numéroter ;
Continuer la numérotation précédente.

 

Si vous utilisez cette possibilité (‘Continuer la numérotation précédente’), le système mémorise votre choix. Et plus tard dans le texte, si vous revenez au même niveau en demandant la numérotation, vous serez surpris de voir que le premier numéro sera égal au dernier (dans une des pages précédentes) plus un. Pour avoir une numérotation qui démarre à 1 :

dans le paragraphe à numéroter ;
Reprendre la numérotation (sous-entendu à 1).

 

Vous pouvez aussi, après avoir tapé par exemple trois items d’une liste numérotée (1, 2 et 3), souhaiter que l’item 2 apparaisse plutôt en commentaire, sans numéro. Dans ce cas, il suffit de mettre le point d’insertion dans cet item, et avec [F12] de supprimer la numérotation : l’item 2 apparaît comme un paragraphe ordinaire, et l’item 3 prend le numéro 2.

 

Modifier l’ordre d’une liste

Il est assez fréquent, quand on relit une liste numérotée, de vouloir modifier l’ordre des items. Ici, pas question de saisir des numéros différents pour changer cet ordre. Le plus simple est de déplacer les lignes. Petite astuce que je pratique : pour sélectionner une ligne, je commence ma sélection à la fin de la ligne précédente et je l’étends jusqu’à la fin de la ligne à déplacer ; puis je procède par un glisser-déplacer que je pose à la fin de la ligne précédant la nouvelle. De ce fait, je n’ai pas de problème d’interligne ; ma nouvelle liste est propre dès le lâcher du clic. Quand je mets une ligne en position 1, il me faut réactiver la numérotation avec [F12] sur cette ligne. Tous mes items sont alors renumérotés. Le glisser déplacer peut comprendre aussi les niveaux inférieurs.

 

Prolongements

Les listes à puces et les listes numérotées peuvent être un excellent outil pour concevoir un plan quand certaines parties doivent être ordonnées (numérotées) et d’autres non. Les niveaux et les déplacements peuvent faciliter la construction d’un discours.

 

Conclusion

Les listes, à puces ou numérotées, sont des présentations incontournables dans nos documents modernes. Je me permets d’attirer votre attention sur la nécessité d’être sobre avec ces outils. C’est pour cette raison que je conseille de n’utiliser qu’un style de liste à puces et qu’un style de numérotation. Vos lecteurs apprécieront. Ce qui n’exclut pas une solution spécifique pour un problème tout aussi spécifique.

 

Dernier point : il arrive qu’on construise les pages d’un site Internet à partir du traitement de texte. Pourquoi pas ? Il faut savoir, sur ce sujet, que la correspondance entre le traitement de texte et la page HTML pour Internet, ne peut pas se faire par simple transposition pour ce qui concerne des puces différentes par niveaux. La logique de paramétrage est complètement différente dans les deux environnement. Et HTML possède ses propres standards.

2A-04. Insérer une image*

Cette fiche est périmée – Nouvelle version ici

Sommaire

  • Présentation
  • 1. Prendre une image à sa source,
    • 1.1 à partir du presse-papier,
    • 1.2 à partir d’un scanner,
    • 1.3 à partir d’un fichier.
  • 2. Cadrer l’image,
    • Gestion du cadre,
    • Autres précisions
      • Nom de l’image
      • Légende
  • 3. Associer l’image et le texte,
    • 3.1 Associer une image de fond à la page,
    • 3.2 Associer une illustration à un passage,
    • 3.3 Associer une image à un caractère ou comme caractère.
  • 4. Transformations graphiques,
    • Retouches,
    • Couper, copier, coller l’image,
    • Enregistrer l’image,
    • Faire pivoter l’image sur son centre : rotations,
    • Image Map.

Présentation

Insérer une image dans un texte, c’est répondre à une suite de questions :

  • Quelle image ? Où la prendre ? Comment la prendre ?
  • Quelles caractéristiques lui laisser ou lui donner ? Quelles dimensions dans le texte ? Faut-il l’encadrer et comment ?
  • Comment la combiner avec le texte ? Quelles transformations pour le texte ?

Pour bien comprendre comment fonctionne l’insertion d’une image, il faut voir une image comme un ensemble particulier d’informations, ensemble inséré quelque part au fil du texte. Cet ensemble, quelle que soit sa source, est récupéré et modifié par l’opération d’insertion ; et c’est un ensemble modifié qui va être inséré dans le texte. Les modifications prennent appui sur la source importée et répondent à différentes options prises, tant au niveau des caractéristiques de l’image que de son positionnement par rapport au texte (encrage, cadrage et adaptation du texte).

Dans LibreOffice, l’image est posée dans un cadre (éventuellement invisible), qui obéit aux règles d’un style de type Cadre. Un détour par ce type de style s’impose donc.

Au total, l’insertion d’une image (comme de tout autre objet encadré) est une opération complexe. Devant la multiplicité des situations, LibreOffice n’a pas réussi à ‘encadrer’ (c’est le cas de le dire) cette opération dans une procédure simple. C’est l’ambition de ce chapitre d’y remédier en vous procurant une démarche claire, logique, et efficace. Dans tous les outils proposés par LibreOffice, dont la présentation exhaustive risquerait de vous perdre, j’ai pris l’option de baliser un chemin, en laissant de côté les alternatives. Quand vous aurez en main cette méthode, vous serez libres, alors, d’explorer les autres chemins que j’aurai négligés.

Résumons-nous : l’insertion d’une image dans un document en traitement de texte est une opération qui comprend plusieurs phases :

  • Prendre une image à sa source.
  • Ajuster son cadre : dimensions et encadrement.
  • Positionner et ancrer l’image. Adapter le texte à l’image.
  • Transformer l’aspect graphique de cette image (contraste, luminosité, effets).

Les mots spécifiques à cette opération (graphisme, ancrage, cadre, etc.) seront définis dans les paragraphes qui les traitent. Les quatre groupes d’opérations que je vais maintenant vous proposer en détail ne sont pas strictement séquentiels. Il est toujours possible de revenir à une étape précédente. Au risque de troubler la compréhension globale de la démarche. L’ordre dans lequel je vous les présente permet un apprentissage plus facile.

1. Prendre une image à sa source

Il y a au moins trois manières de ‘poser’ une image dans un texte :

  • Vous pouvez insérer une image à partir du presse-papier. Dans un logiciel graphique, simultanément ouvert avec le traitement de texte, vous copiez une image ou une partie de celle-ci ; ensuite, dans le traitement de texte, vous collez cette image copiée avec [Ctrl+ V] tout à fait classiquement.
  • Vous pouvez aussi insérer une image à partir d’un scanner attaché à l’ordinateur sur lequel fonctionne le traitement de texte. L’acquisition d’une image à partir d’un document scanné ici et maintenant, est possible directement à partir du traitement de texte.
  • Enfin, vous pouvez récupérer (sur le disque du système ou une mémoire annexe ou par réseau) un fichier de type image, repérable avec une extension spécifique, les plus courantes étant : ‘.png’, ‘.jpeg’ ou ‘.jpg’, ‘.tiff’ (le format des fax),.

Distinguez bien l’insertion d’une image que nous traitons ici, du lien sur un fichier image. L’insertion crée un morceau de texte spécifique qui n’a plus besoin de sa source ensuite et qui s’impose au lecteur ; le lien peut fonctionner dans les deux sens : l’hyperlien utilise l’image comme rampe de lancement vers un site ou un fichier sur le disque ; le lecteur a le choix d’actionner le lien ou pas. En revanche l’image liée n’existe pas en tant que telle dans le document, mais un lien va la chercher à chaque affichage du document pour la montrer. C’est comme une insertion virtuelle. Pour que l’image apparaisse, la connexion doit le permettre.

Reprenons ces sources en détail.

1.1 à partir du presse-papier

L’image est collée à l’endroit du point d’insertion. Ce qui ne présage en rien de sa visibilité et de son aspect définitifs, ni de son ancrage au texte.

(Le point d’insertion est posé à l’endroit où on veut insérer l’image) : [Ctrl+ V].

1.2 à partir d’un scanner

Dans : ▼ InsertionImageScanner ▼ …

Cette solution permet de récupérer n’importe quel document sous forme d’image. Le traitement de texte proposera des outils de graphisme pour transformer l’image insérée (redimensionnement, rognage (redécoupe), etc.). Cette solution est intéressante si vous ne maîtrisez pas le traitement d’image avec un logiciel spécifique (comme Gimp), ou si voulez insérer des documents disponibles temporairement (empruntés, par exemple).

Le scanner attaché à l’ordinateur doit pouvoir être lancé à partir du traitement de texte. Les réglages sont particuliers à chaque scanner et ne peuvent pas être détaillés ici. Ils sont très accessibles. La gestion des scanners est souvent compliquée par la coexistence de plusieurs protocoles d’acquisition de l’image (numérisation) ; un driver est associé à chaque protocole. Un conseil : choisissez le premier de la liste, et s’il vous convient, adoptez-le ; sinon, essayez le suivant ; une fois votre choix fait, restez-y fidèle. Ce n’est pas plus compliqué. (Pour information, Twain est un standard).

Si plusieurs drivers sont actifs pour le scanner ou si plusieurs scanners sont connectés, vous choisissez d’abord votre source (▼ Choisir la source… *) ; ensuite vous pouvez acquérir l’image (▼ Acquérir… *).

1.3 À partir d’un fichier

Dans :▼ InsertionImage À partir d’un fichier… * (Insérer une image) ;
Il suffit de double-cliquer sur un fichier pour qu’il soit ouvert à l’emplacement du point d’insertion.

Précisions :

  • Le fichier peut être accédé par réseau ou sur un support externe.
  • Une fois l’image insérée dans le texte, la source peut être déconnectée (réseau coupé, support externe retiré, etc.).

2. Cadrer l’image

Votre image est quelque part dans le document, avec une présentation disons ‘aléatoire’. Nous allons dans un premier temps ajuster cette image dans ses dimensions. Ensuite, nous explorerons les caractéristiques du ‘cadre’ de cette image, comme un encadreur à qui on confie un tableau pour qu’il soit mis en valeur par son cadre, en tenant compte éventuellement du contexte dans lequel il sera exposé.

Comme un tableau encadré peut être accroché n’importe où ensuite, notez que ce cadrage, à strictement parler, n’a rien à voir avec le positionnement de l’image dans la page ou dans le texte, caractéristique que je préciserai dans le paragraphe suivant..

(L’image est dans le texte) ;
sur l’image : l’image est sélectionnée ;

Pour travailler le cadre, il faut sélectionner l’image.

Quand une image est sélectionnée :

  • un cadre rectangulaire discret entoure l’image ;
  • à chaque coin, et au milieu de chaque côté, une ‘poignée’ est présentée sous la forme d’un petit carré ; au passage de la souris sur une poignée, le pointeur change de forme, devenant une flèche avec deux pointes, orientées dans le sens du déplacement possible

sur une poignée, et sans lâcher, en déplaçant la souris : l’image change de dimension dans le sens du déplacement de la poignée ;
Avec [Maj+] pendant le déplacement, l’image garde ses proportions (l’autre dimension bouge aussi automatiquement) ;

Cette opération suffit pour dimensionner l’image. Nous allons voir qu’on peut préciser ces dimensions au dixième de millimètre. Mais cette approche est intéressante pour une première approximation.

Gestion du cadre

> Ouvrir la fenêtre de gestion du cadre
sur l’image : ▼ Image* (Image)
ou :
▼▼ sur l’image

Ce choix, dans le menu contextuel qui s’affiche au clic droit, ouvre une fenêtre qui est celle de la gestion du type de style Cadre, comparable à celles que nous avons vues pour les procédures Menu format des styles Page, Paragraphe ou Caractère. Voyons cette fenêtre en détail. Je ne suis pas nécessairement l’ordre des saisies proposé dans les fenêtres, car cet ordre n’est pas logique, vous le constaterez de vous-même.

| Type |

Cet onglet permet de préciser les dimensions et le positionnement de l’image.

Taille

[ ] Conserver le ratio ; en cochant cette case, vous indiquez vouloir conserver les proportions de l’image : en changeant une des deux dimensions, l’autre dimension est ajustée automatiquement en conséquence ; avec cette option, vous pouvez indiquez soit la largeur, soit la hauteur. Si cette case n’est pas cochée, vous aurez à préciser les deux dimensions, et les proportions pourront ne pas être conservées. Quand cette case est cochée, vous obtenez le même effet qu’en déplaçant une poignée avec [Maj+].

Largeur

♪ [ ] Relatif ; en cochant cette case, vous indiquez vouloir donner une largeur en % de la largeur du conteneur ; le conteneur est ce qui contient l’image : le paragraphe ou la page. Si cette case n’est pas cochée, la largeur sera indiquée en absolu avec son unité (cm ou mm, par exemple).

NNN uuu ou PPP % ; la largeur actuelle est proposée ; vous pouvez la modifier. NNN est un nombre avec 2 décimales ; uuu est l’unité (si elle n’est pas précisée ici, l’unité par défaut est prise) ; PPP est un pourcentage suivi de ‘ %’.

Hauteur (zones analogues à la largeur).

◄TAILLE D’ORIGINE► : permet de redonner à l’image ses dimensions au moment de l’insertion.

Ancrer

Ce panneau ne concerne pas le cadrage ; il sera analysé dans le paragraphe suivant.

Position

Ce panneau ne concerne pas le cadrage ; il sera analysé dans le paragraphe suivant.

| Options |

Noms

Nom : xxx ; tout tableau a un titre ; il en est de même pour les images d’un document ; on devrait dire ici, pour les cadres d’un document.

Alternative (texte seul) : xxx ; quand l’image, pour quelque raison que ce soit n’est pas visible, un texte appelé alternate en anglais, est affiché à sa place. Exemple : ‘Les tournesols’. C’est ce texte qui est saisi ici.

Lien précédent, ♪ Lien suivant : … ; ces informations permettent de construire des diaporamas.

Protéger

[ ] Contenu ; ce qui est à l’intérieur du cadre ne peut pas être modifié ; il peu cependant être copié.

[ ] Position ; la position du cadre dans le document ne peut être modifié ; entendez, les caractéristiques de positionnement, car si l’attachement est relatif (ancrage), le cadre bougera avec le document, normalement.

[ ] Taille ; les dimensions du cadre sont figées.

Ces protections, comme le nom l’indique, sont des sécurités bienvenues après des réglages délicats.

Propriétés

[ ] Imprimer ; en cochant cette case, le contenu du cadre sera imprimé ; les options d’impression (au moment de l’impression, dans les propriétés de l’imprimante) pourront dire le contraire : ce sont elles qui auront alors le dernier mot. Si cette case n’est pas cochée, un cadre vide sera imprimé sans son contenu.

| Adaptation au texte |

Cet onglet sera présenté au paragraphe suivant.

| Hyperlien |

Cet onglet permet d’associer à l’image un lien Internet. Voir le chapitre 2B-07. Les circulations pour les détails.

| Image |

Voilà un onglet difficile à placer. Il permet de donner un effet miroir à l’image.

Refléter

Dans le cadre droit du panneau, l’image apparaît avec l’effet choisi.

[ ] Verticalement : l’image sera affichée tête en bas, comme vue dans un miroir sur sa base.

[ ] Horizontalement : l’image sera affichée retournée sur son côté droit. Si cette option est prise, vous pouvez préciser (il s’agit en général d’image de fond ou servant de cadre) :

♪ { sur toutes les pages – sur les pages de droite – sur les pages de gauche} : voilà un effet assez saisissant, paramétrable très simplement.

Lien

Nom de fichier ; ♫ ◄…► ;

Quand ce panneau est servi, l’image affichée dans le cadre en cours de définition, est l’aboutissement d’un lien ; le bouton ◄…► permet de parcourir le disque ou le réseau pour trouver le fichier correspondant dont le nom s’inscrit alors dans la zone Nom de fichier.

En d’autres termes, quand cette option de lien est active (Nom de fichier non vide), l’image n’est pas présente physiquement dans le document. Seul un lien permettant au document d’aller la chercher ailleurs est présent. Le cadre sert alors à mettre en forme cette image. En fait, le lecteur du document ne se rend compte de rien.

Il ne faut pas confondre cette caractéristique avec l’hyperlien (vu dans un onglet précédent) qui permet à l’image d’héberger un lien pour aller voir quelque chose ailleurs, si on veut bien cliquer dessus.

| Rogner |

Rogner consiste à découper une image. Mais, en fait, c’est beaucoup plus complexe.

Rogner

♪ { Conserver l’échelle – Conserver la taille de l’image }

Ce sont deux boutons qui s’excluent.

  • Conserver l’échelle : l’image finale (pour sa partie découpée) sera superposable à l’image initiale ; il lui manquera seulement les bandes enlevées ;
  • Conserver la taille de l’image : l’image finale aura les mêmes dimensions que l’image initiale ; et quand une bande aura été enlevée, l’image sera étirée pour occuper l’espace libéré ;

♪ Gauche : nnn cm ;

♪ Droite : nnn cm ;

♪ Haut : nnn cm ;

♪ Bas : nnn cm ;

(on indique ici la largeur des bandes à découper) ;

Échelle

Largeur : ppp% ;

Hauteur : ppp% ;

Taille de l’image 

Largeur : nnn cm ;

Hauteur : nnn cm ;

◄TAILLE D’ORIGINE►

En saisissant une valeur dans les zones Largeur ou Hauteur, vous modifiez la dimension concernée (en valeur ou en pourcentage de la valeur d’origine) ; l’image est donc étirée ou rétrécie, mais toujours déformée ; ce panneau, en lien avec le précédent Échelle, ne devrait être utilisé que pour les images acceptant sans dommage une perte de proportions (motifs ou images non figuratives). Tout redimensionnement, avec le souci de conserver les proportions, doit être fait, impérativement, à l’onglet | Type |, █ Taille █.

Il est possible de faire des rognures négatives en indiquant des dimensions négatives dans le panneau Rogner. Au lieu de rogner l’image, ces bandes s’ajoutent à l’image initiale, avec des effets variables suivant qu’on conserve l’échelle ou la taille. Tout se passe comme si l’image était agrandie des rognures négatives, et les nouvelles zones remplies de l’image qui se répliquerait dans ces nouveaux espaces. À explorer si nécessaire.

| Bordures | et | Arrière-plan |

Ces deux onglets sont classiques. Nous les avons rencontrés pour les styles Page et Paragraphe.

| Macro |

Il est possible de lancer l’exécution d’une macro spécifique lors des événements concernant le chargement et l’affichage de l’image. Ces caractéristiques dépassent le cadre de ce manuel.

Autres précisions

Nom de l’image et nom du cadre

Nous venons de voir, à l’onglet | Options |, que le cadre pouvait recevoir un nom. Il faut savoir que l’image peut aussi avoir un nom, différent, assorti d’une description. La fenêtre que nous venons d’explorer concerne le cadre ; l’image dans ce cadre est un autre objet, même si physiquement dans le texte, ils sont souvent confondus.

Pour donner un nom et une description à l’image :

sur l’image : ▼ Description… * (Description) ;
Titre : xxx ;
Description : … ;
OK► ; ◄.

Légende

Les légendes, concernant les cadres, jouent deux rôles :

  • Elles affichent un nom au cadre qui apparaît alors avec son contenu et la légende dessous.
  • Elles servent d’éléments pour les index d’illustrations ou autres.

Pour mettre une légende à une image :

sur l’image : ▼ Légende… * (Insérer une légende) ;

Comment fonctionne une légende ?

Une légende est une expression composée de trois éléments :

  • Catégorie
  • Numérotation
  • Désignation.

La numérotation se fait à l’intérieur d’une catégorie (et ensuite, par chapitre ou pour tout le document, comme on le verra aussi pour les notes de bas de pages). Nous étudierons les possibilités de numérotation dans le chapitre suivant 2A-05. Les listes.

La catégorie permet aussi d’éditer l’index des éléments de cette catégorie, comme la table des matières le fait pour les titres. LibreOffice propose quelques catégories système. L’utilisateur peut en créer d’autres à volonté.

La désignation est une troisième information de type nom (nous avons vu le nom du cadre, le nom de l’image, et maintenant, le nom de la légende) : ça fait beaucoup !

Je conseille à ceux qui auront besoin de faire un index des illustrations de leur document d’étudier cette fonctionnalité de légende, mais après avoir intégré les principes de numérotation qui y sont appliqués, sans lesquels elle est difficilement compréhensible.

3. Associer l’image et le texte

Voilà le point le plus délicat. Et pour rentrer dans le vif du sujet, il semblerait que la difficulté ne soit pas là où on croit. Car la question essentielle est de savoir non pas où mettre l’image, mais comment la composer avec le document, et plus précisément, avec la page ou un passage. Je m’explique.

On peut vouloir mettre une image à une position bien précise de la page : il suffit alors de préciser ses coordonnées : à combien de millimètres du bord supérieur ou du bord gauche, doit-on placer l’angle supérieur gauche de l’image. Voilà une question simple, précise, qui attend une réponse précise. Il faudra ensuite définir comment se comporte le texte autour de l’image.

Mais le plus souvent, l’image est associée à un paragraphe dont elle donne une illustration. Comme ce texte est mouvant en fonction des ajustements du format de la page ou du paragraphe, ou des ajouts et suppressions successifs dans l’élaboration du texte, l’image doit suivre le passage auquel on l’associe. C’est l’ancrage qui crée une dépendance spatiale entre une image et un passage. La précision du positionnement devra cependant être complétée, non plus avec des coordonnées comme dans le cas précédent, mais par des relations au texte. Et ici encore, le comportement du texte par rapport à l’image devra être précisé.

Vous comprenez donc que la première question n’est pas « comment placer l’image ? », mais « quel type de placement je veux faire avec cette image ? » Cette distinction est très importante.

Pour clarifier et simplifier mon discours, dans la première situation, j’appelle l’image une image de fond ; dans la deuxième situation, j’appelle l’image une illustration. Nous allons préciser comment associer chacune de ces images au texte ; vous aurez alors par ces exemples, les concepts et les outils pour positionner n’importe quelle image comme vous voulez et pour l’adapter au texte à votre convenance.

3.1 Associer une image de fond à la page

Vous avez inséré une image dont vous voulez faire le fond de vos pages. Commencez par cadrer cette image comme nous l’avons vu au paragraphe précédent. Ensuite, le menu contextuel vous permet de préciser quelques caractéristiques importantes.

Calques

sur l’image : ▼ Disposition…

Ce choix vous permet de préciser le comportement relatif des composants d’un texte, comme les calques le font dans les logiciels graphiques. Un calque est un dessin partiel, les zones vides étant transparentes. L’image finale est obtenue par la superposition des calques. Le premier (celui qui est ‘en avant’) masque éventuellement des éléments de ceux qui sont à sa suite ‘en arrière’.

Ici, vous avez la possibilité d’indiquer la position relative de l’image par rapport au texte : ‘à l’avant’, ‘à l’arrière’, ou encore d’indiquer un mouvement sur plusieurs calques étaient superposés (plusieurs images les unes sur les autres).

Envoyer à l’arrière.

L’image de fond doit être envoyée à l’arrière ; ce qui signifie que le texte sera en avant. Le texte a une priorité de visibilité. Les lettres du texte masquent l’image. Ce qui correspond tout à fait à ce qu’on attend d’une image de fond de page.

Texte sur image

Ce réglage doit impérativement être complété par un autre qui peut se faire de deux façons :

> Ouvrir la fenêtre de gestion du cadre
| Adaptation au texte | ;
Paramétrages █ ;
{ ♥ Continu – … } ;

ou
sur l’image : ▼ Adaptation au texteContinu.

Par ce choix, vous indiquez que le texte ignore l’image pour se mettre en place. Il s’affiche (ou s’imprime) sur l’image.

Ancrage

Voyons maintenant les autres réglages. Il y a, comme ci-dessus, souvent deux manières de les faire. Pour des raisons pédagogiques, je prends celle de la fenêtre de gestion du cadre :

> Ouvrir la fenêtre de gestion du cadre
| Type | ;
Taille █ (pour mémoire ; nous l’avons vu au paragraphe précédent) ;
Ancrer █ ;
{ à la page – au paragraphe – au caractère – comme caractère }

L’ancrage est facile à comprendre : le texte est accroché à quelque chose. Pour notre image de fond, ce quelque chose, c’est la page. Quel que soit le texte dans une page, l’image reste ce qu’elle est par rapport à la page. C’est pourquoi, j’ai choisi ici ‘à la page’.

Positionnement

Notez déjà que les options que nous allons définir sont traduites dans un schéma affiché à droite des boutons d’ancrage. C’est très explicite.

Je précise le panneau █ Position █ dans le même onglet :

Les choix qui s’offrent à nous dans ce panneau, dépendent de notre choix d’ancrage ‘à la page’.

Horizontal ; comprenez : l’image va être calée dans un déplacement horizontal.

à : distance à saisir.

♪♪♪ pour : repère pour le calage.

  • Le repère pour le calage peut être :
    • Page entière, c’est-à-dire, l’espace entre les bords de la feuille imprimée ;
    • Bordure gauche ou Bordure droite : zones définies dans le format de la page, appelées Marges dans l’onglet Page du style de type Page. L’image sera posée dans cette marge, gauche ou droite.
    • Zone de texte de la page : l’image sera posée dans la zone principale située entre les deux marges verticales.
  • Le calage horizontal (première zone de la ligne) doit se comprendre dans la zone définie comme repère ci-dessus. Il peut être :
    • Droite, Gauche, Centré : dans le repère, l’image sera calée à droite, à gauche ou bien centrée.
    • de gaucheà : NNN : dans le repère, l’image sera calée à gauche est déplacée vers la droite de NNN.

Dans notre hypothèse d’une image de fond, les réglages les plus courants seront ‘Zone de texte de la page’ ou ‘Page entière’, avec un calage ‘Centré’.

[ ] En vis à vis sur les pages paires : Cette case à cocher permet d’obtenir un effet de miroir pour le positionnement (et non pour l’image) dans les pages en vis à vis. En clair, le paramétrage horizontal est inversé pour les pages paires quand la case est cochée. Ce qui permet, dans les pages en vis à vis, de dissocier le paramétrage de la page ( et ses marges, voir les styles, format Page), l’image (voir ci-dessus, le cadre) et le positionnement de ce cadre dans la page.

Vertical…

Les réglages de cette ligne ‘Vertical’ sont analogues aux réglages ‘Horizontal’.

| Adaptation du texte |

Nous sommes venus dans cet onglet pour paramétrer le texte sur l’image (‘Continu’).

Avec ce réglage, les réglages █ Espacement █ ne servent à rien.

Dans les █ Options █, notez la case à cocher [ ] à l’arrière plan : il s’agit du premier réglage que nous avons fait (il concerne l’image, et non le texte, contrairement à l’intitulé de l’onglet qui pourrait prêter à confusion).

Voilà. Le réglage de notre image comme image de fond de page est terminé. Il restera à travailler l’image, notamment sa transparence pour qu’elle ne perturbe pas trop la lisibilité du texte. Nous verrons cela au dernier paragraphe de ce chapitre.

Passons maintenant au réglage d’une illustration.

3.2 Associer une illustration à un passage

Commençons par préciser ce que nous voulons faire. C’est un exemple. Nous voulons faire le compte-rendu d’une journée en agrémentant le texte de photos prises à cette occasion. Le texte occupe toute la page, et les photos s’insèrent, tantôt à droite, tantôt à gauche ; au début du texte, nous voulons mettre une photo sous le titre qui occupe toute la largeur, comme un bandeau.

Un bandeau

Commençons par le bandeau. Il nous servira de transition. Notre image est là, en début de document, sous le titre général.

Puis rentrons dans la gestion du cadre :

> Ouvrir la fenêtre de gestion du cadre
| Type | ;
Taille █ ;
[ X ] Conserver le ratio (si l’image doit être transformée, nous voulons qu’elle garde ses proportions) ;

Largeur [ X ] Relatif, 90 % (Nous voulons que l’image, quelles que soient ses dimensions, n’occupe que 90 % de la zone de texte) ;
Ancrer █ ;
{ à la page – au paragraphe – …} ;

Nous avons le choix entre les deux boutons indiqués. Pourquoi ‘au paragraphe’ ? Parce que l’image suit le flux du texte. Ce qui n’était pas le cas de l’image de fond. En choisissant ‘au paragraphe’, le titre qui précède peut prendre n’importe quelle hauteur, le bandeau viendra à la suite.


Position █ ;
Horizontal : Centré ; ♪♪♪ pour : Zone de texte de la page ;

Le bandeau que nous avons réduit à 90 % de la largeur sera centré dans la zone de texte. Élémentaire.


| Adaptation du texte █ ;
Aucune ;

Le schéma est explicite : pas de texte sur les côtés de l’image, mais au-dessus (le titre général) et au-dessus, le texte du compte-rendu.

Voilà : normalement, notre bandeau est bien placé, et le texte s’y adapte comme nous le voulions.

Une image sur le côté droit

Nous commençons par paramétrer le cadre et nous verrons ensuite comment peaufiner le positionnement directement dans le document avec la souris.

> Ouvrir la fenêtre de gestion du cadre
| Type | ;
Ancrer █ ;
{ au paragraphe – … } ;

Position █ ;
Horizontal : Droite ; ♪♪♪ pour : zone de paragraphe ;
Vertical : haut ; ♪♪♪ pour : Zone de texte de paragraphe ;
| Adaptation du texte | ;
Avant (le texte est devant l’image dans le paragraphe) ;

Observons les résultat :

  • L’image est calée en haut du paragraphe, et à droite.
  • Une ancre est posée devant la première ligne du paragraphe.

Maintenant, directement dans le texte, faites glisser l’ancre au début du paragraphe suivant : l’image suit, avec le même positionnement relatif au nouveau paragraphe.

Maintenant faites glisser l’image vers le paragraphe précédent, et sur sa gauche. Allez voir le paramétrage : il a été modifié pour tenir compte de la nouvelle position.

Vous savez l’essentiel pour poser des images astucieusement dans un texte. Voici quelques précisions concernant l’adaptation du texte. Je vous invite à afficher l’onglet | Adaptation du texte | de la fenêtre de gestion du cadre, dans le panneau █ Paramétrages █ :

  • Aucun : l’image est considérée comme un paragraphe d’une hauteur identique. Le texte s’arrête avant ce paragraphe et se poursuit après ce paragraphe. Si dans | Type |, █ Position █, ♪ [ X ] Respecter les enchaînements est coché, alors l’espacement de début et de fin de paragraphe sera appliqué. Réglage idéal pour les bandeaux, nous l’avons vu.
  • Avant, Après, Parallèle : le texte s’arrête à l’image, commence après l’image, ou se coupe en deux morceaux, commençant avant l’image et se poursuivant après (attention à la lisibilité si la largeur de l’image est importante!). Quad la ligne peut passer au-dessus ou au-dessous de l’image, elle redevient complète : le texte enveloppe l’image.
  • Continu : le texte se poursuit sur l’image, comme s’il l’ignorait.
  • Optimal : le texte est adapté au mieux autour de l’image. L’image doit être à plus de 2 cm des marges ; l’effet est aléatoire.

Les █ Options █ :

  • Premier paragraphe : quand l’image est ancrée au paragraphe, elle est considérée, quand cette case est cochée, comme un paragraphe. Le texte se poursuit alors à sa suite, avec les espacements des paragraphes. Si la case n’est pas cochée, et s’il reste de la place à côté de l’image, le nouveau paragraphe commence à côté de l’image.
  • Contour : si l’image a été insérée avec son filtre ‘invisible’, et quand cette case est cochée, le texte tourne autour de l’image visible au lieu de prendre l’image comme un cadre rectangulaire. Effet particulier qui peut aussi générer un peu de confusion. À tester.

3.3 Associer une image à un caractère ou comme caractère

Associer une image à un caractère est analogue à l’association d’une image à un paragraphe, sauf que l’ancrage, au lieu d’offrir la ‘surface’ d’un paragraphe, n’offre que la surface d’un caractère. L’intérêt est très certainement limité.

Associer une image comme un caractère est complètement différent. Un peu comme les lettrines, on remplace alors un caractère par une image. Ce cas de figure nécessite de régler l’alignement de l’image sur la ligne du texte. C’est un peu compliqué. Par ailleurs, la ligne qui reçoit l’image se trouve avoir une hauteur égale à celle de l’image.

Ces deux fonctionnalités sont réservées à des graphistes expérimentés.

4. Transformations graphiques

Retouches

LibreOffice fournit une gamme d’outils utiles pour modifier l’image sur le plan graphique. C’est une palette flottante qui normalement s’affiche quand une image est sélectionnée. Si elle ne s’affiche pas :

Dans : ▼ Affichage Barres d’outilsImage (Bascule ; une coche indique l’affichage de la barre).

Cette barre présente des commandes classiques en retouche d’images :

  • Filtres
  • Couleur (par défaut) / Niveaux de gris / Noir et blanc / Filigrane
  • Transformation des couleurs
  • Gestion de la transparence (de 0 à 100%)
  • Reflets, rotations.

Couper, copier, coller l’image

L’image comme objet graphique peut être coupée, copiée et collée. Les raccourcis classique sont disponibles sur une image sélectionnée. On peut aussi utiliser le menu contextuel :

sur l’image : ▼ Couper ou ▼ Copier ou ▼ Coller.

Enregistrer l’image

Quand vous aurez terminé l’arrangement de votre image, vous pouvez conserver cette image transformée en l’enregistrant. Ce faisant, si le document venait à disparaître, vous auriez au moins la consolation de conserver le résultat de votre travail. Pour cela :

sur l’image : ▼ Enregistrer l’image… * (Export d’images) ;
choisissez le dossier d’accueil ;
Type : (.png ; .jpeg ; .gif ; .tiff ; …) ; choisissez le type d’image voulu ;
Nom du fichier : xxx ;
▼ ◄ENREGISTRER►.

Notez bien qu’il s’agit de l’image, et non du cadre…

Faire pivoter l’image sur son centre : rotation

Cette opération qu’on appelle rotation est présente aussi dans le menu contextuel de l’image :

sur l’image : ▼ Pivoter l’image (Comprenez : Faire pivoter l’image…) ;
– ▼ Pivoter à gauche de 90° ;
– ▼ Pivoter à droite de 90° ;
(effet immédiat ; retour possible).

Ne pas confondre cette rotation avec les reflets vus dans le cadre à l’onglet | Image |. L’annulation (en pivotant dans l’autre sens, ou 4 fois de suite dans le même sens) est tout aussi simple.

Image Map

Cet outil est disponible ici :

sur l’image : ▼ Image Map * (Éditeur d’image Map) ;

L’image Map est une image comme celle d’un plan interactif, où des certaines zones sont assorties d’un lien pour aller consulter le site d’un restaurant, d’un service, d’une entreprise, etc. L’éditeur d’image Map permet de créer des zones sur l’image, et d’y associer ces hyperliens comme on l’a vu dans le cadre pour un hyperlien sur l’image entière.

 Conclusion

L’insertion d’image regroupe un ensemble de fonctionnalités particulièrement riche. Profitez-en ! Si vous avez des compétences dans les logiciels graphiques, utilisez-les pour découper vos images et faire les retouches qui s’imposent. Dans LibreOffice, vous n’aurez plus qu’à vous préoccuper du cadre et du positionnement.

Tout ce que nous avons vu dans la gestion du cadre correspond à la gestion des styles de type Cadre. Mais contrairement aux styles de types Page, Paragraphe et Caractère, l’emploi de ces styles Cadre est plus limité pour une bonne harmonisation du document. L’image, objet graphique, peut être sauvegardée ; de la même façon, le cadre peut être conservé comme un style.

 

2A-03c. Les styles ou l’harmonie visible (3/3)*

Les fiches Styles sont périmées – nouvelle version ici

Sommaire

Vous êtes ici dans la troisième section.

(Première section)

  • Présentation
  • 1. Les formats : théorie,
    • Le format Page,
    • Le format Paragraphe,
    • Le format Caractère.
  • 2. Gestion des styles,
    • Les styles : gestion et application,
    • Trois façons d’appliquer les styles,
    • Le concept de Style dans LibreOffice.

(Deuxième section)

  • 2. Gérer les styles (suite)
    • 2.1 Les procédures de base,
      • > Ouvrir la fenêtre de gestion des styles,
      • > Afficher la liste des styles d’un type TTT,
      • > Sélectionner un style SSS de type TTT,
      • > Ouvrir la fenêtre de gestion d’un style SSS de type TTT.
    • 2.2 Fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe ;
    • 2.3 Fenêtre de gestion des styles de type Page ;
    • 2.4 Fenêtre de gestion des styles de type Caractère ;
    • 2.5 Fenêtre de gestion des styles de type Cadre ;
    • 2.6 Fenêtre de gestion des styles de type Listes et numérotations.

(Troisième section)

  • 3. Appliquer le styles au texte,
    • 3.1 Créer un nouveau style,
      • à partir d’un style existant SSS de type TTT,
      • à partir du document en cours,
      • en important les styles d’un autre document.
    • 3.2 Modifier un style,
      • 3.2.1 Modifier ponctuellement, localement, le style d’un passage,
      • 3.2.2 Modifier un style SSS enregistré,
      • 3.2.3 Actualiser un style,
      • 3.2.4 Mettre au point un style avec l’actualisation automatique.
    • 3.3 Appliquer un style à un passage,
      • 3.3.1 Saisissez votre texte dans un style choisi au départ,
      • 3.3.2 Modifiez le style d’un passage,
      • 3.3.3 Utilisez les raccourcis-clavier,
      • 3.3.4 Solutionnez les styles récalcitrants,
      • 3.3.5 Utilisez les modèles.
    • 3.4 Changer le style d’une page,
      • Poser un saut de page avec changement de style,
      • Modifier le style d’une page logique,
      • Changer le style de page d’un passage.
  • 4. Exemple : rédiger un rapport en utilisant les styles.

 

3. Appliquer les styles au texte

3.1 Créer un nouveau style

Il est possible de créer un style de plusieurs manières :

à partir d’un style existant SSS de type TTT :

On ne crée jamais un style à partir de rien. Si on le souhaite, on part quand même du Style par défaut, présent dans la liste des styles de type TTT.

> Sélectionner un style SSS de type TTT ;
▲ SSS ▼ Nouveau… ;
(la fenêtre Style de TTT s’affiche avec les données du style copié ; il suffit de modifier ce qui doit l’être pour définir le nouveau style) ;
▼ | Gérer | ;
Nom : xxx (nom du nouveau style) ;
Style de suite : yyy ;

▼ ◄OK►.
(C’est la méthode idéale pour créer une variante de style).

à partir du document en cours

et d’un passage sélectionné (préalablement mis en forme avec la méthode ‘Menu Format’ – le choix de cette méthode est important) :

> Afficher la liste des styles d’un type TTT ;
Dans le bandeau du haut de la fenêtre des styles :

▼ ♥ icône tout à droite présentant ‘▼’ [Nouveau style à partir de la sélection] ♥ ;
Nouveau style à partir de la sélection ;
(La suite est identique à la procédure ‘Nouveau…’ présentée ci-dessus).

en important les styles d’un autre document

Cette fonctionnalité est très intéressante dans un nouveau document. Car son problème, c’est qu’elle est globale : on récupère tous les styles du document source qui écrasent ceux du document d’accueil. À supposer que vous ayez défini un style compliqué (appelons-le : SSS-1), et que le document utilisé comme source d’importation ait lui aussi un style SSS-1 complètement différent, c’est ce style que vous retrouverez dans votre document après l’importation. Votre style personnel compliqué aura disparu. Voici la méthode d’importation :

> Afficher la liste des styles d’un type TTT ;
Dans le bandeau du haut de la fenêtre des styles : ▼ ♥ icône tout à droite présentant ‘▼’ [Nouveau style à partir de la sélection] ♥ ;
Charger les styles… ;

3.2 Modifier un style

Il existe plusieurs méthodes pour modifier un style. Encore faut-il s’entendre sur les mots, qui en modification, contrairement à la création, peuvent signifier deux choses complètement différentes. Je rappelle que ‘texte’ est un terme générique qui signifie un extrait du document en cours de travail, qui peut comprendre un seul caractère et s’étendre à tout le document. Modifier peut donc signifier :

  • modifier ponctuellement le style d’un texte. Seul le passage affecté est modifié, le reste du document ne l’est pas. Par ailleurs, la définition proprement dite du style utilisé dans ce passage n’est pas altéré par cette modification locale. Cette opération relève en fait de l’application d’un style au texte. Mais je la décris ici car elle applique une méthode qui nous intéresse particulièrement et que j’appelle Menu Format. Nous verrons en effet qu’elle est incontournable dans certaines circonstances.
  • ici, dans cette section, la modification d’un style concerne la modification durable, générale pour tout le document, d’un style SSS de type TTT.

3.2.1 Modifier ponctuellement, localement, le style d’un passage

Pour modifier localement le style d’un passage, vous devez commencer par préciser, pour vous-même, quel type de style vous voulez modifier : caractère, paragraphe ou page ; une manière de répondre à la question est de préciser la taille de la modification : un mot, un paragraphe, une page.

Ensuite, vous devez sélectionner la ‘zone’ à modifier :

  • pour un caractère : il faut le sélectionner (à la souris ou au clavier ; il apparaît sur un fond distinct) ; rien n’empêche de sélectionner une suite de caractères ;
  • pour un mot, il suffit que le point d’insertion soit à l’intérieur de ce mot ; pour plusieurs mots consécutif, il faut faire une sélection de l’ensemble ;
  • pour un paragraphe, il suffit que le point d’insertion soit à l’intérieur du paragraphe ; pour une suite de paragraphes, il faut sélectionner l’ensemble ;
  • pour une page, il suffit que le point d’insertion soit sur cette page.

(Notez qu’à ce stade, le système ne sait pas encore quel type de format vous allez modifier).

Enfin, vous lancez l’opération de modification du format. ‘Format’ s’applique plus judicieusement que ‘style’ quand il s’agit d’une zone précise.

Pour modifier le format de type Caractère :

Dans : ▼ FormatCaractère…

Pour modifier le format de type Paragraphe :

Dans : ▼ FormatParagraphe…

Pour modifier le format de type Page:

Dans : ▼ FormatPage…

La suite est identique à la modification des styles.

Précision : la modification de l’effet (Gras, italique, etc.) peut se faire avec des raccourcis clavier ([Ctrl+ G], [Ctrl+ I]…), sans avoir besoin de passer par le menu. Dans ce cas, la sélection des ‘zones’ est identique à celle que j’ai décrite. En particulier, pour mettre un mot en gras ou en italique en utilisant un raccourci clavier, il suffit que le point d’insertion soit à l’intérieur de ce mot avant la frappe du raccourci.

3.2.2 Modifier un style SSS enregistré

> Sélectionner un style SSS de type TTT ;
Avec clic droit sur le style SSS : ▼ Modifier… *
(La fenêtre de gestion du Style de TTT : SSS s’affiche) ;
Modifiez une ou plusieurs caractéristiques.

▼ ◄OK►.

Conséquence de cette modification : après avoir validé vos modifications, tous les passages du document en cours associés à ce style sont alors mis en conformité avec les nouvelles caractéristiques de ce style.

Voilà une méthode infaillible pour modifier globalement la présentation d’un document en respectant une totale harmonisation.

Cette puissance est disponible pour chacun des types de styles.

3.2.3 Actualiser un style

Cette fonction consiste à modifier localement un style dans le document, et ensuite à récupérer cette modification dans la définition du style. Au lieu d’enregistrer des paramètres, dont on ne devine pas toujours les conséquences, on modifie le paramétrage en voyant immédiatement le résultat, et quand celui-ci est satisfaisant, on récupère ce paramétrage dans la définition du style correspondant. Cette actualisation se fait donc en deux temps :

1. Modification en local avec la méthode Menu Format.

2. Récupération du paramétrage dans la définition du style.

Premier temps : modification du passage

La modification du paramétrage local dans le document doit se faire avec la méthode Menu Format (Voir ci-dessus, les Trois façons de gérer les styles). Le choix de cette méthode est très important.

Assurez-vous, avant de modifier le format du passage que celui-ci est bien dans le style que vous voulez modifier. Quand la fenêtre de gestion du format va s’afficher, le nom du style ne sera pas affiché dans son titre, car vous êtes dans une modification locale. En revanche, le style de type Paragraphe est affiché dans la barre d’outils, devant le nom de la police : c’est ici que vous devez vérifier quel style est appliqué sur le passage.

Deuxième temps : actualisation

Quand vos modifications locales sont terminées, passez au deuxième point.

> Afficher la liste des styles d’un type TTT ;
Dans cette liste, vérifiez que le style que vous voulez modifier – le style en cours SSS – est pré-sélectionné ;
Dans le bandeau du haut de la fenêtre des styles : ▼ ♥ icône tout à droite présentant ‘▼’ [Nouveau style à partir de la sélection] ♥ ;
Actualiser le style en cours.
(Attention, cette opération est lancée sans autre validation).

Par cette manipulation, la définition de votre style SSS, visible dans les onglets de la fenêtre de gestion des styles) est remplacée par les caractéristiques réelles du style appliqué au passage du texte dans lequel le point d’insertion est posé.

Appréciation personnelle : Je déconseille cette méthode.

En effet, le texte sélectionné peut avoir été, bien avant, modifié dans sa forme ; et une de ces anciennes modification peut avoir été oubliée ; vous risquez alors de regretter la retrouver partout, obligeant à une nouvelle correction… Pire, par inadvertance, le point d’insertion peut se trouver positionné ailleurs, et c’est le style de cet ‘ailleurs’ qui remplace le style que vous vouliez modifier. Je déconseille donc cette méthode car elle comprend trop de risques.

3.2.4 Mettre au point un style avec l’actualisation automatique

Malgré le terme ‘actualiser’, cette méthode est complètement différente de la précédente. Elle fait référence à une case à cocher dans l’onglet Gérer de la fenêtre de gestion des styles. Elle est idéale pour la mise au point d’un style. Et, cette méthode, je vous la conseille !

Principe :

Vous avez décidé de mettre au point un style donné par essais successifs. Vous enregistrez cette décision sur la fiche du style en cochant une case comme nous allons le préciser plus bas.

Puis vous passez au paramétrage directement dans le document, avec la méthode Menu Format, n’importe où ce style est appliqué. Toutes les modifications que vous faites sont intégrées à la fiche du style. C’est particulièrement pratique pour préciser les interlignes avant et après les titres en voyant le résultat de visu et en plusieurs endroits. Idéal aussi pour poser des tabulateurs.

Mise en œuvre :

1. Vous commencez par déclarer votre décision de passer en actualisation automatique pour un style SSS :

> Ouvrir la fenêtre de gestion du style SSS de type TTT ;
| Gérer | ;
[X] Actualisation automatique ;
▼ ◄OK►.

2. Ensuite, vous faites les modifications de style directement dans le texte, avec la méthode Menu Format. Chaque modification validée est automatiquement enregistrée dans le style ; de ce fait, tous les passages du document formatés par ce style sont modifiés ! Vous pouvez voir l’effet produit, directement, en réel, non seulement dans le passage où vous intervenez, mais dans d’autres passages du document associé au même style.

3. Quand votre mise au point est terminée, n’oubliez pas de mettre fin à l’actualisation automatique :

> Ouvrir la fenêtre de gestion du style SSS de type TTT ;
| Gérer | ;
[  ] Actualisation automatique ;
▼ ◄OK►.

Si vous oubliiez de décocher la case Actualisation automatique, toute modification ponctuelle ultérieure, enregistrée dans le style, serait répliquée partout dans le document.

3.3 Appliquer un style à un passage

3.3.1 Saisissez votre texte dans un style choisi au départ

Le titre est explicite : vous choisissez d’abord votre style, et ensuite, vous saisissez votre texte. C’est la solution idéale.

Avant de commencer à taper votre texte, le point d’insertion étant en place pour accueillir le caractère à venir, vous sélectionnez le style à appliquer, quel que soit son type. Toute la frappe qui va suivre se fera dans ce style.

Pour sélectionner votre style, vous avez plusieurs méthodes :

1. Dans la barre d’outils (située en général au début à gauche devant le combo de la police), un combo vous propose tous les styles disponibles (de type Paragraphe) dans le document en cours. Vous trouvez-là les styles ‘système’ et les styles personnalisés déjà utilisés. En cliquant sur le style voulu, votre saisie se fera dans ce style.

2. Si le style voulu n’apparaît pas dans le combo, en cliquant sur la ligne Plus… de ce combo, la fenêtre de gestion s’affiche ; vérifiez que la liste correspond à votre type de style (sinon, affichez celle qui vous convient) et double-cliquez sur le style SSS voulu. Ce style sera désormais actif (et présent maintenant dans le combo).

N’hésitez pas, en cours de frappe, à changer de style aussi souvent que nécessaire, en prenant l’habitude de choisir votre style avant la frappe.

  • Cette méthode n’est pas intuitive, car malheureusement la bureautique nous a appris à faire les mises en forme sur un texte existant, a posteriori.
  • Pourtant, son processus est plus proche de l’écriture manuscrite : quand on veut écrire en rouge, on commence par choisir un crayon rouge, puis ensuite on écrit.
  • Pour une page, cette méthode de sélection préalable est nécessaire, car c’est le seul moyen de voir le texte dans le cadre de la feuille (voir plus loin, la mise en forme du document).
  • Astuce :
    • Pour prendre le pli de cette méthode, je conseille de l’adopter aussi pour des modifications ponctuelles du format des mots ou des caractères.
    • Par exemple, pour mettre un mot en gras, cette méthode sera : [Ctrl+ G], frappe du mot, [Ctrl+ G].
    • De même pour la mise en italique [Ctrl+ I] ou souligné [Ctrl+ U].
    • L’important est d’acquérir le réflexe de programmer un style avant la frappe du passage à formater.

3.3.2 Modifiez le style d’un passage

Même en choisissant votre style avant la frappe, vous aurez toujours besoin de revenir sur un passage pour en changer le style. Vous commencez alors par sélectionner le passage dont vous voulez modifier le style (La sélection d’un passage n’a plus de secret pour vous). Ensuite, pour appliquer un autre style à ce passage, vous procédez comme pour déclarer un style avant la saisie.

Il existe une autre manière de modifier le style d’un passage. Je ne l’utilise pas, mais certains pourront l’apprécier :

Commencer par >  sélectionner le style SSS dans la fenêtre des style de type TTT ;
Dans le bandeau du haut de la fenêtre des styles, ▼ ♥ seau verseur [Mode tout remplir] ♥ ;
(à partir de ce moment, et jusqu’à cliquer de nouveau sur cette icône qui fonctionne comme une bascule, le curseur, dans la zone de texte, a la forme d’un seau verseur) ;
Toutes les sélections faites sous ce mode, modifie le style du passage en lui appliquant celui du style sélectionné dans la fenêtre ;
Terminer en désactivant la fonction : Dans le bandeau du haut de la fenêtre des styles, ▼ ♥ seau verseur [Mode tout remplir] ♥ ([Esc] a le même éffet) ;

3.3.3 Utilisez les raccourcis-clavier

Au lieu de sélectionner un style dans la fenêtre des styles en double-cliquant sur le style voulu, vous pouvez activer un style avec un raccourci-clavier ; c’est vraiment très pratique. Et même indispensable pour les styles de type paragraphe les plus fréquents (standard, titres, citations, etc.). Voici la méthode pour appliquer un raccourci-clavier à un style de type quelconque :

Dans : ▼ Outils Personnaliser… * (Raccourcis) ;
▼ | Clavier | ;
Fonctions █ ;
Catégories : Styles Caractère, Paragraphe, Page… ;

À ce stade, vous choisissez le type TTT de style. En fonction de ce type, la colonne suivante intitulée Fonction vous permet de choisir un style SSS.

Si le style choisi a déjà un raccourci-clavier associé, ce raccourci est affiché dans la troisième colonne intitulée Touches. Dans le même temps, dans le panneau du dessus, Raccourcis clavier, les touches sont visualisées dans l’ordre alphabétique des touches. Cela permet de vérifier s’il s’agit d’un zéro ou de la lettre ‘O’.

Si le style choisi n’a pas de raccourci-clavier, la colonne Touches est vide. Il vous faut alors, remonter dans le panneau du dessus, Raccourcis clavier, pour sélectionner une ligne affichant la combinaison que vous souhaitez. L’intérêt de ce panneau est de vous montrer, immédiatement, si une combinaison est déjà affectée à un raccourci.

Ne choisissez pas un raccourcis ‘système’.

Quand votre sélection est faite, il faut la valider avec ▼ ◄MODIFIER► (sous-entendu : modifier cette combinaison pour être le raccourci du style indiqué plus bas). Vous pouvez constater alors, dans le panneau du bas, dans la colonne Touches, que le style que vous aviez choisi porte maintenant un raccourci.

N’oubliez pas de terminer l’enregistrement de tous vos raccourcis avec ▼ ◄OK►.

Voici un exemple de raccourcis : pour mes titres, de niveau 1 à 6, j’utilise [Ctrl+ 1 (au clavier alphabétique, sans Maj)], [Ctrl+ 2], etc. Et pour faire bonne figure, mon style par défaut est avec le raccourci [Ctrl+ 0 (zéro du clavier alphabétique)]. Vraiment très pratique !

3.3.4 Solutionnez les styles récalcitrants

Il peut arriver que certains passages soient récalcitrants aux changements de styles. Cela est dû à des problèmes de priorité dans les styles. La solution est simple :

1. Sélectionner le passage récalcitrant (éviter de sélectionner des paragraphes de types différents, procédez alors en plusieurs étapes).

2. Dans le combo des styles de la barre d’outils, choisissez en tête de liste Effacer le formatage.

3. Si cette opération ne suffit pas, appliquer sur ce passage sélectionné le style Standard de type Caractère (pour moi, [Ctrl+ M]). Toutes les particularités de type Caractère seront perdues et devront être paramétrées à nouveau en modifiant le style caractère de ce passage.

4. Si l’opération reste encore sans effet, le passage étant toujours sélectionné, appliquer le style Standard de type Paragraphe (pour moi, [Ctrl+ 0 (zéro du clavier alphabétique)].

Pour les points 2, 3 et 4, on peut utiliser la fenêtre de gestion des styles ou les raccourcis claviers, mais pas le Menu Format (cette méthode est inefficace dans ce cas).

3.3.5 Utilisez des modèles

Il existe une bonne méthode pour récupérer des styles facilement dans des nouveaux documents : partir d’un modèle ou d’une matrice. Les styles qui y seront enregistrés seront immédiatement disponibles. De plus, c’est une méthode excellente pour harmoniser sa propre production. Nous verrons cela en détail au chapitre des Modèles.

3.4 Changer le style d’une page

Appliquer un style de type Page à une page existante, est délicat. Quand vous changez le style d’un paragraphe, le style des paragraphes voisins reste inchangé. La touche [Entrée] pose un caractère qui délimite bien le paragraphe. Pour la page, c’est le caractère de contrôle ‘fin de page’, obtenu avec [Ctrl+ Entrée] qui limite la page. Mais, habituellement, on ne l’utilise jamais. Ce qui n’empêche pas le document de s’organiser en pages imprimées distinctes.

Il faut donc dissocier deux notions :

  • la ‘suite de paragraphes’ qui composent un lieu qu’on pourrait appeler ‘page logique’, délimitée par un caractère de contrôle fin de page obtenu avec [Ctrl+ Entrée] ; dans la plupart des documents, on ne trouve qu’une page logique sans ce caractère de contrôle pour la délimiter.
  • la page imprimée, encadrée éventuellement par une en-tête et un pied-de-page, correspondant à la portion de texte imprimée sur une feuille de papier, qu’on pourrait appeler la ‘page physique’.

La page logique, suite de paragraphes, est formatée avec un style de type Page. 

La page physique, page imprimée, ne contient du texte formaté qu’avec un seul style de type Page. Le changement de style de type Page se fait nécessairement au changement de page logique et celui-ci s’accompagne toujours d’un changement de page physique.

Il découle de ces réalités deux conséquences importantes quand on souhaite changer le style de type Page, ou si l’on veut, dans la manière d’appliquer un style de type Page.

1. Le changement d’un style de type Page se fait idéalement au changement de page logique, c’est-à-dire quand on insère un saut de page dans le texte. Ce qui signifie que [Ctrl+ Entrée] sera utilisé pour déclencher un saut de page en conservant le même style de type Page. Mais si l’on veut changer de style de type Page à cette occasion, il faudra utiliser une commande plus complexe dans laquelle le choix du style sera possible.

2. Appliquer un changement de style de type Page à un passage consiste à appliquer ce style à toute la page logique en cours (suite de paragraphes), indépendamment de la notion de feuille imprimée.

Voyons quelques cas concrets d’application.

Poser un saut de page avec changement de style

Vous venez de finir votre introduction (style de type Page ‘Page_intro’ prévoyant les numéros de pages en chiffres romains) ; le point d’insertion est à la fin de l’introduction, à la page 4. Vous voulez passer à la page suivante et changer de style de page pour adopter le style ‘Page_texte’ qui prévoit des numéros de page avec des chiffres arabes ; vous souhaitez aussi que la première page de votre texte ait un numéro de page qui commence à ‘1’ (et non pas ‘5’). Voici la procédure :

Dans : ▼ InsertionSaut manuel… * (Insérer un saut…) ;
Type █ ;
{ Saut de ligne – Saut de colonne – Saut de page } ;
Style : Page_texte ; (pour l’exemple) ;
[ X ] Modifier le numéro de page ;
1 (Numéro de page à afficher sur la prochaine page) ;
▼ ◄OK►.

Cette manipulation est incontournable. Elle enregistre le caractère de contrôle ‘fin de page’ à la place du point d’insertion, comme si vous aviez tapé [Ctrl+ Entrée]. Mais en plus, elle change le style de type Page. Vous étiez avec le style Page_intro ; ici vous déclarez prendre désormais le style de type Page : Page_texte.

Vous modifiez à cette occasion la séquence des numéros de pages en forçant le prochain numéro affiché à ‘1’.

Cette manière de faire est la plus confortable. Elle nécessite seulement d’anticiper le changement de style.

Modifier le style d’une page logique

Vous avez tapé un document avec le style de type Page Page_defaut’. Puis, à la réflexion, vous voulez adopter pour ce document, le style de type PagePage_super’. Vérifiez, au cas où vous utiliseriez des styles de type Page différents dans votre document, que le point d’insertion est bien situé dans une page logique formatée avec le style Page_defaut. Le nom de ce style est affiché dans la barre d’état à la suite des statistiques.

Vous pouvez modifier le style de type Page de votre page logique en cours, de deux manières :

Dans la barre d’état : ▼ ou ▲ zone style de type page ▼ Page_super (pour l’exemple).

Autre méthode :

> Sélectionner le style Page_super de type Page ;
▼▼ Page_super.

Ces méthodes sont rapides. Attention, elles ne demandent aucune confirmation.

Changer le style de page d’un passage

Vous avez tapé du texte à la volée (avec le style ‘Page_defaut’) et vous souhaitez qu’un passage, à l’intérieur de ce texte, soit sur une page distincte, formatée avec un style ‘Page_tableau’. Ce cas d’école, une fois qu’on a découvert la puissance des styles, est assez fréquent. Voici la meilleure méthode que je conseille :

1. Si la page logique qui doit être formatée avec Page_tableau est déjà isolée comme page logique, commencez par la noyer dans le document en supprimant le saut de page qui la précède et le saut de page qui la ferme. Après cette opération, votre document présente une seule page logique formatée avec Page_defaut (et non pas trois pages logiques successives, bien que formatées avec le même style).

2. À la fin de la page qui précède le passage à formater avec Page_tableau, faites une insertion manuelle de saut de page comme indiqué dans le premier exemple. Posez le style Page_tableau.

3. À la fin du passage formaté, faites une nouvelle insertion manuelle de saut de page, en posant cette fois le style de page Page_defaut.

Votre document se présente comme vous le souhaitiez.

 

4. Exemple : rédiger un rapport en utilisant les styles

Problème

Vous avez un rapport à faire et vous décidez de le rédiger en utilisant les styles. Ce rapport sera présenté à la française (mode portrait) avec quelques pages de tableaux à l’italienne (mode paysage) ; vous voulez mettre une page de garde portant le titre et l’auteur ; vos autres pages doivent avoir une en-tête précisant le nom du rapport et le chapitre en cours, et en bas de page, vous voulez indiquer la page. Des notes en bas de page sont à prévoir. Pour le texte, il vous faut pouvoir utiliser 5 niveaux de sous-titres. Le texte n’a pas besoin d’artifices particuliers, sauf pour des citations courtes et assez fréquentes que vous voudriez faire apparaître en plus petits caractères et avec une marge gauche et droite plus importante que le texte courant.

De plus, prévoyant des travaux similaires à répétition, vous souhaiteriez conserver une matrice de vos paramétrages personnalisés des styles.

 

Approches

Pour les style de type Page, vous prévoyez trois styles personnels que vous intitulez : dd_page_garde, dd_page_texte et dd_page_tableau. En les personnalisant avec vos initiales, vous vous donnez l’opportunité de les repérer facilement dans la liste.

Pour les styles de type Paragraphe, vous décidez d’appeler le style par défaut : dd_texte_defaut, et vous prévoyez un style pour vos citations que vous appellerez : dd_texte_citation.

 

Préparation

Vous partez du document vierge standard à partir duquel vous allez créer un document portant vos styles personnalisés. Après avoir ouvert un nouveau document, vous l’enregistrez sous le nom dd_modele_rapport. Désormais vous allez travailler sur ce document.

Commencez par créer un style de type Page pour votre page de garde. Vous ouvrez la fenêtre de gestion des styles, choisissez d’afficher le type Page, et à partir du Style par défaut, vous créez un nouveau style que vous nommez dd_page_garde. Pas d’en-tête, pas de pied-de-page, mode paysage, style de suite : dd_page_texte. Vous validez votre création. Puis vous passez au style de type Page, que vous intitulez dd_page_texte et qui sera votre page par défaut. Paramétrez l’en-tête, le pied-de-page, les notes en bas de page, l’orientation portrait, en page de suite, vous mettez le même nom, etc. Validez votre travail. Puis à partir de ce style, créer un nouveau style dd_page_tableau, dont vous modifiez seulement la présentation en mode paysage. Validez.

Pour les styles de type Paragraphe, créer votre style personnel par défaut à partir du style Style par défaut, en le nommant dd_texte_defaut. Puis à partir de ce style, créer votre style personnel dd_texte_citation en modifiant la taille de police et les retraits et espacements, indiquez en style de suite dd_texte_defaut. Validez.

Voilà : vos styles sont créés avec leurs caractéristiques essentielles pour les mises en page et la saisie. Sauvegardez votre document pour préserver votre travail.

 

Commencer la saisie

Vous allez travailler sur votre dd_modele_rapport car on peut supposer que vos styles ne sont pas au point et qu’ils le deviendront avec la saisie de ce premier rapport.

Au tout début, sélectionnez le style de type Page, dd_page_garde. Saisissez le titre et l’auteur, puis faites un saut de page ([Ctrl+ Entrée]).

Votre nouvelle page est désormais du style dd_page_texte, car le style de votre page précédente dd_page_garde prévoyait en Style de suite, ce nouveau style de page.

Je vous conseille d’afficher alors les délimitations du texte :

Dans : ▼ Affichage Délimitations du texte.

Cette ligne menu fonctionne en bascule. Elle est cochée quand la fonction est active. Si vous avez paramétré une en-tête et un pied-de-page, la zone est matérialisée. Vous aurez à les saisir, et éventuellement distinctement sur les pages paires et les pages impaires si votre paramétrage le prévoit. Vous constaterez que le numéro de page = 2, alors que vous pourriez souhaiter qu’il démarre à ‘1’, la page de garde ne comptant pas dans la numérotation. Nous verrons comment corriger ce nombre plus loin (Astuces, Insertions particulières, les champs).

 

Pour vérifier le passage d’une page de texte (en mode portrait) à une page en mode paysage pour des tableaux, vous allez saisir d’abord une ou deux pages de texte en mode portrait avant d’ouvrir une page de tableau.

Voici alors la procédure pour ouvrir une page en mode paysage à la suite :

(le point d’insertion est à la fin du texte de la page qu’il faut quitter) ;
Dans : ▼ InsertionSaut manuel… * (Insérer un saut) :
Type █ { Saut de page } ;
Style : dd_page_tableau (vous indiquez ici le style de la page suivante) ;
♪ [  ] Modifier le numéro de page ;
▼ ◄OK►.

Votre point d’insertion est alors au début d’une nouvelle page dont vous constatez la largeur plus grande que celle de la page précédente. Comme ce style de page prévoit en suite le style dd_page_texte, quand vous ferez un saut de manuel ([Ctrl+ Entrée]), vous reviendrez automatiquement au style dd_page_texte. Si vous vouliez que la page suivante garde le même style (tableau), il vous faudrait répéter la procédure ci-dessus.

Cet exemple vous montre que le choix du style de suite dépend essentiellement de la fréquence des enchaînements. Le style de suite est le style de la page suivante le plus fréquent.

 

Testez dans vos pages de texte, le style citation et vos styles de Titres.

Quand vous voudrez insérer une page en mode paysage pour un tableau, pensez-y avant de faire le saut de page manuel (au besoin, annulez-le) pour utiliser le menu indiqué ci-dessus.

Voilà pour l’essentiel. Quand votre rapport sera définitif, enregistrez votre document sous son vrai nom. Sur votre document dd_modele_rapport, supprimez tout le texte sauf les deux premières pages. La première vous servira de matrice pour la prochaine page de garde ; la deuxième vous permettra de commencer votre saisie directement.

Nous verrons tous ces paramétrages en détails plus loin dans ce manuel. L’important, ici, était de vous montrer les enchaînements.

2A-03b. Les styles ou l’harmonie visible (2/3)*

Les fiches Styles sont périmées – nouvelle version ici

Sommaire

Vous êtes ici dans la deuxième section.

(Première section)

  • Présentation
  • 1. Les formats : théorie,
    • Le format Page,
    • Le format Paragraphe,
    • Le format Caractère.
  • 2. Gestion des styles,
    • Les styles : gestion et application,
    • Trois façons d’appliquer les styles,
    • Le concept de Style dans LibreOffice.

(Deuxième section)

  • 2. Gérer les styles (suite)
    • 2.1 Les procédures de base,
      • > Ouvrir la fenêtre de gestion des styles,
      • > Afficher la liste des styles d’un type TTT,
      • > Sélectionner un style SSS de type TTT,
      • > Ouvrir la fenêtre de gestion d’un style SSS de type TTT.
    • 2.2 Fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe ;
    • 2.3 Fenêtre de gestion des styles de type Page ;
    • 2.4 Fenêtre de gestion des styles de type Caractère ;
    • 2.5 Fenêtre de gestion des styles de type Cadre ;
    • 2.6 Fenêtre de gestion des styles de type Listes et numérotations.

(Troisième section)

  • 3. Appliquer le styles au texte,
    • 3.1 Créer un nouveau style,
      • à partir d’un style existant SSS de type TTT,
      • à partir du document en cours,
      • en important les styles d’un autre document.
    • 3.2 Modifier un style,
      • 3.2.1 Modifier ponctuellement, localement, le style d’un passage,
      • 3.2.2 Modifier un style SSS enregistré,
      • 3.2.3 Actualiser un style,
      • 3.2.4 Mettre au point un style avec l’actualisation automatique.
    • 3.3 Appliquer un style à un passage,
      • 3.3.1 Saisissez votre texte dans un style choisi au départ,
      • 3.3.2 Modifiez le style d’un passage,
      • 3.3.3 Utilisez les raccourcis-clavier,
      • 3.3.4 Solutionnez les styles récalcitrants,
      • 3.3.5 Utilisez les modèles.
    • 3.4 Changer le style d’une page,
      • Poser un saut de page avec changement de style,
      • Modifier le style d’une page logique,
      • Changer le style de page d’un passage.
  • 4. Exemple : rédiger un rapport en utilisant les styles.

2.1 Procédures de base

Dans les procédures présentées dans les sections suivantes de ce chapitre, certaines séquences reviennent souvent ; pour éviter de me répéter, je les présente maintenant ; par la suite, je les indiquerai en le repérant avec ‘>’ devant leur libellé.

Il y en a quatre, qui se succèdent entre l’appel de la gestion des styles et l’ouverture de la fenêtre pour gérer un style choisi.

> Ouvrir la fenêtre de gestion des styles

Directement par la touche [F11] * (Styles) ; ([F11] fonctionne en bascule) ;
(ou) dans : ▼ FormatStyles et formatages * (Styles;
(L’effet est identique : la fenêtre des styles s’affiche).

Cette fenêtre peut être affichée de deux manières :

  • collée à droite ou à gauche de la fenêtre du texte : le positionnement est fixe, confortable ; cliquer/déplacer sur la bordure verticale de séparation avec la zone d’édition, permet de l’agrandir ou de la rétrécir ; inconvénient : quand elle est ouverte, la fenêtre du texte est réduite d’autant ;
  • en fenêtre flottante : vous pouvez la déplacer où vous voulez ; la fenêtre du texte reste avec la même dimension, que la fenêtre des styles soit ouverte ou fermée.

Il faut essayer les deux méthodes pour se faire une idée concrète et adopter un mode de fonctionnement.

On passe d’un mode à l’autre (Bascule) avec [Ctrl+ ▼▼] dans la barre de titre de la fenêtre (en dehors des icônes)] ; on peut aussi faire glisser la fenêtre dans la zone d’édition, ou la ramener en périphérie, en la prenant d’un clic dans son en-tête.

> Afficher la liste des styles d’un type TTT

La même fenêtre permet de gérer tous les types de styles, mais un seul à la fois. Voici comment choisir le type de styles que l’on veut gérer :

> Ouvrir la fenêtre de gestion des styles ;
(Dans le bandeau du haut, les 5 icônes de gauche correspondent chacune à un type de style : [Styles de paragraphe] ; [Styles de caractère] ; [Styles de cadre] ; [Style de page] ; [Styles de liste]) ;
(Le type actif se repère avec son icône en relief) ;
si ce n’est pas le type voulu : ▼ l’icône du style voulu.

Cette manipulation est simple. Notez deux précisions :

1. Après avoir choisi votre type de style, la liste des styles de ce types est affichée dans l’ordre alphabétique des intitulés de styles, en appliquant le filtre indiqué dans le combo en pied de liste (exemple d’entrées de ce combo : ‘Tous les styles’, ‘Styles personnalisés’, ‘Styles appliqués’, etc. Les styles personnalisés sont des styles créés ou modifiés par l’utilisateur ; les styles appliqués sont des styles utilisés dans le document en cours).

2. Si le style appliqué dans le texte qui contient le point d’insertion est présent dans cette liste, il est présenté comme sélectionné. Retenez cette délicatesse : quand vous voudrez gérer le style d’un passage, mettez le point d’insertion sur ce passage avant d’ouvrir la fenêtre des styles et de choisir le type de style.

> Sélectionner un style SSS de type TTT

Cette opération consiste à sélectionner un style parmi d’autres. Nous verrons plus loin ce qu’on peut faire avec un style sélectionné. Mais encore faut-il savoir comment procéder :

> Ouvrir la fenêtre de gestion des Style ; afficher la liste des styles de type TTT ;
▼ style SSS désiré (exemple : Style par défaut).

Notez bien que la sélection se fait avec un clic simple du bouton gauche.

Pour information – c’est important :

  • un double-clic sur un style de la liste applique ce style au passage du texte contenant le point d’insertion. La ‘taille’ du passage impacté dépend du type de style :
    • pour un style de type Caractère, ce sera le mot ;
    • pour un style de type Paragraphe, ce sera tout le paragraphe ;
    • pour un style de type Page, ce sera toute la page (et généralement les précédentes et les suivantes de même style).
  • Un clic bouton droit (▲) sur un style de la liste affiche un menu déroulant, qui suivant le style peut comporter : ‘Nouveau…’, ‘Modifier’, ‘Masquer (de la liste)’, ‘Supprimer’.

> Ouvrir la fenêtre de gestion d’un style SSS de type TTT

Avec cette opération, nous rentrons dans le vif du sujet.

Vous ouvrirez cette fenêtre quand vous voudrez créer un nouveau style, ou modifier un style existant.

> Ouvrir la fenêtre de gestion des styles ;
> Afficher la liste des styles d’un type TTT ;
Pour créer un nouveau style à partir d’un autre SSS : ▲ SSS ▼ Nouveau… * (Style de TTT).
Pour modifier un style existant SSS : ▲ SSS ▼ Modifier… * (Style de TTT : SSS).

Je présente maintenant les fenêtres de gestion des différents types de styles, en commençant par le style de type Paragraphe.

2.2 Fenêtres de gestion des styles de type Paragraphe

Je vais présenter la fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe en partant du Style par défaut de type Paragraphe. J’invite l’utilisateur à explorer lui-même en détail cette fenêtre en choisissant de créer un nouveau style à partir de celui-ci (et de procéder de la même façon pour les autres styles plus loin). La présentation que j’ai donnée des différents formats dans la première section de ce chapitre comporte des précisions qu’il faut avoir en tête pour comprendre les fonctionnalités paramétrables dans cette fenêtre de gestion des styles. N’hésitez pas à y revenir pour bien comprendre.

Je présente les onglets dans l’ordre où ils apparaissent.

| Gérer |

Style

Nom : pour donner un nom à un style en création ou de modifier le nom d’un style existant ; changer le nom d’un style existant n’a aucun effet sur le comportement du style dans le document.

[…] Actualisation automatique : je reviendrai sur cette fonctionnalité dans la modification d’un style.

Style de suite : le combo propose tous les styles existants de même type que le style en cours. Vous indiquez ici le style qui sera appliqué, pour un style de type Paragraphe, après le paragraphe en cours de modification. Exemples : pour un titre, le style indiqué ici sera le style habituel pour les paquets de lignes ; pour un paquet de lignes, le style indiqué ici sera normalement le même style que celui en cours de modification. Cette zone permet de paramétrer les enchaînements de styles.

lié à : vous indiquez ici, éventuellement, un style parent qui sera appliqué en l’absence de précision concrète dans le style en cours de modification.

Catégorie : une catégorie est le filtre qui s’applique à chaque liste de style, visible dans le combo en pied de liste. Normalement : ‘Personnalisée’.

Contient

résume le style avec ses caractéristiques essentielles.

| Retraits et espacements |

Cet onglet permet de régler les espaces tant verticaux qu’horizontaux. Ceux qui utilisent cet onglet ne mettent plus des espaces ou des tabulations pour faire cadrer un texte, méthode aussi archaïque qu’aléatoire, on en a déjà parlé.

Retrait

Le pluriel aurait été préférable car il s’agit de plusieurs retraits.

Il s’agit ici de distances horizontales. Si on fait une coupe horizontale dans la page, nous avons, de gauche à droite :

  • le bord gauche de la feuille,
  • la marge gauche (distance entre le bord de la feuille et la zone de texte),
  • la zone de texte (destinée à recevoir non seulement le texte, mais aussi la bordure éventuelle, avec sa marge extérieure et intérieure),
  • la marge droite,
  • le bord droit de la feuille.

Un paragraphe occupe normalement la zone de texte, sauf si on paramètre des retraits. Un retrait positif est une distance vers l’intérieur, un retrait négatif est une distance vers l’extérieur (dans les marges). L’unité qui définit les distance est celle précisée dans les options. Le cm est tout à fait indiqué. Enfin, dernière précision, la zone du paragraphe est la zone virtuelle contre les bords de laquelle le texte réel est collé. Quand il n’y a aucun retrait, la zone du paragraphe correspond à la zone de texte ; sinon, elle est comme emboîtée.

Avant le texte : distance entre le bord gauche du paragraphe et le bord gauche de la zone de texte.

Après le texte : distance entre le bord droit du paragraphe et le bord droit de la zone de texte.

Première ligne : distance qui s’ajoute à la distance Avant le texte, mais uniquement pour la première ligne d’un paragraphe. Le premier caractère d’un paragraphe sera décalé vers l’intérieur de la zone du paragraphe, à la distance indiquée ici. Le retrait peut être négatif (en marge).

♪ [   ] Automatique : les retraits sont déterminés par le système à partir de la taille de la police et de l’interligne. Aucune des informations ci-dessus ne sont prises en compte.

Espacement

Le pluriel aurait été préférable là aussi.

Il s’agit ici des espacements verticaux, c’est-à-dire de l’interligne avant et de l’interligne après le paragraphe. Ces informations sont capitales pour les titres.

Au-dessus du paragraphe : taille de l’interligne entre la fin du paragraphe précédent, et la première ligne du paragraphe  ou la ligne du titre en cours de paramétrage.

au-dessous du paragraphe : taille de l’interligne entre le paragraphe encours de paramétrage (ou le titre) et le paragraphe suivant.

Note pour la détermination de ces tailles d’interligne.

Il est délicat de trouver une méthode pour définir ces interlignes, surtout quand on doit faire ressortir plusieurs titres successifs dans une hiérarchie. Voici ma méthode :

  • Je saisis systématiquement un interligne (avec [Entrée]) entre un paquet de lignes et un titre qui le suit.
  • Je ne saisis jamais d’interligne à la suite d’un titre.
  • Je détermine les espacements verticaux (interlignes) avant et après mes titres en tenant compte de ces deux principes.

Je précise aussi que le paramétrage de mes paquets de lignes ne prévoit aucun interligne particulier, ni avant ni après le paragraphe. Si je veux un interligne, je le saisis.

Interligne

Le combo permet de choisir le type d’interligne voulu ; la zone suivante permet de préciser le taux de l’interligne proportionnel.

Il s’agit ici de préciser l’espace entre deux lignes dans un paquet de lignes. Ce paramétrage est donc sans effet pour les paragraphes n’ayant qu’une ligne, comme les titres.

Contrôle de repérage

Cette fonctionnalité est utile pour ceux qui font du recto-verso en auto-édition ; elle permet de positionner exactement les lignes des deux côtés de telle façon qu’en mirant les feuilles, on voit la ligne recto sur la ligne verso.

| Alignement |

Le pluriel aurait été préférable.

Options

Il s’agit ici de préciser comment le texte se comporte par rapport aux bords verticaux gauche et droit de la zone du paragraphe.

Des outils (en barre d’outils) permettent d’appliquer ces réglages ponctuellement.

Gauche : le texte est aligné sur le côté gauche (réglage de base) ;

Droit : le texte est aligné sur le côté droit ;

Centré : chaque ligne est alignée en son centre ; l’effet ressemble à une pyramide ;

Justifié : le texte est aligné sur le côté gauche et le côté droit. Présentation classique des livres. Dans cette option, le système ajoute des espaces ou étire un mot. La case à cocher permet de préciser si le seul mot qui composerait la dernière ligne d’un paragraphe doit être étiré sur toute la ligne. La dernière ligne, incomplète, doit être calée, normalement à gauche. Vous le précisez ici.

Texte à texte

Ce paramétrage concerne les passages d’une taille de police différente de celle du paragraphe. Il permet de préciser comment aligner, verticalement, ces passages par rapport au reste de la ligne :

Automatique : par défaut ; le système tient compte des caractères du passage (exposant, indice, etc.) ;

Ligne de base, en haut, en bas, au milieu : la ligne de base est la ligne virtuelle sur laquelle sont alignées les lettres sans jambage descendant ; le bas ou le haut sont des lignes virtuelles sur lesquelles butent les jambages ; au milieu indique le milieu de la ligne de base.

| Enchaînements |

Coupure des mots

Vous pouvez déclarer ici vouloir profiter de la césure automatique ou pas. Si vous en profitez, vous pouvez préciser le nombre de lettres minimum en fin de ligne et en début de ligne (suivante) que vous voulez voir apparaître. Si la césure automatique ne permet pas de respecter ces minima pour un mot, le mot ne sera pas coupé. Vous pouvez préciser aussi combien de lignes successives maximum vous voulez voir présentant une césure. Il est vrai que 5 lignes à la suite, se terminant par une césure fait mauvais effet. En répondant ‘0’, vous excluez la contrainte.

Saut

Ce panneau permet de paramétrer un saut de page ou de colonne automatique, avant ou après le paragraphe. Pour un saut de page, il est possible aussi de préciser quel style de type Page aura la nouvelle page. Très pratique pour des documents de présentation complexe. Mais cette fonctionnalité nécessite une petite réflexion préalable sur la structure du document et sur la méthode à suivre pour le réaliser.

Options

Ces options déterminent le comportement des lignes du paragraphe.

♪ [   ] Ne pas scinder le paragraphe : en cochant cette case, vous indiquez au système que le paragraphe doit tenir intégralement sur une page. Donc, au besoin, il y aura un saut de page automatique avant le début du paragraphe.

♪ [  ] Conserver avec le paragraphe suivant : en cochant cette case, vous indiquez au système que le paragraphe suivant doit commencer sur la même page que celui en cours de modification. Vous cocherez cette case pour un titre : de la sorte, le paragraphe qui suit ce titre sera toujours visible sous lui. Et si un saut de page devait tomber entre le titre et le texte qui le suit, à cause de cette coche, le titre serait posé en début de page suivante.

♪ [  ] Traitement des orphelines : en typographie, on appelle orphelines, les premières lignes d’un paragraphe isolées en fin de page. On ne voit jamais une ligne orpheline dans un livre ; le paragraphe commence alors à la page suivante. Vous pouvez déclarer respecter cette fonctionnalité en cochant la case, et vous pouvez aussi définir le nombre minimum de lignes d’un paragraphe en fin de page ; si ce nombre n’est pas atteint, le début du paragraphe sera posé en début de page suivante. ‘2’ est un honnête compromis.

♪ [  ] Traitement des veuves : même principe. Il s’agit ici des lignes en fin de paragraphe.

Concernant ces lignes orphelines ou veuves, considérez bien qu’il s’agit des lignes d’un paragraphe. Cela signifie, que des lignes courtes successives (séparées par [Entrée]) constituent chacune un paragraphe, et de ce fait ne sont pas concernées par ces qualifications.

| Police |

Cet onglet, classique, permet de choisir la police, son style, sa taille, et la langue parlée. Ce sont des caractéristiques de type Caractère.

| Effets de caractères |

Cet onglet est la suite logique du précédent (Type Caractère). Il permet de préciser la couleur des caractères et plein d’effets, dépendants souvent de la police utilisée.

| Position |

Cet onglet complète les deux précédents (Type Caractère) position, rotation, espacement entre les lettres.

| Plan et numérotation |

Cet onglet remplit plusieurs fonctions bien différentes.

Plan

Niveau de plan : Corps de texte ; niveau 1 ; …

Cette fonction intéresse plus précisément les titres. Elle permet d’associer un titre, quel qu’il soit, à un niveau hiérarchique dans la structure du document. Mais au préalable, il faut que cette structure soit déclarée. Nous verrons l’ensemble de ces fonctionnalités dans un chapitre suivant : Une structure dynamique, le sommaire automatique.

Numérotation

Style de numérotation : aucune ; …

Cette fonctionnalité intéresse les titres, encore ; mais en dehors de tout lien avec la structure. Elle permet d’associer au titre, objet de la modification en cours, une composition automatique intégrant la numérotation. Cette numérotation est un style de type Liste. Ce style doit être défini en soi. Sa définition précise le format (comment les numéros sont affichés, comment ils s’intègrent dans le titre) et le calcul. L’information entrée ici permet de dire du style en cours de modification qu’il se numérote et s’affiche comme le style de type Liste indiqué.

Numérotation des lignes

Les paramètres indiqués ici permettent de numéroter automatiquement les lignes du paragraphe. (Quand un groupe, comme une classe d’étudiants, étudie un document, un repérage des lignes est nécessaire ; la numérotation automatique des lignes répond à ce besoin).

| Tabulations |

Les tabulations permettent de simuler des colonnes virtuelles : à chaque colonne, un tabulateur. Le tabulateur précise comment l’information est centré par rapport à lui. Gauche : l’information est calée à gauche sur le tabulateur (toutes les informations de la colonne seront alignées à gauche) ; Droite : idem, de l’autre côté ; Centré : c’est le centre de chaque information qui est calé sur le tabulateur ; Décimale pour les nombres : c’est la virgule (séparateur décimal) qui est alignée sur le tabulateur. Il est possible aussi, comme dans une table des matières de poser un liséré entre deux colonnes. La forme de ce liséré est paramétrable.

On peut ajouter, supprimer des tabulateurs. Les tabulateurs existant sont indiqués dans une liste où on peut en sélectionner un pour le modifier ou le supprimer.

Il est possible de paramétrer les tabulateurs autrement, d’une manière plus pratique. Voir ci-après, Modifier un style, en actualisant un style.

| Lettrines |

Une lettrine est une initiale de paragraphe présentée sur plusieurs lignes. Le paramétrage de sa présentation se fait ici.

| Arrière-plan |

Cet onglet permet de paramétrer l’arrière plan de la zone de texte occupé par le paragraphe dont le style est en cours de modification, avec une couleur ou avec une image. Ce paramétrage effectif s’accorde mal avec les retraits horizontaux, car il s’applique à la zone de texte, et non à la zone du paragraphe.

| Bordures |

Cet onglet permet de paramétrer une bordure pour le paragraphe en cours de modification. La bordure, partielle ou complète, ajoute du relief au texte à condition de l’utiliser modérément pour des situations très ponctuelles.

La bordure encadre la zone de paragraphe (par exemple, pour une bordure gauche, dans la coupe d’une page, elle se situe ici : bord gauche, marge, début zone de texte, retrait, début zone du paragraphe, bordure et son espacement intérieur, texte…).

Disposition des lignes

Quatre modèles permettent de choisir une forme de bordure par défaut. Le cadre suivant, permet en cliquant les bords, de choisir ou de retirer un bord pour composer la bordure finale.

Ligne

Permet de préciser la forme des lignes, leur épaisseur et leur couleur. Le choix s’applique aux quatre lignes de la bordure, sans pouvoir les distinguer.

Espacement avec le contenu

Indique, pour chaque ligne, la distance intérieure entre la ligne et la zone de texte associée. Synchroniser permet, en modifiant une seule ligne de reporter automatiquement la même saisie sur les autres lignes.

Style d’ombre

L’ombre ajoute un relief intéressant. On peut préciser la position de l’ombre, son épaisseur et sa couleur.

Propriétés

[   ] Fusionner avec le paragraphe suivant : en cochant cette case, vous indiquez au système que si deux paragraphes du même thème que celui en cours de modification se suivent, la bordure devra entourer les deux. Si cette case n’est pas cochée, chaque paragraphe sera entouré de sa propre bordure.

Quelques précisions sur les boutons

Vous pouvez modifier plusieurs onglets sans valider votre travail à chaque fois.

Sur tous les onglets, vous avez une batterie de boutons :

OK► : enregistre votre travail ; le style est modifié ; tous les passages déclarés avec ce style sont modifiés pour intégrer les modifications enregistrées. Voilà la puissance des styles !

APPLIQUER► : le travail n’est pas enregistré, mais le style tel qu’il vient d’être modifié est appliqué au passage sélectionné.

ANNULER► : les modifications faites depuis l’appel de la fenêtre ([F11]) sont supprimées. Le style se retrouve dans la situation où il était au moment de l’ouverture de la fenêtre.

REINITIALISER► : pour les styles ‘système’ modifiables, remise en état ‘système’.

STANDARD► : pour réinitialiser l’onglet avec le paramétrage ‘système’.

3.3 Fenêtre de gestion des styles de type Page

| Gérer |

Cet onglet est identique à celui de type Paragraphe.

| Page |

Format de papier

Format : ce combo permet de choisir un format standardisé. Les dimensions correspondantes sont affichés dans les zones suivantes.

Largeur ; ♪ Hauteur : ces dimensions, malgré le choix du format précédent peuvent être modifiées.

Orientation : {Portrait ; Paysage } : voilà une information importante pour la composition de la page. Contrairement à certaines idées reçues, il est toujours possible dans un document, de mélanger des pages en fonction de leur orientation. Les imprimantes savent aujourd’hui s’y reconnaître. Il ne faut pas d’en priver.

Bac à papier : ce combo permet d’affecter inconditionnellement un bac particulier d’imprimante. N’intéresse que ceux qui sont équipés d’une imprimante ayant au moins deux bacs d’alimentation papier. Dans ce cas, si votre document est composé d’une page de garde que vous voulez imprimer sur un papier fort, de couleur, présent toujours dans le même bac d’alimentation quand vous lancez l’impression, et si le reste du document doit être imprimé sur du papier blanc, présent dans un autre bac d’alimentation, en paramétrant ici vos deux styles de page (garde et texte), vous pourrez lancer une seule impression. Vos pages seront imprimées comme vous le désirez.

Marges

Les quatre marges à saisir ici concernent la distance entre le bord de la feuille (imprimée) et la zone de texte. Vous pouvez saisir une autre unité que ‘cm’.

Paramètres de mise en page

Mise en page :

  • Droite et gauche : le titre prête à confusion ; ce choix indique seulement que toutes les pages sont comme en recto, composées de manière identique.
  • Pages en vis à vis : ce format page concerne des pages qui seront alternativement à droite et à gauche, donc en recto-verso. Les pages ayant un numéro impair seront à droite. Dans ce cas de figures, les marges gauches et droite deviennent des marges intérieure et extérieure, comme dans un livre.
  • Droite uniquement ; Gauche uniquement : il peut être nécessaire de gérer distinctement les pages à gauche et les pages à droite. Ce choix le permet.

Format : ce combo permet de préciser la forme des numéros de page. ‘1, 2, 3…’ est la forme habituelle. Mais certaines pages annexes peuvent être numérotées avec des lettres (attention à la limite). Pour mettre en place ce style de numérotation, il suffit d’utiliser un style de page avec l’information voulue dans cette zone.

♪ [  ] Contrôle de repérage : j’ai donné des précision sur cette fonctionnalité plus haut (Fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe, Retraits et espacements). Comme ici, il s’agit d’un alignement de pages, on doit préciser à partir de quel style faire cet alignement. On peut déclarer ici vouloir aligner les pages, non pas sur le style de type Paragraphe dans lequel le contrôle de repérage a été activé, mais sur un style comme par exemple, les titres de premier niveau.

| Arrière-plan |

Onglet identique à celui du type Caractère. L’arrière plan concerné ici est celui de la zone de texte.

| En-tête |

♪ [  ] Activer l’en-tête : en cochant cette case, vous indiquez que votre page dont le style est en cours de modification, a une en-tête ; les saisies suivantes de cet onglet sont accessibles.

Si cette case n’est pas cochée, le texte de votre page commencera directement au début de la zone de texte ; les saisies suivantes de cet onglet ne seront pas accessibles.

Vous pouvez avoir une en-tête et pas de pied-de-page, ou inversement. La présence de cette zone est indépendante de la présence de l’autre.

Une en-tête se répète normalement d’une page à l’autre.

Si vous voulez donner l’impression d’une en-tête sur la première page d’un document, et que les pages suivantes n’ont pas besoin d’en-tête, déclarez un style de page sans en-tête, et composez votre en-tête de première page comme le début de votre document.

Important : Si vous activez l’en-tête, la suite de cet onglet va enregistrer la structure de cette en-tête. Le contenu réel de l’en-tête est à saisir dans la zone d’en-tête ouverte dans le document, de la même manière que vous saisissez votre texte. Et si les paramétrages qui suivent impliquent des en-têtes différentes, c’est encore dans les pages concernées de votre texte, que vous saisirez les contenus différents.

♪ [  ] Contenu identique droite/gauche : Ce paramètre s’applique évidemment aux pages déclarés en Vis à vis dans l’onglet Page. En déclarant que les contenus de vos en-têtes gauche et droite sont différents, vous vous obligez à saisir deux en-têtes : une sur une page paire (qui se répétera sur toutes les pages paires), et une sur une page impaire. La saisie pourra se faire, et être modifiée sur n’importe qu’elle page.

♪ [  ] Même contenu sur la première page : Si vous laissez cette case non cochée, la première page de votre document n’aura pas d’en-tête. Intéressant pour les pages de garde composées dans le même style Page que la suite. Si la case est cochée, la première page de votre document aura une en-tête identique à celle des pages suivantes.

Marge gauche ; Marge droite : il faut considérer vos en-têtes comme des paragraphes particuliers. Les marges déclarées ici sont l’équivalent des Retraits que nous avons vus pour les Paragraphes.

Espacement : il s’agit d’indiquer ici la hauteur de l’interligne entre la fin de l’en-tête et le début de la zone de texte. Si on fait une coupe verticale de la page, nous avons : le bord supérieur de la feuille, la marge haute, la zone d’en-tête (dont la hauteur est précisée plus bas), cet espacement, puis le début de la zone principale du texte (qu’on appelle ainsi pour la distinguer de la zone générale contenant l’en-tête, la zone principale, les notes de bas de page et le pied-de-page).

♪ [  ] Utilisez l’espacement dynamique : ce paramétrage quand il est actif, rend le précédent, Espacement, inopérant. Sinon, c’est l’espacement défini ci-dessus qui s’applique.

Hauteur : vous indiquez ici la dimension verticale de la zone d’en-tête.

♪ [  ] Adaptation dynamique de la hauteur : ce paramètre, quand il est actif, rend le précédent inopérant. La hauteur réelle de la zone de fenêtre, est définie par le texte réel. Normalement, un texte est figé. Mais, et dans les en-têtes, c’est fréquent, on peut poser des champs dont la valeur réelle peut prendre une place variable (titres, dates, numéro de page, etc.). L’adaptation dynamique déclarée ici permet de ne pas se soucier de la taille réelle de la zone.

Ces deux paramétrages, Hauteur et Adaptation dynamique de la hauteur, sont indépendant du paramétrage de l’espacement.

PLUS…► * (Bordure/ Arrière-plan)

Ce bouton permet de paramétrer la bordure et l’arrière-plan de la zone de l’en-tête d’une manière analogue à celle qu’on a vue pour les Paragraphes.

| Pied-de-page |

Cet onglet et les paramétrages qu’il propose sont analogues à l’onglet En-tête. Vous ferez les transpositions. Les zones concernées sont totalement indépendantes l’une par rapport à l’autre, tant au niveau de leur présence qu’au niveau de leur paramétrage.

| Bordures |

Cet onglet permet de paramétrer la bordure de la zone de texte dans la page. Elle est semblable à celle qu’on a vue pour les Paragraphes.

| Colonnes |

Cet onglet permet d’organiser la page comme une feuille de journal, avec plusieurs colonnes.

Paramètres

Colonnes : nombre de colonnes dans la page ; vous pouvez aussi cliquer sur un des modèles.

Largeur et espacement

Le première ligne, Colonnes, affiche l’en-tête des informations placées dessous. Vous pouvez paramétrer chaque colonne distinctement. Les flèches permettent de faire défiler toutes les en-têtes.

Largeur : vous définissez ici la largeur de chaque colonne.

Espacement : vous définissez l’espacement entre les colonnes.

♪ [  ] Largeur automatique : cochée, cette case calcule la largeur des colonnes automatiquement : toutes les colonnes ont la même largeur, et cette largeur est égale à la place disponible divisée par le nombre de colonnes (largeur de la zone de texte moins les espacements définis).

Trait de séparation

Les paramètres saisis ici permettent de définir la présence et l’apparence du trait de séparation vertical entre les colonnes.

| Notes de bas de page |

Cet onglet paramètre la zone qui recevra les notes de bas de page. Les notes sont des petits paragraphes, en dehors du fil du texte, mentionnés par un numéro posé dans le texte. Elles peuvent être situées en bas de la page contenant le numéro d’appel, ou regroupées en fin de chapitre ou de document. Dans ces deux derniers cas, les notes occupent une page dédiée. Quand elles sont programmées pour être affichées, en bas de page, une zone leur est réservée. C’est cette zone qui est décrite dans cet onglet. Les notes font l’objet d’une étude globale plus loin (Paragraphes particuliers).

Zone de notes de bas de page

♪ { Hauteur maximale de la page ; hauteur maximale de la note } : Soit les notes de bas de page peuvent occuper toute la page, et on cochera le premier choix ; soit cette zone s’étale sur une hauteur maximale. Dans ce dernier cas, une note qui ne tiendra pas sur la page sera reportée sur la page suivante. Mon avis : une page doit contenir un minimum de texte, donc la zone de note ne peut pas occuper toute la page. Dans cette optique, la zone doit être la plus haute possible.

Si la note n’occupe pas toute la page :

Hauteur de la note : il s’agit de la distance de la note, à l’intérieur de la zone générale du texte.

Espacement : il s’agit de la distance verticale entre la fin de la zone de texte principale, et le début de la zone de notes. Dans une coupe verticale de la page, on aura : le bord supérieur de la feuille, la marge, la zone d’en-tête éventuelle, l’espacement entre cette zone et la zone de texte principal, l’espacement avant la zone de note saisi ici, puis la zone de notes, l’espacement avant le pied-de-page et le pied-de-page éventuel, la marge basse et le bord inférieur de la feuille.

Trait de séparation

La zone de notes peut commencer par un trait horizontal qui la sépare du texte.

Le trait de séparation fait partie de la zone de notes.

Les saisies de ce panneau permettent de le définit. Ce trait occupe rarement toute la largeur. Sa longueur est évaluée en pourcentage de la largeur de la zone de texte. Il sera calé du côté indiqué par Position. L’espacement entre le trait et le texte est l’interligne après lequel la zone de texte des notes commence.

| Boutons |

La bordée de boutons, en pied des onglets, est analogue à celle de la fenêtre des Paragraphes.

2.4 Fenêtre de gestion des styles de type Caractère

Tous les onglets et les boutons présents dans cette fenêtre, sont analogues à ceux de la fenêtre Paragraphe.

2.5 Fenêtre de gestion des styles de type Cadre

Plusieurs onglets sont semblables à certains déjà rencontrés ; je les mentionnerai avec un renvoi. Les onglets spécifiques aux cadres seront présentés au chapitre 2A-04. Insérer une image.

| Gérer |

Analogue à celui du type Page. Sans la zone Style de suite.

| Type |

Cet onglet définit les dimensions et le positionnement du cadre. Voir l’insertion d’image.

| Options |

Propriétés

♪ [ ] À éditer dans le document en lecture seule ; (cette case cochée, le cadre pourra être modifié même dans les documents en lecture seule, c’est-à-dire, normalement non modifiables) ;

♪ [ ] Imprimer (non cochée, seule la bordure du cadre sera imprimée ; cochée : le contenu sera imprimé) ;

Enchaînements (cette zone spécifie en fait l’orientation du texte contenu dans le cadre) :

de gauche à droite, horizontal : le texte est présenté comme habituellement ;

de droite à gauche, horizontal : écriture arabe ou hébreu ;

de droite à gauche, vertical : les lettres sont posées verticalement, la première en haut, le texte dirigé vers le bas

Utiliser les paramètres de l’objet supérieur : il faut entendre : ‘utiliser l’orientation en vigueur dans l’objet qui contient le cadre (normalement le paragraphe ou la page) ;

| Adaptation au texte |

Voir l’insertion d’image.

| Arrière-Plan | et | Bordures |

Analogues aux onglets du type Paragraphe.

| Colonnes |

Analogue à l’onglet du type Page.

2.6 Fenêtre de gestion des styles de type Listes et numérotations

Cette fenêtre sera présentée en détail au chapitre 2A-05. Les listes.

2A-03a. Les styles ou l’harmonie visible (1/3)*

Les fiches Styles sont périmées – nouvelle version ici

Sommaire

Vous êtes ici dans la première section.

(Première section)

  • Présentation
  • 1. Les formats : théorie,
    • Le format Page,
    • Le format Paragraphe,
    • Le format Caractère.
  • 2. Gestion des styles,
    • Les styles : gestion et application,
    • Trois façons d’appliquer les styles,
    • Le concept de Style dans LibreOffice.

(Deuxième section)

  • 2. Gérer les styles (suite)
    • 2.1 Les procédures de base,
      • > Ouvrir la fenêtre de gestion des styles,
      • > Afficher la liste des styles d’un type TTT,
      • > Sélectionner un style SSS de type TTT,
      • > Ouvrir la fenêtre de gestion d’un style SSS de type TTT.
    • 2.2 Fenêtre de gestion des styles de type Paragraphe ;
    • 2.3 Fenêtre de gestion des styles de type Page ;
    • 2.4 Fenêtre de gestion des styles de type Caractère ;
    • 2.5 Fenêtre de gestion des styles de type Cadre ;
    • 2.6 Fenêtre de gestion des styles de type Listes et numérotations.

(Troisième section)

  • 3. Appliquer le styles au texte,
    • 3.1 Créer un nouveau style,
      • à partir d’un style existant SSS de type TTT,
      • à partir du document en cours,
      • en important les styles d’un autre document.
    • 3.2 Modifier un style,
      • 3.2.1 Modifier ponctuellement, localement, le style d’un passage,
      • 3.2.2 Modifier un style SSS enregistré,
      • 3.2.3 Actualiser un style,
      • 3.2.4 Mettre au point un style avec l’actualisation automatique.
    • 3.3 Appliquer un style à un passage,
      • 3.3.1 Saisissez votre texte dans un style choisi au départ,
      • 3.3.2 Modifiez le style d’un passage,
      • 3.3.3 Utilisez les raccourcis-clavier,
      • 3.3.4 Solutionnez les styles récalcitrants,
      • 3.3.5 Utilisez les modèles.
    • 3.4 Changer le style d’une page,
      • Poser un saut de page avec changement de style,
      • Modifier le style d’une page logique,
      • Changer le style de page d’un passage.
  • 4. Exemple : rédiger un rapport en utilisant les styles.

 

Présentation

Nous abordons avec ce chapitre, la technique centrale du traitement de texte. Si vous ne deviez retenir qu’une seule chose de ce manuel, c’est ce chapitre. Comme le titre l’indique, nous allons apprendre à mettre une harmonie dans les documents, une harmonie visible. J’aurai pu mettre en sous-titre : ‘Comment produire une excellente présentation’.

Prenez un document légèrement conséquent : il se présente sur deux niveaux : le contenu du texte et sa structure visible avec ses Titres et Sous-titres. Chacun de ces niveaux a son importance pour la compréhension globale. Des plats bien présentés nous mettent en appétit, n’est-ce pas ? Eh bien, une bonne présentation des textes nous donne envie de comprendre ce qu’ils veulent dire.

Soigner la présentation lors de la création du document est une chose ; préserver l’harmonie en cas de modification en est une autre. La souplesse est le gros avantage de la bureautique. Encore faut-il que cette souplesse ne s’exerce pas au détriment de l’harmonie qui veut que tous les sous-titres de niveau 2, par exemple, se présentent de la même façon. Et que si l’envie vous prenait de modifier cette présentation pour un sous-titre précis, il serait judicieux que les autres sous-titres de même niveau soient modifiés de la même façon.

Dans LibreOffice, les Styles jouent ce rôle de formatage harmonisé des titres en particulier, et des textes en général. Ce serait déjà une raison suffisante pour les adopter.

Il existe une deuxième raison. Dans cette alchimie subtile entre le fond et la forme, les styles nous donnent à apprivoiser les tours de mains qui rentrent dans une œuvre écrite, du caractère jusqu’au niveau du document tout entier ; approche longtemps réservée aux compétences et à l’art des imprimeurs ; approche désormais accessible à tout utilisateur de traitement de texte. Profitons-en, donc, pour notre plaisir de graphomane et pour celui de nos lecteurs.

Je vous propose d’étudier les styles en trois étapes : théorie, gestion et application. La théorie est indispensable pour bien poser ce dont nous parlons. La gestion est l’ensemble des opérations concernant les styles : leur définition, l’enregistrement de leur caractéristiques, leurs modifications, leurs tests, etc. Enfin l’application est l’ensemble des opérations associant les styles et le texte pour sa mise en forme.

Pratiquement, la première section, Théorie, présentera les différents formats, et ce qui les distinguent, en insistant sur les détails pour donner une consistance certaine à ces notions de formats et de styles. Dans la deuxième section, nous aurons deux temps : le premier nous permettra de parler de l’accès aux fenêtres de gestion dans LibreOffice, entre l’appel de la gestion des styles et la fenêtre pour gérer un style particulier ; le deuxième temps sera une présentation détaillée des fenêtres de gestion de tous les types de styles. Comme un mode d’emploi de ces fenêtres. Enfin, la dernière section sera essentiellement opérationnelle.

Au fil du texte…

Le format dans lequel la frappe donne naissance au document, comprend en fait plusieurs niveaux :

  • la page (dimension, orientation, marges, fond, bordures).
  • le paragraphe : dans la page, des blocs de lignes : les paragraphes. Un paragraphe commence sur une nouvelle ligne ; il se termine par un retour à la ligne.
  • dernier niveau : à l’intérieur des paragraphes, des mots composés de caractères.

Il est impératif de bien comprendre cette structure à trois niveaux qui est toujours présente, dans tous les documents. La plupart des utilisateurs connaissent le format caractère et savent par exemple mettre un mot en gras ou en italique ; d’autres moins nombreux connaissent le format paragraphe et utilisent son paramétrage pour des citations ou une mise en exergue particulière ; moins nombreux encore sont ceux qui utilisent ce format pour la mise en forme hiérarchisée des titres, qui du fait qu’ils tiennent généralement sur une ligne ne sont pas considérés comme des paragraphes. Ils en ont pourtant le caractère essentiel : une ligne entre deux retours à la ligne. Enfin, très peu connaissent le format page jouant sur ses possibilités pour enchaîner, par exemple, des pages avec des colonnes ou des pages en mode paysage pour des tableaux, au milieu de textes en mode portrait.

1. Les formats : théorie

Cette section détaille sur le plan conceptuel ce que sont les différents formats, ces ensembles de caractéristiques conditionnant la mise en forme du texte.

Le format Page

Une page est le cadre dans lequel le texte se coule ; le résultat est visible sur la feuille affichée ou imprimée.

Le format Page précise, entre autres :

  • La dimension de la page : A4, A5 ou autre.
  • Son orientation : portrait (le grand côté est vertical) ou paysage (le grand côté est horizontal).
  • La marge en haut, distance entre le haut de la feuille et le début de la zone du texte de la page ; à cette occasion, l’unité de mesure est à préciser, par exemple : le cm. Ne pas confondre marge haute avec l’en-tête de page, un paragraphe particulier qui se répète sur toutes les pages.
  • Semblablement, la marge en bas, entre la fin de la zone du texte de la page et le bord inférieur de la feuille. Ne pas la confondre, elle aussi, avec le pied-de-page.
  • Une marge gauche et une marge droite. Comme pour les marges haut et bas, c’est la distance entre le bord de la feuille et la bordure verticale de la zone du du texte.

Accessoirement, il est utile de préciser :

  • Si les pages se présentent en recto seul, ou en recto-verso (en vis-à-vis, et les marges latérales seront qualifiées alors d’intérieures et d’extérieures).
  • Si à l’impression, cette page doit sortir sur un papier particulier, dans quel bac de l’imprimante il est logé (feuille cartonnée pour la couverture), ceci ne concernant que les heureux propriétaires d’imprimantes sophistiquées.
  • Si les pages doivent avoir un fond de couleur (laquelle) ou avec une image (quel fichier et quelle disposition dans la page).
  • Si une bordure doit encadrer le texte de la page, et avec quelles caractéristiques (forme, épaisseur et couleur du trait, distance par rapport au texte, etc.).
  • Si le texte doit être disposé sur une ou plusieurs colonnes (comme dans un journal), et comment les matérialiser (largeur de chacune, espace entre elles, séparation éventuelle par un trait vertical).

Une page peut contenir des notes en bas de la page. Dans ce cas, cette zone sera précisée par :

  • L’espacement vertical la séparant de la fin du texte.
  • La marque éventuelle de sa séparation avec le texte (tiret – longueur, forme, position et espacement avant et après).
  • Sa hauteur maximale dans la page.
  • Éventuellement, ses propres caractéristiques de mise en forme : marges gauche et droite, bordure et couleur de fond.

Les en-têtes et pieds-de-page sont des zones qu’on peut trouver en début ou fin de toutes les pages. Pour chacune de ces zones, il est alors utile de préciser :

  • Si le contenu est identique pour les pages de gauche et les pages de droite (quand les pages sont disposées en vis à vis).
  • Leurs caractéristiques de mise en forme : marges, droite et gauche, bordure et couleur ou image de fond.
  • Leur hauteur, en cm, et leur élasticité (figée ou adaptée au volume variable de leur texte).
  • L’espacement vertical fixe ou proportionnel les séparant du texte.

Le format Paragraphe

Le paragraphe, en traitement de texte, est une suite de lignes terminée par le caractère habituellement invisible (¶). Ce caractère et d’autres habituellement invisibles peuvent être visualisés avec [Ctrl+ F10], jouant en bascule. Ce caractère est posé en tapant [Entrée] à l’endroit où est le point d’insertion. Le texte affiché se poursuit alors au début de la ligne suivante. Cet effet du passage à la ligne sera toujours effectif à cet endroit du texte, même si la largeur des lignes diminue ou augment, suite à la modification de la mise en forme de la page ou du paragraphe.

En règle générale, comme un paragraphe commence toujours au début d’une nouvelle ligne, nous pouvons donc considérer que le paragraphe est un paquet de lignes.

Mais éventuellement, le paragraphe peut ne contenir qu’une seule ligne, quand la touche [Entrée] est actionnée sur la même ligne que le premier caractère de cette ligne. C’est le cas pour les titres qui habituellement, tiennent sur une seule ligne.

Observez le paragraphe précédent intitulé Le format Page : il montre deux types de paquets de lignes :

  • du texte courant, occupant toute la largeur de la page, justifié (aligné à droite et à gauche) : « Une page est le cadre dans lequel… »
  • des paragraphes de détail : le bord gauche du texte est en retrait vers la droite ; la première ligne commence par une puce en retrait à gauche par rapport à la bordure du paragraphe ; le texte est cependant toujours justifié comme dans les paragraphes ordinaires : «  La dimension de la page… ».

Dans un paragraphe, les mots sont caractérisés par un format de type Caractère, dont je présenterai les caractéristiques au paragraphe suivant. Les caractéristiques d’un style de type Caractère sont toujours associées à la définition d’un format Paragraphe.

Ses autres caractéristiques précisent le positionnement du paragraphe dans la page au fil du texte :

  • L’alignement vertical des lignes : à gauche (habituel quand on écrit de gauche à droite), à droite (original), centrée (effet de pyramide), justifiée (alignées à droite et à gauche) ;
  • L’espacement vertical entre les lignes (interligne) ;
  • L’espacement vertical avant et après le paragraphe, ajoutés à l’interligne habituel : ils permettent de faire mieux ressortir le paragraphe (surtout pour les titres) ;
  • Le cadrage horizontal des lignes du paragraphe par rapport aux marges latérales de la page ; avec un retrait supplémentaire éventuel pour la première ligne (éventuellement négatif pour un retrait en marge).

Cette richesse permet d’imaginer des paramétrages de paragraphes bien différents entre des titres et des paquets de lignes.

Par exemple, pour un paragraphe titre, les caractéristiques Caractère (taille, épaisseur de la fonte, police), et les espacements verticaux, avant et après (pour mettre le titre en valeur) seront déterminants pour l’aspect visuel du texte dans la page.

Inversement, pour un paragraphe paquet de lignes, les caractéristiques Caractères seront facilement standard, mais l’interligne, la justification et le cadrage horizontal des lignes seront très importants pour l’allure du texte.

Cette distinction entre Titres et paquets de lignes me permet de préciser que le format d’un texte n’est, normalement, jamais identique à celui du titre qui le précède et dont il dépend. Mais par ailleurs, Titres et Paquets de lignes étant, formellement, tous les deux des paragraphes, ils seront paramétrés avec le même outil. Nous verrons que LibreOffice n’a pas d’états d’âme à proposer un seul cadre de paramétrage pour les titres et les paquets de lignes. En revanche, l’expérience nous prouve que les utilisateurs sont souvent déroutés par ce paradoxe…

Les caractéristiques d’un format Paragraphe peuvent aussi concerner d’autres détails. Exemples :

  • Le paragraphe doit-il commencer par une lettrine ? Une lettrine est la première lettre (ou le premier mot) du paragraphe, agrandie sur plusieurs lignes. Quelles caractéristiques donner à la lettrine ?
  • Les mots peuvent-ils être coupés (opération dite de césure pour éviter des espacements allongés au milieu d’une ligne justifiée), et dans quelles conditions (nombre de lettres minimum en fin et en début de ligne, nombre de lignes maximum successives faisant apparaître une coupure avec le tiret en fin de ligne) ?
  • Combien de lignes minimum doivent apparaître en fin de page (pour un début de paragraphe – on parle de lignes orphelines, sous-entendu de la fin du paragraphe) ou en tête de page (pour une fin de paragraphe – on parle de lignes veuves sous-entendu du début du paragraphe) ?
  • Le paragraphe (titre) doit-il être sur la même page que le paragraphe paquet de lignes qu’il annonce ? Dans l’affirmative, et si la place est insuffisante en fin de page pour poser le titre et le nombre de lignes de lignes orphelines du texte, le paragraphe (titre) doit-il être décalé en page suivante pour apparaître au-dessus de son (paragraphe) texte ?
  • Quelles tabulations utiliser dans ce paragraphe, comme si on écrivait dans des colonnes ?
  • etc.

Il est très important de bien comprendre cette notion de paragraphe, et ses deux formes : titre et paquet de lignes.

Il existe aussi une autre forme de paquet de ligne, qu’on appelle alinéa, provoqué avec [Maj+ Entrée]. Je l’évoque, car on la trouve assez souvent. Mais je la déconseille car elle prête à confusion, et on peut remplacer son utilisation par un style particulier de paragraphe. La caractéristique principale de l’alinéa se remarque dans la succession de deux alinéas : le passage à la ligne se fait dans le même paragraphe ; l’espacement vertical prévu au début et à la fin du paragraphe n’apparaît donc pas.

Le confort donné par le formatage des paragraphes commence à être perceptible, n’est-ce pas ? Formater une page est exceptionnel (une ou deux formats, trois au maximum par document) ; formater un paragraphe devrait être un réflexe, que ce soit pour les titres et leur arborescence, ou pour les paquets de lignes : texte courant, citations, remarques, etc.

Le format Caractère

Tout caractère tapé dans un traitement de texte est affiché avec des caractéristiques qui constituent son format.

Caractéristiques d’un caractère :

  • La police, c’est-à-dire la forme des caractères [1]  ; on distingue les polices ‘sérif’ qui se caractérise avec des rebords perpendiculaires en fin de jambages (Times New Roman) ; et les polices ‘sans sérif’ comme la police ordinaire de ce texte (Verdana).
  • La taille des caractères, car chaque police permet, généralement, de faire des caractères de toutes les tailles.
  • L’effet sur ce caractère ou le positionnement : gras, italique, souligné, barré, indice, exposant ; couleur du caractère ou de de son fond (effet stabylo), etc.

Dans les mots, qui sont des suites de caractères, l’espacement entre les lettres est une caractéristique supplémentaire : classique, condensé ou étendu.

2. Gestion des styles

Les styles, gestion et application

Les traitements de texte, dès les premiers programmes, proposaient une gestion des formats de type caractère avec le gras, l’italique et le souligné. Il était normal que l’évolution envahisse tous les types (Page et Paragraphe), en proposant des caractéristiques de plus en plus nombreuses. Aujourd’hui, LibreOffice propose une gestion de ces formats en les appelant des Styles, qu’il regroupe en cinq types : Page, Paragraphe, Caractère correspondant parfaitement aux formats que nous venons d’analyser, mais en plus, les styles Cadre et Listes et numérotations.

Dans ce chapitre, 2A-03. Les styles ou l’harmonie visible, nous allons étudier essentiellement les styles de type Page, Paragraphe et Caractère. Nous étudierons le style de type Cadre au chapitre 2A-04. Insérer une image et les listes au chapitre 2A-05. Les listes.

Un style met en jeu deux dynamiques : sa gestion qui consiste à enregistrer toutes ses caractéristiques, à les modifier, à les mettre au point, à créer des variantes, etc. C’est l’objet de cette section. Son application comme le mot l’indique est l’opération qui plaque un style sur un texte ; ce sera l’objet de la section suivante.

Trois façons d’appliquer un style.

  • En ne faisant rien : le traitement de texte adopte alors les formats standards ; c’est le comportement des utilisateurs non avertis. Ils utilisent les styles sans le savoir, comme M. Jourdain faisait de la prose.
  • En modifiant le cadre a posteriori, quand la frappe est faite.
    • Cette méthode est idéale pour apporter une modification ponctuelle (sans modifier le style prédéfini éventuellement utilisé). Elle s’impose dans l’utilisation des formats standards.
    • Mais elle va à l’encontre d’une harmonisation élémentaire commune à tout le document. Car une mise à jour ultérieure (du style utilisé pour cette modification ponctuelle, par exemple dans une volonté d’harmonisation) est toujours aléatoire dans sa globalité.
  • Ou enfin, en utilisant des styles prédéfinis et en choisissant celui qui convient avant de commencer la frappe. Ce devrait être la méthode de base : quand on veut écrire en rouge on choisit d’abord un crayon rouge, et ensuite on écrit !

La deuxième méthode (modification a posteriori) s’applique en deux temps : sélectionner le caractère, le mot ou le paragraphe à affecter, puis appeler la gestion ponctuelle :

Dans : ▼ FormatCaractère… *
ou dans : ▼ FormatParagraphe… * ;
ou dans : ▼ FormatPage… *

Retenez bien cette procédure. Je l’appelle la méthodeMenu Format’ car elle utilise les fonctionnalités Format du menu général. J’y reviendrai de temps à autres, car elle est incontournable.

La troisième méthode, ma préférée, (utilisation de cadres prédéfinis) est accessible :

Directement par la touche [F11] *
(ou) dans : ▼ FormatStyles et formatages *
(L’effet est identique : la fenêtre des styles s’affiche).

Le concept de style dans LibreOffice

Tout ensemble de caractéristiques constituant un style parmi les cinq types évoqués (paragraphe, caractère, cadre, page, liste) est désigné par un intitulé de style qui le désigne avec précision (c’est un nom en clair, pas un code). Les listes de styles sont classées dans l’ordre alphabétique de ces intitulés.

Un style appartient nécessairement à un des cinq types que j’ai évoqués. Ce qui autorise des désignations identiques dans des types différents.

Le cadre de gestion des styles va être commun à tous les types, seuls certains onglets pour la gestion d’un type de style seront particuliers.

Je code un type quelconque de style : TTT, et un style quelconque : SSS. Exemple de procédure mentionnant les types et les styles :

(dans la fenêtre des styles, sur une liste d’un type TTT choisi) ;
Avec clic droit sur SSS (le style voulu) : ▼ Nouveau… ; Modifier… ;

LibreOffice fournit un style Standard pour les trois types de base : Page, Paragraphe et Caractère. Tous les trois sont appelés Style par défaut car ils sont appliqués par défaut quand l’utilisateur n’en précise aucun. Ces styles sont modifiables dans la fenêtre de gestion des styles, sauf le style Standard de type Caractère qui est défini et modifiable dans les options générales du programme :

Dans : ▼ OutilsOptions * (Options LibreOffice …) ;
LibreOffice/ Polices standard (occidentales) *.

LibreOffice fournit aussi un grand nombre de styles dont certains ayant des prolongements fonctionnels ne sont pas totalement modifiables, ni supprimables. Je les présenterai en temps utile.

[1] Ce mot ‘police’ a comme origine une attestation qu’on montrait pour prouver, avec sa forme originale (sans doute d’écriture) d’où on venait, en garantie de bonne foi.

2A-02. En-têtes et pieds-de-page

Cette fiche est périmée – Nouvelle version ici

Sommaire

  • Présentation
  • Préalables
    • Précisions de forme et de langage
    • Zones successives d’une page
  • 1. Positionnez les en-têtes et les pieds-de-page
    • Définir la structure de la page
    • Définir les caractéristiques des zones
      • Accéder au paramétrage de l’en-tête
      • accéder au paramétrage du pied-de-page
  • 2. Composer une en-tête ou un pied-de-page
    • Principes
    • Méthode de composition
    • Exemple
  • Compléments.

Présentation

Je regroupe la présentation et la gestion des en-têtes et pieds-de-page, car il s’agit de deux zones analogues ; leur seule différence est leur positionnement dans la page. Je vous propose d’explorer ensemble comment construire ces zones : définir leur emplacement, les dimensionner et accueillir le texte qui les compose, utilisant au passage quelques astuces originales.

Préalables

Petite précision préalable de forme ou de langage :

  • en tête de page (sans tiret entre les mots) indique un positionnement (avant la zone principale de texte de la page) ; en-tête (avec un tiret) indique la zone en tête de page que nous étudions ici, présente sur toutes les pages où elle est déclarée active.
  • en pied de page ou en bas de page (sans tirets entre les mots) indique un positionnement après la zone principale du texte de la page (qui comprend éventuellement la zone des notes en bas de page, et le pied-de-page) ; pied-de-page, avec des tirets, indique la zone en pied de page que nous étudions ici.

Sans tiret = un positionnement; avec des tirets: une zone particulière de texte.

Petit rappel concernant les zones successives d’une page :

Si on descend le long de la marge gauche d’une feuille, on trouve en partant du haut :

  • La marge de haut de page.
  • La zone d’en-tête.
  • La zone d’espacement,
    • distance entre la zone d’en-tête et la zone principale du texte.
  • La zone principale du texte pour le texte proprement dit (avec ses paragraphes).
  • L’espacement éventuel,
    • associé à la zone ‘Notes de bas de page’ ;
    • Distance entre la fin du texte et la zone des notes.
  • La zone de notes en bas de page (éventuellement).
  • L’espacement éventuel,
    • associé à la zone ‘Bas de page’ ;
    • Distance entre la fin du texte ou des Notes et la zone pied-de-page.
  • La zone Pied-de-page.
  • La marge bas de page.

Nous allons procéder en deux temps :

  1. Positionner les zones en-tête et pied-de-page : prévoir leur place, définir leurs caractéristiques ;
  2. Remplir ces zones avec du texte mis en forme pour qu’elles s’affichent comme on le désire.

1. Positionner les en-têtes et les pieds-de-page

Les en-têtes et des pieds-de-page sont gérés dans le formatage de la page, en deux phases :

  1. dans le dessin de la page ;
  2. dans les caractéristiques de chaque zone, en-tête et pied-de-page.

Vous accédez au formatage du style de page :

  • pour le style en cours avec :
Dans : -> Format -> Page… ;
  • pour n’importe quel style de type Page avec [F11].

1. Définir la structure de page

(Dans la fenêtre Style… affichée )
▼ | Page |
█ Paramètres de mise en page █ ;
Mise en page : { Droite et gauche ; En vis-à-vis ; Droite uniquement ; Gauche uniquement } (voir précisions) ;
Format : { 1, 2, 3… ; a, b, c… ; etc. } ;
[  ] Contrôle de repérage ;
▼ ◄OK►.

Précisions

Cet onglet permet de préciser la présentation du document en fonction de la réponse à ♪ Mise en page :

  • Droite et gauche : les pages impaires (à droite) et paires (à gauche) se présentent de la même façon : document classique, simple dans sa forme (impression recto seul, généralement).
  • En vis-à-vis : les pages sont vues, en livre ouvert : les impaires à droite, les paires à gauche. Dans ce cas, les marges latérales sont en miroir ; on parle de marges intérieures ou extérieures et non plus de marges gauche ou droite (l’impression est le plus souvent recto-verso).
  • Droite uniquement, Gauche uniquement permettent de préciser si le style de page en cours de paramétrage est strictement réservé aux pages d’un seul côté (dans ce cas, généralement, | Gérer | Style de suite précisera le style de l’autre page, et réciproquement).

♪ Format : permet de préciser sous quelle forme, dans ce style de page, le numéro de page doit apparaître ; cette précision, anodine, permet par le simple choix d’un style de page, de modifier la présentation du numéro de page ; c’est intéressant pour certaines pages (introduction, annexes) qu’on numérote parfois en chiffres romains. Notez que le choix de ce format est totalement indépendant du positionnement du numéro de page dans les en-têtes ou pieds-de-page.

♪ Contrôle de repérage : est une fonction très puissante, destinée à produire une qualité imprimerie dans la disposition des lignes des pages en vis-à-vis. Elle n’est utile que pour la mise en forme du document en vue d’une impression numérique recto-verso. Elle est très bien expliquée dans l’aide. Elle dépasse les ambitions de ce guide.

En résumé, ce premier paramétrage se résume à deux options : mise en page et format du numéro de page. Vous retiendrez que seule la disposition en vis à vis va obliger, éventuellement, à définir deux zones d’en-tête et deux zones de pied-de-page pour la même page. Cette particularité sera examinée en détail en temps utile.

2. Définir les caractéristiques des zones

Une fois la structure de page définie comme on vient de le voir, vous allez définir les caractéristiques des zones. Nous sommes toujours avec la fenêtre de paramétrage du style de type Page : Style de page : xxx.

Pour accéder au paramétrage de l’en-tête :

(Dans la fenêtre Style de page : xxx)
▼ | En-tête | ;

et pour accéder au paramétrage du pied-de-page :

(Dans la fenêtre Style de page : xxx)
▼ | Pied de page |

Ces deux onglets sont semblables. Nous présentons l’onglet en-tête. Vous transposerez pour le pied-de-page.

[X] Activer l’en-tête ;
(- en cochant la case, vous indiquez vouloir une zone d’en-tête dans la page) ;
(- en décochant la case, la page n’aura pas d’en-tête ; les zones suivantes, inutiles, sont alors inaccessibles).
[…] Contenu identique gauche / droite ;
(- en cochant cette case, vous indiquez que l’en-tête qui sera composée dans une page de n’importe quel côté sera mise aussi de l’autre côté) ;
(- en ne cochant pas cette case, vous indiquez qu’une en-tête composée par exemple sur une page paire ne sera reproduite que sur les pages paires ; il vous faudra alors composer une autre en-tête sur une page impaire qui sera reproduite sur toutes les pages impaires. Pour remplir ces zones spécifiques, gauche ou droite, il suffira de positionner le point d’insertion dans l’une d’elle, à gauche ou à droite, la page servant de support pouvant être n’importe où dans le document) ;
(Ce choix est complètement indépendant de la caractéristique Mise en page de l’onglet Page précédent) ;
Marge gauche : nnn cm ; (il s’agit – comme pour un paragraphe – de préciser à partir de quelle distance le texte de l’en-tête doit être aligné à gauche, par rapport à la marge gauche de la page) ;
Marge droite : nnn cm ; (idem pour la bordure droite du texte par rapport à la marge droite de la page) ;
(Ces deux zones permettent des retraits ou mise en marge spécifiques aux zones) ;
Espacement : nnn cm ;
[…] Espacement dynamique ; (Pour ces deux zones voir les précisions ci-après) ;
Hauteur : nnn cm ;
[…] Adaptation dynamique de la hauteur ; (cf. les précisions)

Vous pouvez valider votre saisie avec ▼ ◄OK►, ou passer à l’onglet  | Pied de page |, pour paramétrer la zone pied-de-page.

Précisions :

Cette fenêtre est mal construite en regard de ce qu’elle permet de faire. Nous proposons un autre cheminement pour une meilleure compréhension et pour pouvoir tirer tout le parti de ces paramétrages.

1. Voulez-vous que le texte de la page (en zone centrale) commence toujours à la même hauteur par rapport au haut de page (a) ou bien (si jamais la hauteur de la zone d’en-tête était ajustée en hauteur à cause de son contenu), voulez-vous que ce texte central soit espacé d’une distance fixe par rapport à la fin de la zone d’en-tête (b) ?

  • Le choix (a) convient pour les livres, brochures, et plus généralement tous ces documents dont l’en-tête est réduite au minimum ; le texte est le plus important, et par suite, sa position aussi : identique sur toutes les pages ;
  • Le choix (b) convient mieux à des fiches dont le titre est essentiel ; il peut être variable en longueur (donc la zone peut varier en hauteur si le titre tient sur deux lignes ou plus) ; pour une bonne présentation, le texte doit être séparé de cette en-tête élastique par un espacement stable.

2. Le paramétrage pour le choix (a) peut se faire :

(Dans la fenêtre Style de page : xxx)
▼ | En-tête | ;
[X] Activer l’en-tête ;
[…] Contenu identique gauche / droite ;
Espacement : nnn cm ; (distance entre le haut de page et le texte central) ;
[X] Espacement dynamique ;
Hauteur : ;
♪ […] Adaptation dynamique de la hauteur ;

3. Le paramétrage du choix (b) se fait :

(Dans la fenêtre Style de page : xxx)
▼ | En-tête | ;
[X] Activer l’en-tête ;
Espacement : nnn cm ; (distance entre fin zone en-tête et texte central)
[ ] Espacement dynamique ;
Hauteur : ; (inutile, sans effet à cause de la zone suivante) ;
[X] Adaptation dynamique de la hauteur ; (la hauteur de l’en-tête sera adaptée à son contenu) ;

Pour le paramétrage du pied de page :

La démarche est analogue.

On remplacera par exemple, les expressions marge de haut de page par marge de bas de page, Début du texte par fin du texte, zone d’en-tête par zone de pied-de-page.

N’oubliez pas de sauvegarder votre travail à partir de n’importe quel onglet :

▼ ◄OK►.

2. Composer une en-tête ou un pied-de-page

Après avoir paramétrer les caractéristiques d’une en-tête ou d’un pied-de-page, il nous faut maintenant, remplir ces zones. Ici encore, que ce soit en tête ou en pied de page, les procédures sont analogues.

Pour bien distinguer les zones d’en-tête, de pied-de-page et de texte, il peut être nécessaire d’afficher les délimitations de texte :

Dans : ▼ AffichageDélimitations du texte ;
(cette ligne fonctionne comme une bascule : active, la case est cochée en début de ligne).

Les délimitations sont des cadres discrets qui permettent de visualiser les quatre zones possibles dans une page :

  • L’en-tête
  • la zone principale du texte proprement dit
  • les notes de bas de page
  • le bas-de-page.

Principes

Si la structure de la page prévoit des pages en vis-à-vis, avec des en-têtes ou des pieds-de-page différents à droite et à gauche, ou des pages paires d’une structure différente de celle des pages impaires, il sera nécessaire de composer deux en-têtes et deux pieds-de-page. L’ordre de composition n’importe pas ; on pourra aussi faire du copier / coller pour récupérer le contenu d’une zone, et le poser dans une autre pour y faire ensuite les modifications. Malgré la déclaration des pages en vis-à-vis, la composition des zones peut être identique à droite et à gauche ; mais, par contre, il est indispensable de composer une zone gauche et une zone droite. Sinon, la zone non composée sera absente des pages concernées (ce qui peut aussi être le résultat souhaité).

Méthode de composition

Il s’agit de saisir du texte en précisant et en respectant certaines contraintes.

1. Placez le curseur dans la zone à remplir ;

2. Vérifiez le style de paragraphe de la zone ; changez-le, personnalisez-le éventuellement. Nous préconisons de n’avoir qu’un style de type paragraphe par zone ; mais ce style peut être différent pour chacune des zones (les styles sont étudiés en détail dans les chapitres suivants : 2A-03. Les styles ou l’harmonie visible).

3. Composez votre texte en insérant les champs voulus. Il est fréquent de poser dans ces zones, des champs, et en particulier :

  • Le numéro de page (pour la page courante) ;
  • Le nombre de page que contient le document ;
  • La date, l’heure (soit de composition – figée, soit actuelle – et modifiées à chaque lecture) ;
  • Le titre du chapitre en cours ;
  • etc.

La méthode pour insérer un champ est expliquée au chapitre 2B-04. Les textes automatiques.

Exemple

Voilà un exemple classique (cas d’école). Pour un livre, nous voulons des pages en vis-à-vis ;

  • en tête des pages paires, nous voulons mettre le titre du livre,
  • en tête des pages impaires, le titre du chapitre en cours (variable) ;
  • en pied de page, nous voulons mettre le numéro de page au centre entre deux tirets (présentation identique pour les pages de gauche et celles de droite).

Réalisation :

1. Déclarer la structure de page en vis-à-vis :

Dans : ▼ FormatPage… * (Style de page : SSS) ;
▼ | Page | ;
Paramètres de mise en page █ ;
Mise en page : En vis-à-vis ;▼ | En tête | ;
[X]  Activer l’en-tête ;
[  ] Contenu identique gauche / droite ; (non coché, car nous voulons deux en-têtes différentes) ;
▼ | Pied de page | ;
[X] Activer le pied de page ;
[X] Contenu identique gauche / droite ;
▼ ◄OK►.

Précisions :

  • Il est possible d’avoir sur les pages gauches et droites, deux en-têtes différentes et en même temps un pied-de-page identique.
  • Les autres zones de saisie ne sont pas critiques pour notre exemple.

2. Pour composer l’en-tête des pages de gauche

Pour composer l’en-tête des pages de gauche, il faut que le document ait au moins deux pages, et mettre le point d’insertion dans la zone d’en-tête sur la page 2 (paire, à gauche) ; sinon, il faudra attendre d’avoir deux pages pour pouvoir composer l’en-tête des pages de gauche.

(Le point d’insertion est positionné au début de la zone d’en-tête d’une page paire) ;
Ajuster le style de paragraphe de la zone : [F11] * ; … ; ◄ ;
En début de ligne, tapez le titre du livre.

3. Pour composer l’en tête des pages de droite

(Le point d’insertion est positionné au début de la zone d’en-tête d’une page impaire) ;
Ajustez le style de paragraphe de la zone : [F11] * ; … ; ◄ ;
En début de ligne, pour insérer le titre du chapitre :
Dans : ▼ InsertionChamps Autres… ; ou [Crtl+ F2] * (Champs) ;
▼ | Document | ;
♪ █ Type de champ █ : Chapitre ;
♪ █ Format █ : { Nom de chapitre ;… ; Numéro et nom de chapitre} (choisir) ;
Niveau : # (Choisir le niveau du chapitre à afficher – voir précisions) ;
▼ ◄OK►.
Précisions :

Cette fonction d’insertion en clair du nom de chapitre ou de paragraphe, avec ou sans son numéro, est très intéressante. Par exemple, dans une structure où le premier niveau serait les parties, et le deuxième niveau, les chapitres, si on veut récupérer les noms de chapitres en cours (et non ceux des parties), il suffit de préciser dans ‘♪ Niveau’ : ‘2’ correspondant au niveau des chapitres.

Le Chapitre qui est récupéré pour l’en-tête est celui en vigueur au premier caractère de la zone principale. Donc, si le titre du chapitre (précédé de sa numérotation automatique éventuellement) commence au premier caractère de la nouvelle page, ce titre sera posé dans l’en-tête ; en revanche, si ce titre est précédé d’un retour à la ligne ou d’une espace, ce sera le titre du chapitre précédent qui sera posé en en-tête.

4. Composer le pied de page

(Le point d’insertion est positionné au début de la zone de pied-de-page de n’importe quelle page (puisque dans cet exemple, les pieds de page sont identiques pour les pages paires et impaires).

Ajustez le style de Paragraphe de la zone : [F11] * ; … ; ◄ ;
(Pour poser un tabulateur – centré – vers le milieu de la ligne en attendant l’explication donnée au chapitre Affichages et repères – vous êtes dans la fenêtre de gestion du style de type Caractère du pied-de-page) ;
▼ | Tabulations | ;
Position █ ♪ 7,5 cm (pour l’exemple) ;
Type █ ♪ { Centré – } ;
Caractère de remplissage █ ♪ : Aucun ;
▼ ◄OK► ; ◄ ;(La fenêtre des Styles est effacée) ;Dans la zone de pied de page, en début de ligne, taper la touche [Tab] pour que le curseur se mette au tabulateur posé ; tapez ‘-’, une espace ; puis insérez le champ numéro de page :
Dans : ▼ InsertionChamps Numéro de page.

Continuez en tapant une espace et un tiret (la ligne avec le numéro de page entre deux tirets, au centre, est composée).

Compléments

Prévoir une en-tête et un pied-de-page agrémente la présentation de votre document, en facilitant le repérage de vos lecteurs. Comme ces zones sont du texte, il est facile de leur donner un cachet particulier comme avec des tableaux et bordures.

Il est possible, bien entendu, de créer des en-têtes et des pieds-de-page dans les modèles. C’est expliqué ici : 2B-05. Les modèles (templates).

 

2A-01. Prise en mains*

Cette fiche est périmée – Nouvelle version ici

Sommaire

  • Présentation
  • Préalables
  • 1. Installation de la suite LibreOffice
  • 2. Lancer LibreOffice
  • 3. Ouvrir un nouveau document
  • 4. Découvrir la fenêtre du traitement de texte
  • 5. Entrer le texte
  • 6. Sauvegarder le travail
  • 7. Compléments utiles
    • Sélections
    • Annuler et rétablir
    • Impressions
    • Données d’identification

Présentation

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est nécessaire, et important, de préciser quelques détails : comment installer LibreOffice, comment le lancer quand on veut l’utiliser, et surtout, comment se présente la fenêtre car elle va nous servir de cadre en permanence.

Préalables

Pour utiliser au mieux ce manuel de traitement de texte, pour faire un apprentissage constructif en suivant ses procédures, il est nécessaire d’avoir intégrer les Préalables de l’Informatique domestique, et en particulier, les Conventions d’écriture et les Procédures. J’invite donc avec insistance mon lecteur qui n’aurait pas lu ces chapitres à le faire maintenant avant de continuer. Pour qu’il en connaisse au moins l’existence et le contenu, à défaut de tout intégrer dans l’immédiat. Il aura très certainement l’occasion d’y revenir.

 

1. Installation de la suite LibreOffice

Vous allez faire l’apprentissage du traitement de texte avec le programme de la suite LibreOffice. Si cette suite est déjà installée sur votre ordinateur, vérifiez seulement que vous disposez bien de la dernière version.

Vérification de la dernière version

Vérifiez que vous êtes bien connecté à Internet, sinon, faites le nécessaire ;
Lancez la suite LibreOffice ;
Dans : ▼ AideVérifier les mises à jour… * (Vérifier les mises à jour) ;
Si vous êtes à jour : LibreOffice version xxx est à jour.
Sinon, il vous est proposé de charger la dernière version ; la suite est identique à l’installation.

Si la suite n’est pas installée, il est très simple et très rapide de l’installer.

Installation de LibreOffice

Connectez-vous à Internet : fr.libreoffice.org ;
Téléchargez LibreOffice ;
Suivant les versions, un choix peut vous être proposé ; choisissez la version recommandée en cliquant sur le pavé correspondant ;
Le fichier est enregistré dans votre dossier Téléchargements ;
Quand le téléchargement est terminé, allez dans ce dossier et cliquez sur le fichier téléchargé ;
L’installation est automatique ; choisissez les options standards.
Demandez un raccourci sur le bureau et dans la barre des tâches.

Il est possible que sur le site de téléchargement, vous trouviez deux téléchargements proposés : un pour la suite (téléchargement que je viens de présenter), et un autre pour l’aide en français. Je vous conseille de faire ces deux téléchargements, à la suite : vous ne commencerez le deuxième que lorsque le premier sera totalement terminé. Le déroulement du deuxième est analogue au premier. Avec ce complément, vous disposerez de l’aide en ligne en français, avec ses dernières traductions (dont le rythme est indépendant des mises à jour de la suite).

Installation de Java

LibreOffice a besoin d’un environnement d’exécution Java. Sur le site de téléchargement de LibreOffice, un lien vous permet de vérifier si cet environnement est installé et fonctionnel sur votre ordinateur. Si ce n’est pas le cas, il vous faut télécharger et installer Java (version dite ‘32 bits’).

Allez sur le site Java en utilisant le lien proposé sur le site LibreOffice (java.com/fr), et télécharger le fichier proposé (32 bits). Quand ce fichier est chargé sur votre ordinateur, il vous suffit de cliquer dessus pour lancer son installation qui est totalement automatique. Elle marque parfois un temps d’arrêt ; soyez patient. Après l’installation, vous être dirigé sur le site Java pour vérifier que l’installation s’est bien passée. Je ne suis pas certain que la réponse soit pertinente. De toutes façons, vous le saurez bien assez tôt.

Si votre ordinateur est un 64bits, il vous faut installer aussi la version dite ‘64 bits’. Pour savoir si votre ordinateur est un ’64 bits’:

Dans la barre des tâches: ▼ ♥ Windows [Démarrer] ♥ * (Démarrer);
Ordinateur Propriétés * (Système) ;
Système █  Type du système : Système d’exploitation 64 bits

Si le type de système est celui indiqué, votre ordinateur est un ’64 bits’. Pour la version ‘64 bits’ de Java RTE qu’il vous faut installer en plus, la page du site Java propose dans la colonne de gauche des FAQ concernant Java 64 bits. En cliquant sur ce lien, vous trouverez le lien pour télécharger la version 64 bits Windows qui s’installe comme la première. Mais, attendez que la première soit installée complètement pour installer la suivante.

Quand LibreOffice et Java sont installés, vous allez faire une vérification sans tarder. Cela vous évitera des problèmes ultérieurs difficiles à interpréter et à solutionner.

Ouvrez LibreOffice ;
Dans : ▼ OutilsOptions… * (Options – LibreOffice- Avancé) ;
LibreOffice/Avancé ;
Options Java ■ ;
[X] Utiliser un environnement d’exécution Java ;
(vous devez avoir une version Java qui s’affiche dans le tableau dessous) ;
▼ ◄OK►.
Si vous n’avez aucune version Java affiché, quitter LibreOffice, redémarrer votre ordinateur et relancez cette procédure. Si l’absence persiste, réinstaller Java comme indiqué ci-dessus.

Petit conseil : Java est un logiciel système qui évolue régulièrement. Des mises à jour sont donc conseillées. Avec Avast !, quand une mise à jour est disponible, l’antivirus Avast ! le signale (Outils/Software Updater) et un lien permet son téléchargement (distinct pour chaque version quand la ‘32 bits’ est utilisée avec la ‘64 bits’).

Mettre une icône LibreOffice en barre des tâches

Si l’icône est absente de la barre des tâches, je vous conseille vivement d’en mettre une. Si une icône (raccourci) LibreOffice est affichée sur le bureau :

▲ ♥ LibreOffice_sur_le_bureau ♥ ▼ Épingler sur la barre des tâches.

Si aucun raccourci n’est sur le bureau, il faut en créer un :

Dans la barre des tâches : ▼ Icône Windows au début ;
Tous les programmes LibreOffice 4.x LibreOffice Writer (attention, bouton droit) ;
Envoyer vers… Bureau (créer un raccourci).
(cette même procédure permet aussi de terminer en épinglant le programme à la barre des tâches).

2. Lancer LibreOffice

LibreOffice se lance en cliquant sur son icône, sur le bureau ou dans la barre des tâches. On peut aussi lancer le programme comme n’importe quel autre programme :

Dans la barre des tâches : ▼ Icône Windows au début ;
Tous les programmes LibreOffice 4.x LibreOffice Writer.

LibreOffice se lance aussi chaque fois qu’on ouvre un document créé avec LibreOffice.

Une suite générale

LibreOffice peut être lancé avec un de ses modules (le traitement de texte, par exemple : LibreOffice Writer) et être utilisé, une fois ouvert avec un autre module (tableur, par exemple : LibreOffice Calc). Soit pour modifier un document existant, soit pour créer un nouveau document. Le menu Fichier Nouveau… donne accès à la création d’un nouveau document pour chacun des modules (texte, tableau, présentation, base de données).

Une compatibilité maximale

LibreOffice se lance non seulement en ouvrant un document existant créé sous LibreOffice, mais il se lance aussi quand on ouvre un document créé avec une autre suite, dont les documents ont été déclarés comme devant être traités avec LibreOffice. Cette déclaration est facile à faire, et je vous conseille de la faire. De cette façon, les documents reçus par courrier électronique par exemple, créés avec une autre suite, pourront être travaillés par vous avec LibreOffice tout en restant dans le format de l’application qui les a fait naître. Si vous devez les renvoyer après votre travail à votre expéditeur, il les retrouvera dans leur format sans aucun problème. Pour vous, l’important est de travailler avec une seule suite bureautique. Voici comment déclarer vouloir travailler par défaut avec votre suite, y compris sur des documents créés par d’autres suites :

Dans la barre des tâches : ▼ ♥ Windows, au début [Démarrer] ♥ * (démarrage) ;
Dans la colonne de droite : ▼ Panneau de configuration * (Panneau de configuration, Tous les panneaux de configuration) ;
Programmes par défaut ;
Configurer les programmes par défaut * (Choisissez vos programmes par défaut) ;
Programmes ■ ; (la liste peut prendre quelques secondes pour s’afficher) ;
LibreOffice ;
Définir ce programme comme programme par défaut ;
▼ ◄OK►.

Après cette procédure, tous les documents que LibreOffice pourra ouvrir, quelle que soit la suite qui les aura créés, seront ouverts par LibreOffice.

3. Ouvrir un nouveau document en traitement de texte

Si LibreOffice n’est pas lancé, le lancer.

Puis, dans LibreOffice :

Dans : ▼ Fichier NouveauDocument texte ; ou [Ctrl+ N].
ou Dans la barre des boutons, sous le menu : ▼ ♥ document [Nouveau (Ctrl N)] ♥ ;
Document Texte.

Il existe d’autres méthodes pour ouvrir un nouveau document en utilisant par exemple un modèle. Nous les verrons plus tard.

4. Découvrir la fenêtre d’un document vierge

Une fois que vous avez demandé l’ouverture d’un nouveau document, la fenêtre du traitement de texte est affichée. Il est important de bien la connaître pour s’y repérer facilement. Petite visite guidée :

Barre de titre

C’est la barre horizontale supérieure. Elle est identique à toutes les fenêtres du système. On y trouve :

  • Tout à gauche : l’icône du module LibreOffice utilisé avec ce document ;
  • À côté de cette icône, le titre du document. Tant qu’il n’a pas été sauvegardé, le document en cours de création est intitulé Sans nom # ;
  • À la suite du nom du document, le nom du module : LibreOffice Writer ;
  • De l’autre côté, à droite, les trois icônes classiques de toutes les fenêtres :
    • [Réduire]
    • [Niveau inférieur]
    • [Fermer].

Ligne du menu général

Cette ligne est sous la barre de titre. Elle comprend les intitulés des grandes fonctions : Fichier, Édition, Affichage, Insertion, Format, Tableau, Outils, Fenêtre, Aide.

En cliquant sur un de ces titres, son menu détaillé est déroulé dessous. En cliquant sur une ligne, soit on ouvre une fenêtre pour exécuter la fonction, soit on ouvre un sous-menu pour continuer à sélectionner une fonction.

Dans mes procédures, j’indique ce menu avec l’expression simplifiée : « Dans : ».

Les barres d’outils

Sous le menu général, une ou plusieurs lignes proposent des boutons, appelés outils. La présence et l’absence de ces boutons sont totalement paramétrables par l’utilisateur.

Un bouton peut se présenter avec trois états différents :

  • inactif : le bouton est en grisé ; son survol donne une indication de sa fonction ; mais on ne peut pas le cliquer.
  • en fonction : le bouton apparaît dans un cadre qui le met en relief ; la fonctionnalité qu’il paramètre est en cours.
  • disponible : le bouton est affiché normalement ; sa fonction qui s’affiche au survol est disponible ; elle se lance d’un clic.

Les boutons sont rassemblés par groupes. Quand un groupe est précédé d’un ligne verticale en pointillé, il peut être déplacé, soit ailleurs dans les barres d’outils, soit en fenêtre flottante dans la zone de texte. Le déplacement se fait en cliquant (le curseur a la forme d’un repère de positionnement) sur cette barre verticale pointillée et en faisant glisser l’ensemble. De même, une fenêtre flottante, en zone de texte peut être ramenée dans la barre d’outils en l’y faisant glisser.

Une barre d’outils peut aussi s’afficher sous la zone de texte, au-dessus de la barre d’état.

La zone de texte

C’est la zone dans laquelle le texte est composé à partir du clavier. En langage technique, on appelle cette zone, une zone d’édition.

Elle dispose, suivant les besoins, des deux ascenseurs (un vertical et un horizontal) qui permettent d’afficher des parties de textes que les dimensions de la fenêtre cachent.

Suivant les paramétrages, cette zone peut comporter aussi des règles verticale et horizontale, des repères matérialisant des marges, l’en-tête et le pied-de-page.

Barre d’état

C’est la dernière ligne tout en bas de la fenêtre qui comprend plusieurs zones intéressantes. Je les présenterai au chapitre 2B-01.Affichages et repères.

Autres zones

Sommaire automatique

[F5] agit comme une bascule pour afficher ou masquer le sommaire automatique. Il est affiché dans une fenêtre verticale de même hauteur que la zone de texte. Quand on l’appelle, sa fenêtre se présente de la même façon et à la même place que précédemment. Elle peut être collée à la zone de texte, à droite ou à gauche ; dans ce cas, la zone de texte est réduite d’autant. Elle peut être aussi transformée en fenêtre flottante dans la zone de texte ; on la déplace en accrochant sa barre de titre avec le curseur et en glissant la souris. En la ramenant vers l’extérieur, à droite ou à gauche, elle prend sa forme de fenêtre collée à la zone de texte. Vous pouvez aussi la décoller ou la recoller avec [Ctrl+ Alt]▼▼ dans sa zone de titre (en dehors des icônes).

Gestion des styles

[F11] agit comme une bascule pour afficher ou masquer la gestion des styles. Cette fenêtre se présente et se déplace comme celle du sommaire automatique.

Nous reviendrons en détail sur ces fenêtres.

5. Entrer le texte

Faut-il rappeler que la frappe du texte dans la zone d’édition se fait en fonction d’un certain nombre de paramétrages que la standardisation nous font oublier ?

Texte à la volée

Première vérité : Le texte composé en traitement de texte est un texte à la volée. Tout caractère tapé au clavier (ou résultat d’une fonction, ou posé par collage), se met à la place du point d’insertion. J’ai précisé (1A-06. Raccourcis-clavier et autres astuces) la distinction entre curseur et point d’insertion. C’est le moment de s’en souvenir. En traitement de texte, on peut donc mettre du texte n’importe où dans le document existant. Il suffit, avant la frappe, de poser le point d’insertion à l’endroit où l’on veut que ce texte commence, en cliquant à cet endroit.

Insertion ou écrasement

Deuxième vérité : le texte posé de cette façon dans la fenêtre d’édition peut venir soit en insertion, soit en écrasement. En insertion, le texte existant à la suite du point d’insertion est décalé pour se repositionner à la suite du texte posé. En écrasement, le texte posé se met à la place du texte existant, la partie écrasée étant perdue. Le choix entre insertion et écrasement se fait :

  • dans la barre d’état (si elle est affichée) :
(Dans la zone à droite de la langue:) ;
(vide[Mode insérer]) ▼▼ : (Écraser) la frappe viendra écraser le texte existant ;
ou bien,
(écraser[Mode Écraser, le texte sera écrasé lors de la saisie]) ▼ : (vide) la frappe viendra en insertion.
  • plus simplement, en utilisant la touche [Ins] en mode bascule. La zone de la barre d’état indique alors le mode en cours (vide = insertion ; ‘écraser’ = écrasement).

L’écrasement est différent de la fonction ‘remplace’ qui fonctionne sur un texte sélectionné : toute frappe a pour effet de commencer par supprimer le texte sélectionné, quel que soit le mode (insertion ou écrasement) ; mais la suite dépend du mode.

Mise en forme par commandes

Troisième vérité : un texte, composé en traitement de texte, comprend deux types d’informations : le contenu visible et les caractères de contrôle ou commandes. Le texte visible est le texte lisible avec ses à-côtés (images, graphiques, etc.). Les commandes mettent le texte en forme. Par exemple, la touche [Entrée] occasionne un saut de page. [Ctrl+ Entrée] provoque un saut de page. Le code correspondant est dans le texte ; il n’est pas visible en tant que tel (bien que les paramétrages permettent de le visualiser) ; mais là où cette commande est posée dans le texte, celui-ci saute en début de ligne suivante.

Conclusion

En conséquence, l’utilisateur d’un traitement de texte ne doit en aucun cas chercher à mettre en forme le texte avec des caractères lisibles (comme des espaces, par exemple), mais en utilisant des commandes. Car le cadre du texte est souvent variable (que ce soit en affichages ou en impressions) et le résultat sera toujours aléatoire. Vous allez dans ce manuel apprendre à mettre les textes en forme en utilisant des commandes.

6. Sauvegarder le travail

Il ne suffit pas de taper du texte et de le voir à l’écran. Encore faut-il conserver son travail pour le reprendre plus tard.

Quand vous tapez un texte en traitement de textes, vous travaillez en utilisant la mémoire de l’ordinateur. Sur les PC classiques, cette mémoire est volatile ; elle s’évanouit quand l’ordinateur est mis hors tension. Pour éviter cette perte fatale, un document tapé doit être enregistré sur le disque. Cette opération s’appelle aussi une sauvegarde, mais ce mot porte à confusion. Les menus précisent ‘Enregistrer…’ ou ‘Enregistrer sous…

Enregistrer

Enregistrer’ est une opération qui crée un nouveau fichier à partir du document si ce document n’a jamais encore été enregistré. Si le document en cours a été lu dans un fichier en début de travail, ‘Enregistrer’ écrit sur le disque le document mis à jour en écrasant l’ancien. (Il est possible de conserver plusieurs versions d’un document, mais, c’est un autre débat). [Ctrl+ S] réalise l’opération ‘Enregistrer’, directement, sans demande de confirmation, sauf si le document est nouveau, auquel cas, la fenêtre Enregistrer s’ouvre pour permettre de saisir au moins le nom du fichier et le dossier dans lequel l’écrire.

Enregistrer sous…

Enregistrer sous…’ permet d’enregistrer un document déjà existant sur le disque, et mis à jour par votre saisie, dans un autre fichier que le fichier d’origine. Le fichier d’origine reste intact, dans son état initial. Le document modifié est sauvegardé dans un nouveau fichier. Pour ‘enregistrer sous…’ :

Dans : ▼ FichierEnregistrer sous… * (Enregistrer sous) ;
Nom du fichier : xxx ;
Type : yyy (proposé par défaut) ;
▼ ◄ENREGISTRER►.

Sauvegardes automatiques

LibreOffice prévoit un enregistrement de précaution (appelés sauvegardes automatiques) régulièrement pendant le travail. Si pour quelque raison que ce soit, l’application est interrompue brutalement, ou si l’ordinateur est mis hors tension brutalement, à la réouverture de LibreOffice, l’application propose de récupérer le ou les documents sauvegardés de cette façon. Ils sont rechargés dans la fenêtre dans l’état où ils étaient lors de leur dernière sauvegarde automatique. On peut alors les sauvegarder normalement. La fréquence de ces sauvegardes automatiques est paramétrable :

Dans : ▼ OutilsOptions… ▼ Chargement/Enregistrement/ Général ;
Enregistrer █ ;
♪ [ X ] enregistrer les informations de récupération automatiques toutes les :
♫ NNN Minutes ;

▼ ◄OK►.

Quelle fréquence adopter ? On est tenté de mettre un nombre de minutes le plus petit possible. Il faut seulement savoir que lorsqu’une sauvegarde automatique se fait (ce qui, en fonction de la longueur du document, peut prendre une ou deux secondes), le programme est en pause : ce qui est tapé n’est pas pris (le texte comme les clics sur des boutons). Pour une dactylo experte, c’est pénalisant. À tester en fonction de votre vitesse de frappe.

Compléments utiles

Sélections

La sélection est une opération délaissée dans ses explications et ses mises en œuvre. Et pourtant, elle est indispensable, non seulement en traitement de texte, mais dans tout travail bureautique. Sans vouloir être exhaustif, voici quelques précisions.

La plupart des opérations se font sur la sélection d’un texte (de 1 à n caractères) qu’on isole de ce fait de l’ensemble.

Pour sélectionner un passage en traitement de texte, il y a plusieurs solutions.

La plus générale : on pose en cliquant au bon endroit, le point d’insertion en début de sélection, et sans lâcher le bouton, on déplace la souris jusqu’à la fin de la sélection, où on lâche le bouton. Le texte sélectionné apparaît sur un fond qui le distingue du reste du texte.

On peut aussi sélectionner un passage en posant le point d’insertion en début de sélection, puis [Maj+] étant appuyée, on étend la sélection avec les flèches du clavier (à gauche, à droite, en haut, en bas, début, fin). À l’usage, cette solution est de loin la plus précise et la plus rapide.

De même un double clic sur un mot sélectionne ce mot. Un nouveau double-clic sélectionne le paragraphe. La touche [Maj+ Ctrl+] permet d’étendre la sélection par paquets (de mots ou de paragraphes) et plus encore : essayez pour voir avec [Ctrl+ Maj+ Début].

Annuler et rétablir

En cours de traitement de texte, les fonctions Annuler et Rétablir sont actives.

[Ctrl+ Z] permet d’annuler la dernière opération ; [Ctrl+ Y] rejoue la dernière opération annulée (comme pour annuler l’annulation). La profondeur de la pile mémorisant ces opérations est paramétrable ici :

Dans : ▼ OutilsOptions… ▼ LibreOffice/ Mémoire ;
Annuler █ ;
♪ Nombre d’opérations : NNN ;

▼ ◄OK►.

Impressions

Quelques précisions générales concernant les impressions car nous y reviendrons en détail. Beaucoup d’utilisateurs du traitement de texte s’imaginent que la page imprimée ‘rendra’ exactement ce qu’ils voient à l’écran. C’est un fantasme qui a un nom, le WYSIWYG (What you see is what you get). Ça peut arriver, mais alors, c’est un coup de chance.

Sauf cas très particuliers et rares, un texte est comparable à une pâte molle qui prend la forme de son récipient. La forme de l’écran est toujours différente de la forme imposée par l’imprimante.

J’insiste sur ce point. C’est une autre manière de dire qu’un texte est tapé à la volée pour prendre l’espace disponible en séquence, un caractère après l’autre, et non avec un caractère à telle coordonnée (X,Y) de la page !

Données d’identification

Un document, créé ou modifié, globalement au niveau du document, ou ponctuellement au niveau de chaque modification si leur suivi est actif, porte la marque de son auteur. Cette marque est lisible dans les Propriétés.

Pour enregistrer ou modifier les données d’identité :

Dans : ▼ OutilsOptions… ▼ LibreOffice/ Données d’identité ;
Adresse █ ;
Prénom/Nom/Initiales : XXX XXX XXX ;

[…] Utiliser les données dans les propriétés du document ;
▼ ◄OK►.

Il est important de pouvoir savoir qui a écrit ou modifié un document ; mais si vous ne souhaitez pas vous afficher de cette façon, il suffit de décocher la dernière case ci-dessus.

 

1D-05. Les sauvegardes*

Fiche périmée – Nouvelle version ici

Sommaire

  • Présentation
  • 1. Un peu de théorie
    • Trois sauvegardes
    • Quand sauvegarder ?
    • Profondeur des sauvegardes
    • Contenu des sauvegardes
  • 2. Les sauvegardes : supports et opérations
    • 2.1 Les supports de sauvegarde
    • 2.2 Les différents types d’opérations de sauvegarde
    • 2.3 Le journal des sauvegardes
  • 3. Organisez vos sauvegardes
    • Précisez votre plan de sauvegarde
    • Préparez vos supports
    • Préparez vos scénarios dans SyncBack
  • 4. Faites concrètement vos sauvegardes
    • 4.1 Quelques précautions avant de démarrer les sauvegardes
    • 4.2 Quand lancer une sauvegarde ?
    • 4.3 Vérifiez les sauvegardes faites
    • 4.4 Stockez vos supports de sauvegarde et gérez-les
  • 5. Remontez une sauvegarde
    • Remontez un fichier
    • Remontez une sauvegarde intégrale

Présentation

Quel utilisateur d’un ordinateur n’a pas été affecté par la perte de données ? Que ce soit à la suite d’un crash du disque dur (surtout en cas de choc), ou d’une mise en rideau de l’ordinateur, dont le disque devient irrécupérable (virus), ou encore, à la suite d’un vol ?

Dans tous ces cas, la surprise est totale.

Les sauvegardes permettent de se mettre (relativement) à l’abri de ces déconvenues.

1. Un peu de théorie

Trois sauvegardes

Lorsqu’un fichier existe sur trois supports distincts, le risque de sa perte est quasiment nul. Donc le système de sauvegarde devra gérer trois sauvegardes simultanées. Mais encore faut-il que l’indépendance et l’autonomie de chacune de ces versions soit telle que, ce qui pourrait causer la destruction physique de l’une d’elle, n’entraîne pas celle des autres.

Quand sauvegarder ?

Pour des travaux répétitifs, la périodicité des sauvegardes est un compromis entre d’une part la réalité du temps passé à faire les sauvegardes et d’autre part le risque du temps nécessaire pour refaire le travail depuis la dernière sauvegarde. D’un côté, une réalité :  on sait combien de temps il faut pour faire une sauvegarde. De l’autre, un risque : d’avoir à refaire une partie du travail déjà fait. C’est le temps nécessaire à ce travail qui détermine l’importance du risque.

Certains événements augmentent le risque de perdre les données : déménagement, absences prolongées, voyages.

Enfin, certaines opérations imposent des sauvegardes : changement d’ordinateur, par exemple. On sauvegarde alors ses informations pour les récupérer dans un autre contexte.

Profondeur des sauvegardes

On peut apprécier aussi les sauvegardes en fonction de leur profondeur. Tous ceux qui ont eu à changer d’ordinateur en catastrophe savent par expérience qu’il est très difficile de configurer un nouvel ordinateur comme l’ancien, surtout quand l’ancien est inaccessible. À ce niveau, dit système, les sauvegardes permettent difficilement de retrouver l’environnement initial.

Le niveau suivant concerne les applications utilisées, et surtout leur paramétrage. Il y a donc deux domaines : le logiciel proprement dit, et les paramétrages personnels. Concernant le logiciel, les applications achetées dans le commerce sont généralement fournies avec un CD d’installation ; sinon elles sont disponibles sur Internet. La réinstallation du logiciel ne pose donc pas de problème, sauf à changer d’ordinateur et de système d’exploitation. Concernant les paramétrages, nous avons vu que sous Windows 7, ils étaient enregistrés dans un dossier particulier. Les retrouver est un problème identique à celui de retrouver les informations sauvegardées.

Enfin, le dernier niveau est celui des informations. Dans mon optique d’avoir un dossier personnel unique (Mes Documents par exemple), il suffit d’avoir une copie de ce dossier. Les archives peuvent par leur volume poser un problème spécifique nécessitant une réponse spécifique. Sur ce niveau des informations, il n’y a, en général, aucun souci pour retrouver l’identique.

Contenu des sauvegardes

Enfin, on peut apprécier les sauvegardes en fonction de leur contenu.

La sauvegarde globale est identique à la base copiée. La sauvegarde incrémentale est une sauvegarde par différence qui n’est plus guère utilisée. Elle consistait, dans les bases de données surtout, à sauvegarder les modifications apportées depuis la dernière sauvegarde globale. Le système fonctionnait avec une sauvegarde globale et quelques sauvegardes incrémentales ; par exemple : une globale le lundi, et des incrémentales les autres jours. Quand il fallait remonter une sauvegarde le vendredi, on commençait par remonter la globale du lundi précédent et les incrémentales faites depuis.

2. Les sauvegardes : supports et opérations

Sauvegarde est un mot qui s’emploie indistinctement pour l’opération de sauvegarder ses données et pour le support qui les enregistre. Il faut savoir apprécier, en fonction du contexte, le sens précis du mot. Nous allons approfondir ces deux aspects. Et nous conclurons en évoquant la nécessité d’un journal des sauvegardes.

2.1 Les supports de sauvegarde

Le support d’une sauvegarde peut être :

  • un autre ordinateur utilisé en miroir : toutes les données de l’un sont présentes sur l’autre ;
  • un autre disque, généralement externe ;
  • un DVD ou autre support d’archive externe ;
  • un autre système d’informations, accessible en réseau (cloud).

Un ordinateur en miroir

Quand on utilise deux ordinateurs (un fixe et un nomade, par exemple), chacun peut être une sauvegarde de l’autre. Sur les trois supports, deux sont donc trouvés. On peut aussi, sur un réseau, utiliser un ordinateur comme sauvegarde.

Il reste à organiser la synchronisation entre les deux machines.

Un autre disque externe

Solution simple, pratique, peu onéreuse. Ces disques se branchent sur un port USB ; ils sont auto-alimentés : l’opération de sauvegarde se lance donc facilement.

De plus, leur faible encombrement leur permet un rangement éloigné de l’ordinateur sauvegardé.

Des DVD ou autres supports d’archives

Ces supports (généralement non modifiables) sont préférés aux autres en raison de leur caractère figé : ce qui est sauvegardé n’est pas modifiable.

Notez que ces supports ne sont pas éternels. Le support est fragile : il craint les variations de température ; une exposition malheureuse au soleil le détruit. Mais surtout, le lecteur/enregistreur peut, avec le temps, devenir introuvable. Ce fut le cas pour les disquettes souples en 8 pouces (et oui, ça a existé, avec 80 Ko !), puis les 5,25 pouces rigides (avec 600 Ko puis 1,2 Mo. Nostalgie…).

La cassette a été longtemps le support idéal des sauvegardes pour son faible coût et sa fiabilité ; elle a été abandonnée comme la disquette, pour les mêmes raisons.

La clé USB peut être aussi un compromis ponctuel acceptable. Sa pérennité est limitée dans le temps (quelques années). Sa fiabilité est parfois aléatoire.

Le cloud

Le support est quelque part accessible par Internet. La conservation des données semble être sans risque. En revanche, l’interception de ces données par un pirate, ou leur détournement pour des raisons mercantiles ou politiques, est tout à fait envisageable. L’actualité le confirme, hélas.

2.2 Les différents types d’opérations de sauvegarde

L’opération de sauvegarde est une contrainte rarement lancée dans l’euphorie. Si tout le monde s’accorde pour dire que cette opération est incontournable pour la sécurité, en revanche, le moment pour la faire n’est jamais le bon. Car l’opération, en fonction de son type, peut être longue.

Sauvegarde globale

Cette opération copie l’intégralité des fichiers sur le support.

Elle ne pose aucun problème pour le système de fichiers (Mes Documents).

Pour les paramétrages d’applications, vous devrez « balayer » toutes les applications dont vous voulez récupérer la copie des paramètres. L’idéal est de noter sur le journal des sauvegardes, pour chaque application concernée, sa version utilisée, car les paramétrages ne sont valables que pour cette version.

Il est possible de faire votre sauvegarde globale par copie de dossiers, sur un support ayant déjà un ou plusieurs des dossiers à copier. Ce sera la cas, par exemple, avec un disque dur de sauvegarde.

Si vous laissez les informations existantes sur le disque de sauvegarde, les dossiers et fichiers sauvegardés de même nom écraseront ceux qui sont déjà là ; mais des fichiers déjà là, et absents de la source, resteront sur la sauvegarde. Dans cette opération, la sauvegarde sera effective, mais elle sera plus fournie que la source ! Pour éviter cette anomalie, qui peut éventuellement entraîner des problèmes de fiabilité, il faut au préalable effacer les dossiers de la sauvegarde. Cet effacement peut prendre du temps.

Ce type de sauvegarde peut se faire en utilisant les outils basiques copier / coller de l’explorateur. Les fichiers cachés que l’on voudrait copier doivent être visibles (Cf. 1C-05. Paramétrer quelques convenances personnelles). Mais cette manière de procéder ne met pas à l’abri d’un oubli qui pourrait être fâcheux. Pour y remédier, je conseille vivement d’utiliser un utilitaire comme SyncBack : toutes les copies sont déclarées dans un script, et aucun oubli n’est possible.

Sauvegarde différentielle

La sauvegarde différentielle est une sauvegarde qui compare les fichiers et les dossiers entre les données d’origine et le support de sauvegarde. Seuls les fichiers modifiés sont copiés [1].

Cette sauvegarde est plus rapide que la sauvegarde globale. SyncBack la permet, en associant éventuellement des sauvegardes différentielles et des sauvegardes globales en fonction des supports d’origine.

La synchronisation : une sauvegarde particulière

La synchronisation est l’opération qui met deux supports à l’identique, sans se préoccuper de leur utilisation réciproque. Le paramétrage permet de résoudre la majeure partie des cas qui peuvent se présenter ; les conflits restants sont résolus à main levée par l’utilisateur.

Le principe général est de conserver les fichiers les plus récents. Quand le même fichier est présent sur les deux supports, celui qui a été modifié en dernier est conservé et écrase le plus ancien (sauf paramétrage plus poussé prévoyant de demander quoi faire à l’utilisateur si chacun des deux fichiers a été modifié sur les deux supports depuis la dernière synchronisation). Quand un fichier n’est présent que sur un support, il est généralement copié sur l’autre. Quand un fichier est absent du support déclaré maître, il est effacé du support secondaire.

Cette opération, indépendamment de son résultat, est intéressante car elle est nécessairement programmée. De ce fait, elle peut être prévue en plusieurs modalités qu’on panachera dans le temps.

Les sauvegardes historiques

Il s’agit ici d’un raffinement dans les sauvegardes : les données copiées sont conservées en plusieurs versions historiques. Par exemple, si nous faisons une sauvegarde historique par mois, nous pouvons conserver trois archives mensuelles : du premier, du deuxième et du troisième mois de chaque trimestre. Le quatrième mois, la sauvegarde écrasera l’archive du premier mois, etc.

C’est facile à mettre en place. Il suffit de définir combien de périodes on veut conserver en historique, et de paramétrer autant de types de sauvegarde.

Ce système permet de retrouver un fichier, écrasé dans une version récente, mais toujours présent dans une version plus ancienne.

Ces archives périodiques peuvent être conservées sur un même support, car c’est l’ensemble qui constitue une des trois versions nécessaires pour une fiabilité presque parfaite.

2.3 Le journal des sauvegardes

Par expérience, je peux dire aujourd’hui qu’un journal des sauvegardes est un outil indispensable. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un journal : il enregistre sous chaque date, les opérations faites le jour indiqué.

En fait, il s’agit de mon journal d’exploitation. J’y note non seulement les sauvegardes faites (et c’est l’essentiel du contenu, d’où son titre), mais aussi les opérations de maintenance et les mises à jour des logiciels importants.

Après avoir écrit la date, je précise quel type de sauvegarde ou de maintenance je lance ce jour-là. Et s’il y a un incident ou des remarques à faire à la suite de cette opération, je le note après. Je veille à bien fermer ce document avant la sauvegarde.

Concernant les mises à jour, je note la version ; si cette version me cause ensuite des soucis, je les note. De la sorte, en balayant mon journal, j’ai un inventaire toujours à jour de mes applications avec leur version et leur numéro de mise à jour.

Il est rassurant de pouvoir lire l’historique de ces opérations. Mais il est tout simplement efficace de savoir quelle sauvegarde historique prendre pour retrouver un fichier dans l’état où il était à telle date, directement sans tâtonnement. De même pour les applications, les sites donnent aujourd’hui la possibilité de télécharger une application d’une version ou d’une mise à jour antérieures à la dernière. C’est la garantie de pouvoir redémarrer cette application avec vos paramètres (quitte à faire sa mise à jour plus tard).

3. Organisez vos sauvegardes

Les sauvegardes sont des opérations qui arrêtent, en quelque sorte, le temps. Il n’est donc pas étonnant qu’elles nécessitent une planification, une organisation dans le temps.

Précisez votre plan de sauvegarde

Les sauvegardes ne s’improvisent pas. Ceux qui font des sauvegardes de temps en temps se donnent simplement bonne conscience : ils se rassurent. Mais leurs sauvegardes sont inutiles. Face à un souci sérieux, ils ne sauront pas quel support remonter, et ils constateront « mais un peu tard » comme le corbeau de la fable, qu’il leur manque plusieurs fichiers indispensables.

Il me paraît impératif pour une bonne organisation des sauvegardes, d’utiliser un logiciel spécialisé. J’utilise SyncBack en open source qui me convient parfaitement dans sa version de base gratuite. C’est pour préparer le paramétrage des sauvegardes que je détaille les opérations qui suivent.

SyncBack permet de créer des scénarios de sauvegarde et d’enchaîner plusieurs scénarios dans une commande globale. Un scénario précise comment sauvegarder un dossier d’origine et son support, dans un dossier de destination et son support ; avec quel type de sauvegarde (copie ou synchronisation), et comment traiter des fichiers ou des dossiers ayant un positionnement particulier par rapport à l’opération. Les commandes sont en fait des listes de scénarios. SyncBack est un outil complet, simple, et vraiment pratique.

Vos plans de sauvegarde vont associer des scénarios ou commandes SyncBack à des supports avec une périodicité. Ils sont la check-list des opérations à faire, par périodicité. Voici comment les construire :

Commencez par identifier le système d’origine à sauvegarder, et les deux autres systèmes de sauvegarde (pour arriver à trois systèmes simultanés). Précisez aussi si vous voulez faire des sauvegardes historiques, et comment (nombre, fréquence).

Exemples de définition :

  • le PC, le nomade et un disque externe ; 3 versions historiques sur le disque externe, une par sauvegarde.
  • le PC et deux DVD (ou deux disques externes) ayant deux sauvegardes historiques, mois pairs et mois impairs.

Ensuite, pour chaque périodicité, précisez quel support utiliser ; et sur ce support, quels dossiers vont recevoir les sauvegardes, en particulier pour les sauvegardes historiques (l’usage étant de prendre un dossier par période historique ; par exemple : Mois_1, Mois_2, Mois_3).

Enfin, précisez en détail la liste des dossiers (et éventuellement des fichiers) à copier à chaque sauvegarde ; mettez cette liste à jour régulièrement par la suite. Concrètement, il s’agira des dossiers correspondants à vos grands centres d’intérêt ouverts en niveau 1. Il s’agira aussi des fichiers de paramétrage pour les logiciels utilisés (dans le dossier AppData de l’utilisateur) ou encore des dossiers sur la racine du disque pour certaines applications qui ne peuvent pas être installées ailleurs. Il suffit d’indiquer le dossier de départ : la liste est donc vite faite.

En résumé, le plan de sauvegarde va préciser, par écrit (enregistré dans le journal de maintenance) :

  • le paquet des dossiers à sauvegarder
    • la périodicité des opérations de sauvegarde
      • le support utilisé pour chaque périodicité
        • la période, éventuellement, pour les sauvegardes historiques.

Retenez que ce plan est susceptible d’évoluer, en fonction des données et des nouveaux dossiers créés pour les enregistrer, mais surtout en fonction des logiciels utilisés et de leurs mises à jour.

Préparez vos supports

À partir du plan de sauvegarde, vous devez préparer les supports nécessaires.

Pour un ordinateur ou un disque dur, vous veillerez à leur conformité pour intégrer les dossiers prévus par votre plan de sauvegarde.

Pour des supports DVD ou autre, il faudra les formater pour qu’ils soient inscriptibles. Une étiquette précisera en clair leur contenu.

Prévoyez aussi un espace de rangement entre deux sauvegardes. La sécurité physique des supports externes est une composante essentielle de la qualité des sauvegardes. Veillez-y !

Préparez vos scénarios dans SyncBack

L’utilisation de SyncBack est présentée en annexe, et en particulier, la construction des principaux types de scénarios. Je donne ici quelques précisions :

  • Quand un scénario met en cause un dispositif associé à une sortie USB, celui-ci est identifié par le système Windows 7 avec une lettre majuscule. Cette lettre (attribuée par le système en fonction des demandes et des connexions) n’est pas figée. Elle peut, pour une même prise USB passer par des valeurs successives différentes, en particulier si la prise a été utilisée avant le lancement du scénario, avec un autre dispositif pour une connexion différente. Or, SyncBack reconnaît les supports externes avec cette lettre.
    • Il est donc impératif de faire le paramétrage d’un scénario sous SyncBack après avoir redémarré l’ordinateur. La lettre que le système attribuera au dispositif USB sera celle d’un contexte vierge.
    • Ensuite, pour chaque opération de sauvegarde, veillez à installer le dispositif externe toujours sur la même prise USB (au besoin, la noter sur votre journal des sauvegardes).
    • Il sera judicieux de redémarrer l’ordinateur avant de lancer l’opération paramétrée pour que celui-ci reconnaisse la prise avec la même lettre que dans le paramétrage. Vous pouvez aussi prendre comme principe de lancer une sauvegarde dès que l’ordinateur est allumé.
  • Si un scénario met en cause un ordinateur ou un serveur en réseau, vous devez vérifier que l’environnement pour l’opération de sauvegarde, est identique à celui dans lequel le paramétrage a été fait, sinon SyncBack se chargera de vous signaler l’anomalie éventuelle !
    • Le mode de connexion ne joue pas (câble ou WIFI par exemple) ; vous pouvez en changer sans problème ;
    • en revanche, le paramétrage identifie chaque ordinateur ; donc un changement (exceptionnel, mais…) dans l’identification d’un des ordinateurs connectés ne permettra plus au paramétrage de reconnaître un ordinateur modifié. Dans cette hypothèse, il vous faudra modifier votre paramétrage.

4. Faites concrètement les sauvegardes

4.1 Quelques précautions avant de démarrer une sauvegarde

Fermer les fichiers

En règle générale, quand un fichier est utilisé en modification, un marqueur est créé dans le même dossier, et le fichier est dans un état instable. Il est donc fortement déconseillé de le copier dans cet état, y compris pendant une sauvegarde. On risque de ne pas retrouver le fichier sur la copie, ou de le retrouver vide. Il importe donc, avant toute sauvegarde, de fermer tous les fichiers. La manière la plus simple est de fermer les applications.

Fermer les applications

Le meilleur moyen pour s’assurer qu’aucun fichier ne reste ouvert par une application, est de la fermer. Mais il est indispensable aussi de fermer une application quand on veut sauvegarder ses paramètres, car une application ouverte laisse quelques fichiers de paramétrage ouverts. On se retrouve alors dans la situation précédente.

Vérifier les supports

Je préconise de conserver les CD ou DVD vierges dans leur boîte d’origine en y marquant la date de péremption dans le fond pour qu’elle soit bien visible chaque fois que le support est enlevé. On considère par exemple que les supports magnétiques souples (CD, DVD) ne sont plus fiables au bout de dix ans. Si votre sauvegarde doit servir d’archive, un support souple ne restera fiable que quelques années, cinq ans au plus. Il est donc important, sur ce type de sauvegarde, d’indiquer la date de péremption en plus de la date de sauvegarde. Ce délai restreint est de toute façon une garantie pour trouver un lecteur compatible.

D’une façon générale, s’interroger sur la validité d’un support de sauvegarde est impératif. Cette question doit se poser avant toute opération de sauvegarde. Ce doit être un réflexe. À quoi bon, en effet, passer du temps à faire une opération inutile ?

4.2 Quand lancer une sauvegarde ?

Les sauvegardes sont toujours faites dans le cadre des opérations de maintenance. C’est expliqué ici dans la partie (1C-01. Maintenir son système).

C’est la consultation du plan de sauvegarde et du journal des sauvegardes qui détermine quelle sauvegarde vous allez faire et quand.

Vous veillerez mettre à jour votre journal des sauvegardes avant de lancer les sauvegardes prévues. L’expérience nous prouve que lorsqu’on veut le faire après, on oublie souvent… Si un incident survient, il est toujours temps de le noter à la suite.

4.3 Vérifiez les sauvegardes faites

Si vous utilisez un outil de sauvegarde comme SyncBack, la moindre anomalie en cours de commande est signalée par l’indication ‘échec » ou  ‘failed’ dans la colonne Résultat. Le compte-rendu exhaustif vous permet de vérifier quels fichiers sont concernés par l’anomalie. Charge à vous de corriger, si cela en vaut la peine. Bien souvent, il s’agit d’une application restée ouverte, et ses fichiers de paramètres ne sont pas passés.

Vous pouvez, dans le paramétrage de vos scénarios, demander le contrôle de relecture : les fichiers copiés sont relus pour être comparés aux fichiers d’origine. La pertinence de ce contrôle reste à prouver. Il double presque le temps de sauvegarde.

4.4 Stockez vos supports de sauvegarde et gérez-les

Faut-il rappeler quelques précautions élémentaires sans lesquelles il ne sert à rien de faire des sauvegardes ? Dans toutes les configurations de sauvegarde, il existe au moins un support externe, distinct du PC maître.

Ce support doit être rangé dans un endroit éloigné du PC, si possible dans une autre pièce pour ne pas affronter les mêmes risques (incendie ou dégâts des eaux), dans un endroit sec, tempéré (à l’abri des variations importantes de température), à l’ombre. Il doit être facilement accessible pour être récupéré en cas d’urgence.

Dans les déménagements ou les voyages, il peut être nécessaire d’envisager soit un support supplémentaire (comme une clé USB, par exemple) qu’on transportera dans ses bagages de proximité, soit un cloud temporaire.

5. Remontez une sauvegarde

Si on fait des sauvegardes, c’est pour pouvoir les remonter le jour où on en a besoin. Cela peut se faire de plusieurs manières.

Remontez un fichier

Cette opération consiste à copier un fichier de la sauvegarde sur l’ordinateur d’origine, ou sur un autre, quelle que soit la raison (fichier perdu, corrompu, ou à remplacer par une ancienne version). Il s’agit d’un copier / coller classique. Une seule condition : les archives doivent être accessibles en détail avec un explorateur.

Remontez une sauvegarde intégrale

Remonter une sauvegarde intégrale est une opération plus délicate. Car ce n’est pas parce que vous aurez copié des fichiers que vous allez pouvoir faire l’opération dans l’autre sens aussi simplement.

Au niveau des informations, récupérer les données (les fichiers classiques), ne pose, a priori, aucun souci.

Nous avons vu au chapitre 1C-01. Maintenir son système, les différentes manières de réinstaller un disque dur (système, applications et paramétrages). J’insiste une nouvelle fois sur la nécessité de bien connaître son système et ses applications pour pouvoir les réinstaller d’une manière efficace. Le journal des sauvegardes vous y aidera.